Voici un reportage diffusé le 5 mars 2017 sur TF1 sur le pays cathare.
Vous pourrez découvrir ce magnifique pays à pied grâce à notre guide des chemins cathares!
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Je suis un nostalgique des canaux. Cela tient sans doute à l’enfance, la ferme de mes parents se dressait sur la rive droite du canal de Pierrelatte, qui fut creusé comme le canal du Midi, sous le règne de Louis XIV. Le Prince de Conti en fut l’organisateur. Son eau irriguait la plaine d’Orange, il faisait le bonheur des maraîchers, il n’existe plus… les maraîchers non plus… hélas !
La berge d’un canal est un microcosme de végétations complémentaires, de vie intense. C’est un monde baigné d’un souffle de fraîcheur qui tranche souvent avec l’aridité des terres voisines. Tout pèlerin a éprouvé ce sentiment qui le vivifie soudain lorsqu’il pénètre dans ce microclimat. Sur le Camino, on longe plusieurs cours d’eau, canaux, ruisseaux, sources… qui m’évoquent chaque fois les vers du « Dormeur du val » de Rimbaud :
« C’est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D’argent, où le soleil, de la montagne fière
Luit ; c’est un petit val qui mousse de rayons »
Je voulais consacrer un pèlerinage au canal du Midi, découvrir sa singularité, loger sur ses rives, le parcourir en bateau. J’ai cheminé sur les berges d’autres cours d’eau en France en Allemagne en Espagne en Chine. Chaque lieu recèle ses caractéristiques, un parfum, un style, une personnalité, une cuisine, une hospitalité…
Si je compare la distance Le Puy-en-Velay / Figeac d’une longueur de 250 km égale à celle du canal du Midi, le vécu du pèlerin est très différent.
Sur le Camino, on découvre des dizaines de paysages différents, le pèlerin affronte les vents, les sens tournés vers l’espace, il a l’impression de s’élever dans le ciel, comme s’il se dilatait. En revanche, sur les berges du canal, j’ai ressenti une certaine monotonie, le terrain est plat, le miroir calme de l’eau réfléchit ses pensées, les mouvements des bateaux ont des vitesses sénatoriales. J’ai parfois éprouvé une tension claustrophobe, générée par la voûte des platanes qui limite l’accès à l’horizon. Tel un rail, la largeur du chemin souvent étroit suit la berge, se transforme en sentier pour franchir des forêts de cannes de Provence.
Sur la Via Podiensis, j’ai vécu un sentiment transcendant spatial, sur le canal, je ressens un terroir minéral-végétal humide clos. Le canal du Midi, c’est une autre expérience et la découverte pas à pas, du défi réussi en son temps. Pierre-Paul Riquet n’a pas seulement maîtrisé les multiples techniques, il fut aussi un remarquable diplomate pour que l’autorité royale Louis XIV et Colbert acceptent son projet. Ses ouvrages sont des prouesses novatrices. Départ Toulouse, Castelnaudary, Carcassonne, Homps, Le Somail, Béziers, Agde, Sète, au fil des étapes on découvre ses ouvrages. Le point d’orgue du canal se situe à 8 kilomètres avant Béziers avec le tunnel de Malpas puis les célèbres écluses de Fonsérannes en haut desquelles on aperçoit à l’horizon la cathédrale Saint-Nazaire.
L’écluse de Fonsérannes est une succession de 8 bassins ovoïdes soit 9 portes. Sur une longueur de 312 mètres, ils permettent de franchir un dénivelé de 21,5 mètres. Le lieu était en chantier et interdit au public, j’ai donc pris le bateau pour le pénétrer. J’embarque à Béziers en direction de l’Ouest environ 2 km plus loin c’est Fonsérannes. Il faut environ 35 minutes aux mariniers pour hisser le bateau à son point le plus haut. Puis à raison de 5 à 8 km à l’heure nous poursuivons notre route vers le tunnel de Malpas.
