Trop de déchets sur le chemin de Compostelle!

Ceci est un texte d’un lecteur de notre bulletin Camino paru dans le numéro de mars 2017

J’ai eu l’occasion d’effectuer le Chemin de Saint-Privat-d’Allier à Saint-Jean-Pied-de-Port du 15 septembre au 12 octobre 2016. Je suis hébergeant, avec Michèle, ma compagne à « l’Abri du Jacquet » à Saint-Privat-d’Allier (pour ceux qui se sont arrêtés pour une nuit…). Je suis donc parti de la maison…

Je ne témoignerai pas sur ce que le Chemin apporte, les rencontres, le bien-être, etc., etc… Je veux ici pousser un « GRAND COUP DE GUEULE » par rapport à ce que l’on voit sur le chemin. Quelle honte toute cette pollution aux papiers, emballages, boîtes de conserve, bouteilles vides… Si vous pensez être perdu, vous avez un 2e balisage. Suivez les déchets, il y en a presque plus que de balises rouges/blanches… J’ai HURLÉ mon désespoir. Le Chemin m’y a autorisé. Pourtant je suis plutôt réservé !!! Mais là, il fallait que je laisse éclater mon désarroi.

Pourtant, il s’agit d’une des premières discussions qui vient lors des partages entre pèlerins. Quel BONHEUR de marcher dans la NATURE, de vivre au rythme de la NATURE, de s’y sentir en symbiose… Que de BELLES PAROLES !!! UTILISEZ DES POUBELLES AUX ÉTAPES. CONSERVEZ SUR VOUS VOS DÉCHETS ET JETEZ-LES SOIT À LA PAUSE DANS UNE POUBELLE, SOIT À L’ARRIVÉE !

Être pèlerin de Saint-Jacques…

pelerin de compostelle

Le pèlerin de Compostelle ne porte que l'essentiel

Réflexions d’André, du gîte pèlerin Hospitalet-Saint-Jacques à Aire-sur-l’Adour, sur l’état de pèlerin de Saint-Jacques-de-Compostelle

On est pèlerin de Saint-Jacques visiblement :
On porte une coquille sur son sac à dos.
On a demandé un crédential ou une créanciale (Lisez les textes figurant sur les crédantials ou créanciales, ce n’est pas rien) et on le fait tamponner à chaque étape.
Ce sont des signes forts d’un engagement, d’un choix de l’identité de pèlerin.

Être pèlerin de Saint-Jacques c’est aussi un état intérieur : Continuer la lecture

Emporter sa tente sur le chemin de Compostelle ?

tente compostelle

photo : Anne Denis

Est-ce une bonne idée d’emmener sa tente sur le chemin de Compostelle ? Cela comporte des avantages et quelques inconvénients. A vous de peser selon vos priorités…

Avantages :
– c’est très économique puisque cela vous épargne le coût des refuges, voire des chambres d’hôtes et hôtels sur les chemins moins fréquentés.
– cela vous donne de l’autonomie et du calme si vous ne supportez pas la promiscuité des refuges.
– le contact avec la nature et le grand air.
– le bivouac (le fait d’installer un léger campement du coucher du soleil au lever du soleil) est interdit en Espagne, mais en pratique, si l’on reste discret, que l’on n’entre pas dans des propriétés privées et que l’on ne laisse pas de traces et de déchets, cela ne pose pas de problème, sauf à Fisterra où la Guardia Civil veille.

Inconvénients :
– le principal inconvénient est le poids. Environ 1,5 kg, plus celui du tapis de sol. Si en plus vous emmenez un petit réchaud, ça devient franchement lourd! Certains règlent le problème en n’emmenant qu’une bâche pour se protéger de la pluie et une couverture de survie. C’est rudimentaire mais non dénué de charme!
– les campings (si le bivouac ne vous convient pas) sont difficiles à trouver à chaque étape.
– la pluie. Quand la tente est mouillée et qu’il fait encore humide, la faire sécher devient vite un cauchemar.
– la solitude. Ce qui est d’abord perçu comme un avantage devient vite un inconvénient. On peut se priver de belles rencontres et de beaux moments de partage.

Voici quelques commentaires et témoignages reçus à ce sujet sur notre page Facebook :

– Oui j’ai fait Cluny => St Jean pied de port avec la tente c’est le top pour les budgets serrés et on dort de partout mais 2kg en plus

– Est-ce qu’on peut, en Espagne, planter sa tente dans les jardins de l’auberge (quand il y en a) si il n’y a plus de places dans l’albergue?
1 réponse : Oui, j’ai fait

– Un peu lourd à trimballer car en plus il faut ajouter petit matelas, sans doute quelques ustensiles de cuisine pour être autonomes etc. Dommage

– Dormir une nuit ne doit pas trop déranger. Cependant, porter une tente peut être un sacré rajout sur le sac. Le mieux : belle étoile, avec poncho en guise de tapis de sol, couverture de survie en guise de toit si il pleut, et un duvet. En fonction de la saison: plus/moins chaud.
Et bien sûr, ne pas essayer de dormir aux endroits trop visibles;
C’est ma solution.

