Réconfort sur le Chemin du Puy: l’aligot d’Aubrac!

Une tradition dans l’Aubrac: l’aligot

aligot

Délicieux et réconfortant aligot d'Aubrac

Celui qui chemine sur la Voie du Puy, entre Aumont-Aubrac, Nasbinals et Saint-Chély-d’Aubrac, traversant un décor dépouillé fait de murets de pierres et d’immenses étendues d’herbes battues par le vent, celui qui sur cet ancien plateau de lave, au climat souvent rude, parcourt des kilomètres, avec son estomac qui crie famine, apprend vite que nombre de spécialités locales sont à base de patates. Patate?

La tomme de Laguiole sert ici de compagne à la dite patate. Sans oublier l’ail qui, lui aussi, compte beaucoup pour la réussite de l’aligot de l’Aubrac et lui donne son petit goût relevé.

À mi-chemin entre fondue et purée, l’aligot de l’Aubrac est délicieux avec un petit vin blanc. C’est la convivialité de la fourchette dans un gîte isolé sur un plateau désertique…

Voilà un bon moment entre amis pèlerins! On s’endormira plus tard bien au chaud dans son sac de couchage.

Dehors, le vent froid bat le plateau…

>> Retrouvez les étapes Aumont-AubracNasbinals et NasbinalsSaint-Chély-d’Aubrac dans le Guide Lepère du Chemin du Puy

Gibraltar: à la croisée des chemins de Compostelle

Ostabat, un carrefour des voies de Saint-Jacques

Trois chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle descendent vers Ostabat, en Pays basque. La Voie du Puy (Via podiensis), la Voie de Paris et de Tours (Via turonensis) et la Voie de Vézelay (Via lemovicensis) convergent ici, dans l’«Hostavallam » d’Aimery Picaud, une étape attendue par tous les marcheurs…

stèle de Gibraltar

Michel Delattre devant la stèle de Gibraltar à Ostabat

Autrefois, plus de quinze hôtelleries et deux hôpitaux accueillaient les pèlerins. Le nom d’Ostabat évoque d’ailleurs l’auberge basque « l’Ostatu ». L’affluence des pèlerins de Compostelle, dès le XIIe siècle, au confluent des trois principales voies françaises, laisse imaginer l’ambiance des auberges, l’artisanat florissant, quand Ostabat accueillait jusqu’à cinq mille pèlerins. Continuer la lecture

Comment sont nés les chemins de Compostelle?

Les pèlerins empruntaient les voies de communication existantes au Moyen-Âge, qui ont une histoire complexe et passionnante. Le réseau routier médiéval reliait les bourgs, centres de la vie économique, aux origines les plus diverses:

  • anciens vici de l’époque gallo-romain (vicus est le nom latin donné à une petite agglomération),
  • castra du haut Moyen-Âge (le castrum est un camp ou village fortifié),
  • agglomérations formées spontanément autour de châteaux, d’abbayes, de lieux de foire ou de pèlerinage,
  • villes neuves artificiellement fondées.

Carte de l'Europe au Moyen Âge

L'Europe médiévale: un réseau vivant!

Ce réseau routier était composé de chemins peu ou pas entretenus, dont certains étaient qualifiés de grand-routes parce que le trafic à longue distance préférait les emprunter. En effet, une grand-route redevenait simple chemin dès lors que chevaux et charrettes s’en détournaient. Ainsi une route médiévale était-elle essentiellement l’endroit où l’on passait habituellement.

La fréquentation d’un itinéraire dépendait alors de l’état de la voie, de la présence de franchissement (ponts, bacs, gués…), des hébergements disponibles, des péages, des points commerciaux névralgiques, de l’existence d’une zone d’insécurité, de rumeurs d’épidémie… Continuer la lecture

Monte del Gozo: la joie du pèlerin de Compostelle

le Monte del Gozo

Enfin! Compostelle depuis le Mont de la Joie

Monte del Gozo, en Galice, sur le Camino francés. Vous êtes presque à Santiago! Du haut de cette colline de 368 mètres où vous vous trouvez, vous apercevez déjà les flèches de la cathédrale de Compostelle, qui ne sont plus qu’à cinq kilomètres.

Le but de votre longue pérégrination est là, enfin sous vos yeux…

Ici, des millions de pèlerins ont posé leur sac un moment pour regarder la ville, parfois les yeux embués par des larmes… de joie! « Montjoie ! Montjoie ! » criaient ceux qui parlaient français. Ce sont ces cris de joie, ces instants d’intense émotion qui sont à l’origine du nom donné à la colline : « Monte del Gozo », ce qui signifie le Mont de la Joie.

De là, les pèlerins s’élançaient ensuite en courant jusqu’à la ville. Le premier arrivé en bas était salué comme « roi » par ses compagnons, et les noms de famille tels que Roy, Leroy ou Rey en espagnol ont probablement cette coutume comme origine. D’autres, comme sainte Élisabeth de Portugal en 1324, faisaient pieds nus ce dernier tronçon du Chemin de Saint-Jacques. Continuer la lecture

Moissac, étape du Chemin du Puy

Sur la Voie du Puy vers Compostelle, au bord du Tarn, entourée de coteaux couverts de vergers et de vignobles qui produisent le célèbre chasselas doré, la ville de Moissac, regroupée autour de son ancienne abbaye, occupe un site exceptionnel. Dernière ville du Bas-Quercy, elle est placée au centre d’une zone de commerce et d’échange entre Auvergne et Aquitaine.

le cloître de Moissac

le cloître de Moissac, où le pèlerin trouvera ombre et fraîcheur

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