Ce tunnel d’une longueur de 173 mètres, fut un enjeu pour raccourcir le tracé et un pari que de percer la roche friable… sans autorisation royale. C’est une première mondiale qui fut réalisée entre l’automne 1679 et le printemps 1680. La roche est soutenue par des arceaux en maçonnerie, seule une fraction de la sortie Est du tunnel reste à nue et présente une curieuse dentelle de grès taraudé en alvéoles par le temps, l’humidité et les mouvements de l’air. Au fil des kilomètres, j’ai constaté la perte du couvert qu’offraient les platanes. Il m’a semblé que le sinistre augmentait d’Ouest en Est. Après Béziers, ce sont des kilomètres qui sont nus, en direction de la Méditerranée les rives sont davantage peuplées de cyprès gigantesques que de platanes. Comme à mon habitude, je visite toutes les églises qui jalonnent le parcours. Béziers fut le point de jonction de la Voie du Piémont, la Via Tolosana et la Voie venant de Rome. L’église Saint-Jacques et la cathédrale Saint-Nazaire de Béziers furent les haltes des jacquets. J’ai découvert une étonnante statue de Saint-Jacques dans l’église Saint-Étienne à Villeneuve-lès-Béziers.
En juin de cette année, sous l’impulsion du maire de Béziers, un gîte a été ouvert. Il se situe sur les remparts, entre l’église Saint-Jacques et la cathédrale Saint-Nazaire et offre un fabuleux paysage sur l’Orb.
Le temps m’étant compté, je n’ai pas pu suivre les derniers kilomètres vers la mer, ce sera pour plus tard.
Un périple chargé d’histoire, de traditions, de couleurs, de courants culturels, une autre page du pèlerinage vers Saint-Jacques qu’il est possible de réaliser en partant de Sète pour rejoindre Toulouse et de là poursuivre sur la Via Tolosana, franchir le Somport vers Eunate et Puente la Reina… vers Santiago.
Ultreia. Alain Iametti pèlerin
blog : legrandcanal.com
Réservez vos dates pour cette manifestation annuelle au Forum104 (104 rue de Vaugirard, 75 006, Paris), qui devient le carrefour des chemins de pèlerinage. Au programme : 2 tables rondes (« Le chemin qui guérit » avec Bernard Ollivier, Claire Colette et Nicolas de Rauglaudre ; et « On ne revient pas comme on est parti »), stands d’associations et dédicaces de livres, exposition de l’association Seuil, remise du Prix Pèlerin du témoignage (mention « En chemin ») à Bernard Ollivier et Bénédicte Flatet, « Messe du pèlerin », repas festif, jeu de piste dans Paris sur les traces des pèlerins du Moyen Age. Un événement coorganisé par l’hebdomadaire Pèlerin et le Forum104, en partenariat avec Compostelle 2000.
Rens : 01 45 44 01 87 (Forum104) – itinera arobase club-internet.fr – www.pelerin.com (rubrique « Pèlerinages »)
Le vendredi 20 janvier 2017 à 20 h salle Jacques Brel à Montreuil-Juigné (49, Maine-et-Loire) (10 km au nord-ouest d’Angers) Cette projection d’une heure quarante sera suivie d’un échange avec le public. Je remercie la commune de Montreuil-Juigné pour son invitation. Si vous n’avez pas encore vu le film ou si vous souhaitez le revoir, pensez à réserver rapidement par mail ou par téléphone. Si vous pensez que des amis peuvent être intéressés, n’hésitez pas à faire suivre l’info. Un grand merci et à bientôt j’espère ! xavier.vallais@orange.fr tél : + 33 6 72 84 07 91 ou le 06 88 42 562 83 Une projection de qualité. Entrée Gratuite
Le gîte associatif de Baziège est fermé définitivement depuis le 30 novembre 2016. L’ACSJOccitanie a récemment aménagé un nouveau gîte qu’elle va gérer et qui va ouvrir ses portes à partir du 1er avril 2017 à l’adresse suivante : 8 chemin de la Tuilerie 31450 AYGUESVIVES. Les saisons d’accueil seront du 1er avril au 30 octobre (avec un hospitalier pour accueillir les pèlerins). Le gîte comportera, à l’ouverture : 8 couchages répartis dans deux chambres (une chambre de 3 lits et une de 5 lits). Le carnet de pèlerin (crédencial ou creancial) est obligatoire pour être hébergé. Les touristes voyageant sur les routes vers St-Jacques en voiture ne sont pas admis. Priorité est donnée aux marcheurs avant l’accueil des cyclistes. Nuitée à 15€. Tél. : 05 34 66 30 09.