– C’est l’idéal selon moi. En complément des nuits en auberge. Il y a aussi le hamac commando avec une toile contre la pluie.

– Mon prochain camino sera en tente trekking

– Oui 2 fois 3 semaines. Du Puy en Velay à Conques et de Conques à Moissac. Mais c’est pas évident, il faut choisir une tente super légère de préférence. Après, il faut se trimbaler eau et nourriture. Sincèrement, je ne le ferai plus !

– Oui 🙂 Avec la petite famille, c’est beaucoup plus simple. On repart dans un mois…toujours en tente.

– Oui certes, belle expérience, mais ne vous chargez pas trop quand même, votre dos vous le rendra !

– il m’est arrive de dormir en Espagne sous le porche d’une église car le refuge était complet…la guardia est venue la nuit, a vu la coquille sur le sac à dos et m’a souhaité bonne nuit….la guardia est en général très indulgente compréhensive et disponible quand il s’agit des pèlerins….apres 5 Compostelle, jamais je n’ai eu d’ennuis mais j’ai toujours trouvé de l’aide auprès d’elle.

– Oui, même si interdit, un bivouac discret & respectueux est toujours un + sur le Chemin.

Choisir son matériel

materiel compostellePour aller jusqu’au bout du chemin vers Compostelle, il est important d’être bien équipé. Il faut savoir partir léger tout en ayant l’essentiel !

Nous vous proposons quelques conseils sur les équipements suivants :
quelles chaussures pour marcher sur le chemin de Compostelle ?
emmporter sa tente, une bonne idée ?

Quelles chaussures pour marcher sur le chemin de Compostelle ?

Belorado-20147
Marcher au long cours vers Compostelle nécessite de trouver chaussure à son pied. voici une liste non exhaustive de conseils à suivre…

– d’abord, il faut que vous vous y sentiez à l’aise ! Essayez-les plutôt en fin de journée, ou après une bonne marche, afin que vos pieds soient un peu gonflés. Il serait gênant de prendre une paire trop petite ! Vous pouvez prendre la paire une taille au-dessus de votre taille habituelle, mais essayez-là avec les chaussettes que vous aurez sur le chemin.

– des chaussures montantes, ou pas ? La plupart des marcheurs portent des chaussures de marche montantes pour bien protéger leurs chevilles, mais si vous n’avez pas de problème particulier au niveau des chevilles, il est sans doute plus judicieux de porter des chaussures basses, plus légères. Il y a très peu de passages vraiment montagneux sur les chemins de Compostelle qui sont très aménagés. Vous vous épargnerez de la fatigue. Certains pèlerins optent même pour des sandales de marche (qui peuvent être fermées au bout) qui limitent grandement les ampoules. Il est même possible de partir avec des chaussures non montantes et des sandales pour le soir à l’étape : les jours de beau temps, vous préférerez peut-être les sandales. Pensez alors à prendre un baume pour pieds secs.

mettez-y le prix qu’il faut ! Les chaussures sont un poste sur lequel il ne faut pas essayer de faire des économies. Si vous prenez des chaussures de mauvaise qualité, vous devrez en racheter d’autres en cours de route (mais encore faut-il trouver le magasin!), sans parler de l’état de vos pieds. Une ampoule infectée, et vous restez plusieurs jours à la même étape, ou vous rentrez chez vous… Préférez des marques éprouvées (Columbia, Salomon, Merrell, ou d’autres) et n’hésitez pas à demander conseil en magasin).

– enfin, pensez à les roder avant de partir ! Si vous partez avec des chaussures neuves, vous allez souffrir…, mais pas trop usées non plus! Là encore, vous ne pourrez pas aller jusqu’au bout du chemin!

Voici une ensemble de commentaires à ce sujet collectés sur notre page Facebook :

La chaussure est l’équipement primordial pour moi.
Ne pas hésiter à y avertir un peu d’argent.
C’est la pièce maîtresse.
Les essayer avant de partir J’ai fait plusieurs randos avec avant de partir.
Montantes c’est celles que je préfère.
De bonnes chaussettes.
Et n’oubliez pas 1 paire de lacets de rechange. Au cas où.
Si on peut prendre des basiques en T-shirt et shorts, PAS LES CHAUSSURES.
JE PORTE DES SALOMON

Pour moi il n’y a que les Hanwag !

Pas de pied, pas de pèlerin! Des chaussures montantes avec des semelles semi-rigides. Pour la marque allez-y avec le confort! Et des bâtons de marche !

Moi j’ai utilisé des Salomon cette année Je n’est eu aucun pb d’ampoule ou autre alors que mes Lowa m’avais fait atrocement souffrir ! IL S’AGIT PLUS D’AVOIR UNE CHAUSSURE ADAPTER A LA MORPHOLOGIE DE SON PIED QU’UNE MARQUE SPÉCIFIQUE. Et ça peut prendre du temps de trouver un modèle bien adapté à son pied….

Considérer aussi les sandales. J’avais des sandales Ecco. Aucune blessure, pas même une ampoule – comme pour tous les pèlerins en sandales rencontrés. Et pas besoin de s’arrêter pour changer les chaussettes! Par contre j’étais sur le Camino Frances, assez plat. Je ne le conseillerais pas à quelqu’un qui voudrait faire un chemin très montagneux ou qui a les chevilles fragiles.

