— NOUVEAUTÉ 2011 —
Séville, Mérida, Caceres, Salamanque, Zamora, Ourense, Saint-Jacques-de-Compostelle, Fisterra
La Vía de la Plata: le plus dépaysant des chemins espagnols vers Compostelle
Les chemins vers Saint-Jacques-de-Compostelle constituent l’un des pèlerinages les plus importants du monde. En 1998, l’UNESCO a inscrit les chemins espagnols et français sur la liste du patrimoine mondial de l’Humanité. La Vía de la Plata a vu passer les Romains, les envahisseurs barbares, les Arabes, les troupes de la Reconquête, mais aussi les pèlerins… C’est un chemin encore assez peu fréquenté, chargé d’histoire et d’une très grande beauté.
Résultat d’un travail minutieux, ce guide s’attache à présenter pas à pas cet itinéraire qui relie l’Andalousie à la Castille et vous mènera jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle puis au Cap Finisterre, en Galice.
Carnet de route précis, cartes topographiques, liste des hébergements, astuces, notices culturelles et historiques: ce guide est conçu pour vous faciliter la route et vous rendre le voyage agréable.
>> Plus d’information sur ce guide
Deux rééditions mises à jour de nos guides de randonnée seront très prochainement disponibles:
• La VIA DE LA PLATA (le chemin de Compostelle depuis Séville en passant par Mérida, Salamanque et Ourense),
• La VIA LUSITANA (le chemin de Compostelle depuis Lisbonne en passant par Fatima et Porto).
La première bonne nouvelle, c’est que les itinéraires ont tous les deux été prolongés vers Fisterra.
Séville-Compostelle devient Séville-Fisterra, et Lisbonne-Compostelle devient Lisbonne-Fisterra.
La deuxième bonne nouvelle: ces deux guides sont disponibles en prévente jusqu’au 31 janvier 2010 à un prix de souscription:
• Si vous commandez le guide avant le 31 janvier 2011, vous paierez 18 € au lieu de 19,90 pour la Via de la Plata,
• Si vous commandez le guide avant le 31 janvier 2011, vous paierez 18 € au lieu de 20,95 € pour la Via Lusitana.
L’une des étapes importantes sur la Vía de la Plata est la ville de Mérida, ancienne cité romaine sous le nom d’Emerita Augusta.
Un documentaire de la télévision espagnole permet de découvrir le théâtre romain, l’amphithéâtre, le cirque, les temples et les aqueducs… Toutes ces ruines que longent les pèlerins de la Vía de la Plata tout en cheminant sur les pavés antiques de l’ancienne voie romaine, témoignage d’une histoire très riche, dont l’une des figures les plus émouvantes est peut-être Sainte Eulalie, née à Emerita Augusta en 292 et martyrisée en ce même lieu en 304.
Le documentaire présente également les paysages traversés par la Vía de la Plata dans les deux étapes qui précèdent Mérida: entre Villafranca et Torremegia, les marcheurs passent par Almendralejo, au milieu des vignes et des oliviers, sur les bords de la Guadiana. De somptueux paysages à découvrir dans cette zone agricole fertile, avec des productions locales typiques de la région: liège (provenant des chênes que l’on voit en grand nombre sur les bords du Camino), vin et huile.
Un documentaire à voir et à écouter en espagnol, pour retrouver le goût des choses de là-bas, sur un Camino sauvage et dépaysant: www.rtve.es/mediateca/videos/20091011/ruta-via-plata/603019.shtml.
Tout d’abord, voici un billet avec une vidéo pour découvrir le botafumeiro et les tiraboleiros qui l’actionnent: Botafumeiro… quésaco?
Comment les tiraboleiros font-ils croître l’oscillation du botafumeiro? Tout simplement en tirant sur la corde pour diminuer sa longueur lorsque l’encensoir atteint le point le plus bas de sa trajectoire, et en augmentant la longueur de corde lorsqu’il atteint le point le plus haut.
Sur le site internet de l’université de Nantes, on trouve l’explication physique de ce phénomène d’oscillation paramétrique, ainsi qu’une application qui permet de s’entraîner en ligne au maniement du botafumeiro :
Voici le mode d’emploi pour devenir un tiraboleiro virtuel :
PETIT JEU : Arriverez-vous à faire faire au botafumeiro un tour complet?
Vous trouverez le botafumeiro virtuel à cette adresse: http://www.sciences.univ-nantes.fr/physique/perso/gtulloue/Meca/Oscillateurs/botafumeiro.html
Dans le Guide du pèlerin de Saint-Jacques de Compostelle rédigé au XIIe siècle par Aymeri Picaud, il est fait mention de « Stella, que pane bono et obtimo vino » (« Estella où le pain est bon et le vin excellent »). Estella est une ancienne cité romaine, « Estella la bella » comme l’appelaient les pèlerins du Moyen Âge, située en Navarre, sur le Camino francés, entre Puente la Reina et Logroño. Le vin y était excellent au XIIe siècle… et on en parle encore ! Car à trois kilomètres de là se situe l’ancien monastère d’Irache, qui fut le premier hospice de pèlerins sur le chemin de Saint-Jacques. On y trouve aujourd’hui les caves Bodegas Irache, qui perpétuent la tradition médiévale de la production viticole, et aussi de la générosité envers les pèlerins…
Contre un mur qui longe le Camino, les Bodegas Irache ont construit en 1991, en pierres de taille, une fontaine qui offre ou bien de l’eau, ou bien du vin… Deux inscriptions sur la fontaine disent en espagnol : « À boire sans abus nous vous invitons avec plaisir. Pour pouvoir l’emporter, le vin doit être acheté » et « Pèlerin, si vous voulez arriver à Compostelle avec force et vigueur, de ce grand vin buvez une gorgée et trinquez pour le bonheur ».
L’étape par laquelle on rejoint Torres del Rio depuis Estella est longue et éprouvante en cas de grosse chaleur. Quand on arrive à Irache, on a marché seulement une demi heure, et il reste devant soi 27 kilomètres… or le vin d’Irache est fortement alcoolisé, même s’il se laisse boire facilement. Il faut donc bien penser à bien remplir sa gourde… en eau !
Une webcam filme la fontaine en permanence pendant la saison. Si vous avez des amis pèlerins dont vous savez qu’ils passent par Irache, vous pourrez les observer en train d’étancher leur soif ici :
Et si vous êtes vous-même déjà passé par Irache, sans doute avez-vous gardé des souvenirs pittoresques de la fuente de vino…