texte proposé par Bernard et Fafa (Gite Ultreia)
Les gîtes d’étape (albergues):
À part les montagnards habitués aux refuges et les (anciens) routards qui connaissent les auberges de jeunesse, peu de gens connaissent les gîtes d’étape et leur fonctionnement.
Ils sont de trois types : communautaires (mairie, paroisse …), associatifs ou privés.
Seuls les gîtes de plus de 15 places sont soumis à certaines règles de sécurité et d’hygiène car considérés comme établissements recevant du public (EPR).
Les autres ne sont soumis qu’à une déclaration d’ouverture en mairie, la notion de gîte d’étape n’étant pas spécifiquement réglementée en France.
Les « donativos »:
Auberges plus fréquentes en Espagne qu’en France, dans le plus pur esprit du chemin, où chacun paie ce qu’il veut et ce qu’il peut. Devant les abus, de nombreux donativos annoncent maintenant « Donativo, minimum x Euros ». Très courus, ils fonctionnent sans réservation.
Les refuges (refugios):
Ceux que vous rencontrerez sur les chemins de St-Jacques ne sont rien d’autre que des gîtes d’étape. N’ont droit à l’appellation réglementée « refuge » que les gîtes d’étape qui ne sont pas accessibles par un moyen motorisé. Les vrais refuges sont soumis à une réglementation très stricte et ont par ailleurs l’obligation de mettre à disposition un abri clos et gratuit, accessible en permanence aux randonneurs.
Les gîtes (casas rurales):
Meublés privés autonomes, déclarés en mairie, en général proposés à la location touristique pour une semaine… En période creuse, certains gîtes acceptent des locations ou des hébergements pour une nuit.
Les chambres d’hôtes, chambre chez l’habitant, chambre à la ferme, Bed and Breakfast… (habitaciones)
Comme le nom l’indique, une chambre avec éventuellement sa salle de bains privative. Petit-déjeuner en général inclus dans le prix. Restent bien entendu encore, les hôtels, les campings et… la belle étoile ou la grange à foin (mais ne rêvez pas trop sur cette dernière solution…)
Réserver ou pas son hébergement?
Dans la tradition jacquaire, le pèlerin marche en fonction de ses envies et de ses capacités du moment ; ses étapes ne sont donc pas programmées à l’avance et la vraie liberté réside là ; vous ne la rencontrerez pas si vous êtes tenus, ou plutôt si vous vous êtes astreints à un tableau de marche. Imaginez par ailleurs, les rencontres qu’une telle gestion de l’instant procure. Alors oui, avancez comme il vous semble bon sur le chemin, arrêtez-vous quand vous le souhaitez, prenez votre temps, ne vous fixez pas la contrainte d’un but à atteindre, pour une fois que vous pouvez faire ce que vous voulez…
Bien entendu, cela suppose de ne pas faire porter son sac et de se voir contraint de temps en temps à être un peu imaginatif, voire audacieux certains soirs. Si les hébergements sont complets, n’hésitez pas à dévier votre chemin de quelques centaines de mètres, vous y trouverez souvent de bonnes volontés ravies de vous accueillir et souvent dans un esprit totalement désintéressé. N’hésitez pas à demander aux prêtres, si vous les trouvez…, quelles sont les familles de la paroisse susceptibles de recevoir un pèlerin. Sachez quitter les hordes et les chemins battus, cela fait aussi parfois beaucoup de bien…
Si vous réservez, ce qui est parfois préférable pour certaines étapes très courues, ne réservez qu’un seul hébergement et non pas, à 21, 26 et pourquoi pas si la forme y est à 31 kms du départ.