Je porte des Merrell non montantes et des chaussettes en laine de merinos pour le grand confort qu’elles procurent.

750 km la paire de Quechua , j’en ai utilisé deux jeux pour le camino. Pas une blessure.

J’ai commencé du Puy en Velay jusqu’à St Jean Pied de Port avec des semi hautes donc environ 1000 kms. La semelle de mes Merrell s’est décollé avant et je l’ai fait tenir à la colle pendant les 2 ou 3 dernières étapes. Ce n’était pas du haut de gamme…
A St Jean Pied de Port, on m’a conseillé de porter des chaussures basses pour éviter les péritonites. J’ai donc suivi le conseil des pros du chemin et fait l’acquisition de salomon goretex basses en promo et elles m’ont conduites jusqu’à Fisterra en passant par le Norte et le Primitivo sans aucun problème…
Il ne faut pas hésiter à prendre la qualité avec un prix avoisinant les 100€ et aussi opter pour de bonnes chaussettes de rando…

J’ai marché 1600 km avec mes bottes Lowa et elles sont encore en très bonne condition. Je portais des bas en laine de mérino et je n’ai eu aucune ampoule! Elles sont dispendieuses mais quelquefois, il faut y mettre le prix!!

Pour ma part j’ai opté pour des kayland. Pas une ampoule entre st jean pied de port et Santiago et comme dans des chaussons. Attention toutefois au poids ! INDISPENSABLE pour le soir, sur le camino, sous la douche ou dans les rivières : UNE PAIRE DE TEVA

New Balance. léger bonne semelle bon prix.

j’ai du mendl….auparavant, du yowa puis du millet, mais mendl:excellent… maintenant moi je suis bien dedans et je pense que la marque ne fait rien à l’affaire : il faut se sentir bien dans ses chaussures…c’est tout

Les petites bottes de marche, en essayer plusieurs c’est le succès assuré.

1600 km en Asolo en 2003. Depuis je suis fidèle à la marque. C’est comme retrouver la maison.

Clairement les sandales type Teva. Les pieds sont aérés, ils sont donc sains, pas d’ampoules, moins d’odeur, pieds rincés régulièrement et donc propres (rivière, pluie, fontaine, …). J’ai pu traverser des cols enneigés à plus de 2500m sans problèmes

Pour moi des Columbia, basses, souples et omni/gripp et surtout légères (500 g/chaussure) …

Semi rigides en Gore Tex et haute pour les chevilles maintenues. Chaussettes doubles trype randonnée. Je ne me vois pas faire 3 mois de Camino sans cela. J’ai des Han Wag, le top ! Bon le prix c’est top aussi mais il ne faut pas hésiter ! J’en ai eu pour 300€

Chaussures de marque Lowa, sincerement les meilleures!!! Fait toute la partie France avec, des randos aux États-Unis et apres 5 ans ils sont encore aussi solides!

Pour moi, Chaussures mid Gtx Salomon et des basses Ultra Gtx Salomon…
aucune ampoule!!!
Par contre préparation des Pieds 15 jours avant le Départ avec Tano de chez NoK et tout le Chemin crème NOK anti frottements et ampoules avant d’enfiler les chaussettes.. garanti sans Bobos !!!

Jikatabis ! : de Carcassonne à Compostelle sans ampoules . Le seul désagrément : les regards et parfois moquerie, les Jikatabis sont particulières et donnent un côté animal avec le gros orteil séparé. Mais j’ai marché léger et une adhérence au sol incomparable.

Des chaussures de Trail ! Cascadia de chez brooks

Cette année, les pèlerins qui passent chez moi sont très content des Keen vendues à Cahors dans la boutique Caminoloc. Tu connais ?

Lowa Renegade, 2000 km, pas une seule ampoule. Presque honte.

J’avais acheté une paire de demi-bottes de marche de chez Canadian Tire. J’y ai inséré une chausse pour coussiner l’intérieur. Elles étaient excellentes! Peu importe ce que vous achetez, passez d’abord quelques semaines à les porter en ville pour les user un peu AVANT de vous aventurer avec sur le Camino!!!

L’espadrille de Mauléon est légère et locale…moi je dis ça, j’ai rien dit!

Allez acheter vos chaussures en fin de journée après une bonne marche . Le pied à tendance à gonfler un peu Avec la marche. Ainsi vos chaussures seront mieux adaptées à vos pieds. personnellement, les Lowa m’ont bien convenu. Buon camino

J ai commencé avec des grosses chaussures de montagne Millet, abandonnées à Lourdes. Puis des « Mid » Merrell très confortables mais qui avaient déjà pas mal de km au compteur. Je les ai troquées contre des chaussures basses espagnoles une semaine avant d’arriver. J’aurais pu tout faire avec cette dernière paire.

L’essentiel est que vous vous sentiez bien dans vos chaussures. Évitez les chaussures neuves que vous étrenneriez sur le chemin. Perso, une bonne paire de baskets a fait l’affaire. Légères et bien dedans, que demander de plus ?

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