Le développement des « No show » (Ne se présente pas) est astronomique sur le Chemin et la gestion des places disponibles suite à de tels comportements devient complètement impossible, d’autant que bon nombre ne prennent même pas la peine de téléphoner pour annuler leur réservation. Pensez aux autres pèlerins qui se verront refuser des places qui resteront au final vides. Pensez aux hébergeurs qui ont préparé les repas, qui vous attendent et refusent, qui ne rempliront pas leur gîte… et ne vous dîtes pas « Ce n’est pas grave, avec tout ce qu’ils gagnent grâce au Chemin … », c’est très très loin d’être vrai …!
Si un tel phénomène continue à se développer, il n’y aura bientôt plus que des gîtes avec réservation obligatoire et règlement anticipé par Paypal ou autre… Que restera-t-il alors du Chemin ? Pensez-y !
Et puis, si vous avez réservé votre place il y a assez longtemps, n’hésitez pas à passer un petit coup de fil la veille ou le jour même pour bien confirmer votre arrivée, c’est souvent apprécié et représente pour vous une garantie supplémentaire.
FILM : Un Chemin de Compostelle Le vendredi 20 janvier 2017 à 20 h salle Jacques Brel à Montreuil-Juigné (49, Maine-et-Loire) (10 km au nord-ouest d’Angers) Cette projection d’une heure quarante sera suivie d’un échange avec le public. Je remercie la commune de Montreuil-Juigné pour son invitation. Si vous n’avez pas encore vu le film ou si vous souhaitez le revoir, pensez à réserver rapidement par mail ou par téléphone. Si vous pensez que des amis peuvent être intéressés, n’hésitez pas à faire suivre l’info. Un grand merci et à bientôt j’espère ! xavier.vallais arobase orange.fr tél : + 33 6 72 84 07 91 ou le 06 88 42 562 83 Une projection de qualité. Entrée Gratuite
Quelques règles fondamentales de la vie en gîte
– Avant tout, respect des hospitaliers et des règles du gîte (horaires …)
– En cas de réservation, informer au plus tôt le gîte si retard ou impossibilité de venir
– Laisser ses chaussures de marche, habits mouillés et bâtons à l’entrée
– Ne jamais poser son sac à dos sur le lit (contamination des punaises de lit)
– Occuper un seul lit sans éparpiller ses affaires sur d’autres.
– Ne prendre qu’un oreiller et qu’une couverture que l’on replie le matin.
– Partager l’eau chaude avec les autres, économiser l’électricité et le chauffage
comme à la maison.
– Éviter les crèmes, embrocations diverses, mercure au chrome, talc … sur les draps
– Laver son linge et ses chaussures dans les endroits prévus et non pas dans les lavabos
– Étendre son linge aux endroits équipés pour
– Faire sa vaisselle et ranger la cuisine
– Ne pas manger et boire dans les chambres
– À partir du couvre-feu, se déplacer et s’éclairer à la frontale
– En cas de départ matinal, préparer son sac la veille, le laisser à l’extérieur de la chambre, mettre son réveil sous l’oreiller
– Ne pas oublier le vieux dicton espagnol : « El cliente exige, el peregrino agradece. »
À suivre, bien d’autres thèmes possibles dans cette rubrique ouverte aux hospitaliers
Il n’y a pas si longtemps il était possible pour les pèlerins de rentrer dans les églises et cathédrales du Camino Frances sans payer. L’entrée dans l’église de Villalcazar de Sirga est payante depuis plusieurs années. DOMMAGE. L’entrée dans l’église Saint Martin à Fromista est payante depuis plusieurs années. DOMMAGE L’entrée dans l’église de Santo Domingo de la Calzada est maintenant payante. DOMMAGE.
L’entrée dans la cathédrale de Burgos est payante depuis plusieurs années (avec une réduction pour les pèlerins). DOMMAGE. L’entrée dans la cathédrale de Leon est payante: 6€/pers (sans réduction pour les pèlerins). Le Saint Sacrement en a été enlevé. Il est précisé dès l’entrée que c’est un lieu touristique et non un lieu de prières. La recette des entrées est considérable et fait l’objet d’articles dans la presse locale. DOMMAGE. DOMMAGE que des lieux de culte et de recueillement se transforment en musée à l’entrée payante. DOMMAGE d’autant plus que le Pape François a décidé que l’année 2016 serait l’année de la Miséricorde avec pour symbole fort l’ouverture de toutes les portes des lieux de culte.
La rédac avec l’aide d’André….
Cette nouvelle idiotie de la part des autorités concernant les jaloux du donativo m’incite à vous livrer mon sentiment en élargissant mon point de vue sur le Chemin en général.
Je suis en colère !
Rendons le Chemin aux Pèlerins ! (aux vrais)
Après le scandale de Saint-Privat-d’Allier, voici celui du Soulié ! Comme je l’ai écrit sur la pétition de soutien à ce gîte « donativo », on nous a volé notre Chemin ! Mais de quel droit des rapias peuvent-ils s’en prendre à des gens qui ne demandent qu’à rendre service, dépensant sans compter leur temps, hébergeant et nourrissant les pèlerins qui passent par là sans rien demander en retour si ce n’est qu’une participation à la hauteur des moyens de chacun ? De quel droit tout d’abord viennent-ils faire du commerce sur un chemin de pèlerinage s’ils ne savent pas ce qu’est la charité chrétienne ? Ils n’ont rien à y faire ! Les coquillards sont encore bien présents !
Par le passé, les pèlerins vivaient de partage ou d’aumônes, mangeaient ce qu’on leur donnait, dormaient où on voulait bien les recevoir, soit dans des auberges pour les plus fortunés, soit dans les établissements religieux, soit dans des granges (je me demande si les brins de paille étaient bien aux normes et de la taille réglementaire ?), soit à la belle étoile ce qui, par beau temps, est merveilleux pour suivre la voie lactée vers Santiago.
Et puis le commerce est arrivé, chacun voulant tirer profit du Chemin, les gîtes, les hôtels, les restaurants, les communes, les agences de voyage, la fédération des randonneurs du dimanche, chacun se voulant sur le chemin historique ce qui ne veut strictement rien dire ! Et quelle hypocrisie de la part de certaines associations jacquaires (Dieu merci, pas toutes) qui, de peur de perdre des « clients », crient haut et fort qu’il n’y a rien de religieux dans leur démarche !
Et la politique s’en mêle avec le « Chemin culturel de l’Europe ». Ont-ils honte de dire que c’est un Chemin chrétien ? Alors pourquoi marcher sur un chemin de pèlerinage, ne pas faire une randonnée vers Tataouine ou Fouillis-les-Oies au lieu d’encombrer le Chemin, et pourquoi ces gens-là vont-ils à la messe des pèlerins à Santiago si leur démarche n’a rien de religieux ? Bien sûr, certains diront qu’ils le font dans un but spirituel, pourquoi pas ? Mais c’est reconnaître intrinsèquement qu’il s’agit bien d’un chemin de pèlerinage où on peut partager ses idées et ses convictions si ce n’est ses croyances.
Et je ne parle pas des « petits sacs » ! Bien sûr il y a des personnes qui, pour des raisons de santé, ne peuvent pas porter leur sac et je les respecte, mais c’est heureusement une minorité, la majorité profite du chemin alors qu’elle ne le mérite pas et encombre bien souvent les gîtes pèlerins, mais la noria des taxis et des bus se nourrit aussi sur la bête et y trouve son compte !
Quand fera-t-on enfin la différence entre tourisme, randonnée et pèlerinage ?
Pour ma part, j’avais parcouru le Camino Francès en 2008 et j’avais trouvé à l’époque qu’il y avait bien des gens dont je ne comprenais pas ce qu’ils faisaient là à part profiter de l’intendance existante à la disposition des pèlerins (il est vrai que pour un touriste une albergue à 6 € c’est plus rentable qu’un hôtel étoilé) ; j’ai reparcouru ce Chemin cette année et je suis complètement écoeurée par le mercantilisme qui s’est encore accru et cette foule qui FAIT le Camino comme on FAIT les pyramides ou les États-Unis. Et en plus de prendre la place des pèlerins, ça marche en troupeaux et ça fait énormément de bruit.
Et je ne parle pas des innombrables bouquins où certains essayent de tirer profit de leur expérience plus ou moins objectivement et honnêtement, ça peut aussi rapporter des sous !
Bon, j’arrête de râler, en espérant que cet effet de mode va rapidement s’estomper, que les média de tout poil vont oublier le Chemin et que la paix et la sérénité pourront revenir bientôt sur ce cher pèlerinage.
Jacquairement vôtre,
Marie marie.gagneur arobase club-internet.fr
Gîte plus appartement sur le GR 65, Chemin du Puy, entre Cahors et Moissac. Pour fixer un rendez-vous, tél. : 05 63 29 11 85 ou port. : 06 85 31 71 31
Site www.lesfiguiers-lauzerte.com
michel.reversat@wanadoo.fr
À VENDRE Gîte 6 place sur la voie d’Arles (Aude) Pour des raisons personnelles, je mets ma maison équipée pour l’accueil de six pèlerins à vendre : une chambre partagée avec quatre lits et une chambre deux lits + sanitaire non privatif. Coin cuisine, jardin et terrasse. À 1,2 km du GR653, entre Castres et Toulouse. Contact La Passeur-elle 04 68 23 17 71
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Le gîte du Pèlerin Saint-Jacques, au Puy-en-Velay, accueillera les pèlerins du 1er avril au 15 octobre 2017.
Situé à 100 mètres de la cathédrale, il dispose de 27 lits en petits dortoirs et box. Il fonctionne selon le principe de la libre participation aux frais. Pour être hospitalier, il faut avoir fait tout ou une bonne partie du chemin, être adhérent d’une association jacquaire, être en forme physique et morale. Il faut aussi accepter de respecter le règlement des hospitaliers de ce gîte et s’engager, pendant une période de 10 jours consécutifs.
Pour plus de précisions, vous devez consulter le site de l’ARA : www. amis-st-jacques.org, onglet hospitalité, à partir de début décembre pour récupérer la fiche d’inscription à envoyer avant le 15/01/2017 à : COSTE Christiane (cf. ses données sur le site à l’onglet hospitalité). Si vous êtes hospitalier(e) pour la première fois, au Puy-en-Velay, il vous sera demandé de participer à une session de préparation à l’hospitalité. Inscription à la session de préparation à l’hospitalité au Puy-en-Velay en mars 2017
La commission hospitalité de l’Association Rhône-Alpes des Amis de Saint-Jacques organise en mars 2017, pour la neuvième année consécutive, une session de préparation à l’hospitalité pour les futurs hospitaliers. Cette session est ouverte aux personnes qui seront hospitalières au Puy-en-Velay ou ailleurs en France, mais aussi en Espagne. Elle aura lieu du lundi 27 mars à 18 h au jeudi 30 mars 2017 à 16 h. Les séances sont bâties autour de 5 axes de travail / réflexion : la fonction d’hospitalité, les aspects historiques et culturels du Chemin de Saint-Jacques de Compostelle, le patrimoine historique et religieux spécifique au Puy-en-Velay, une réflexion spirituelle sur l’hospitalité et les conduites à tenir en cas de problèmes sanitaires ou de sécurité. Pour suivre cette session il est nécessaire d’avoir fait le chemin, du moins en grande partie. Le prix demandé à chaque participant pour suivre la session est de 60 euros (hébergement, repas, location de salles, visites, etc.).
Si vous êtes intéressé(e) : vous devez consulter le site de l’ARA : www.amis-st-jacques.org, onglet hospitalité, à partir de début décembre 2016 pour récupérer la fiche d’inscription à renvoyer avant le 15/01/2017 à Christiane COSTE
(cf ses données sur le site à l’onglet hospitalité).
À Lourdes dans les Hautes-Pyrénées, le Centre Jacquaire situé au 16, boulevard de la Grotte, cherche des bénévoles pour la saison 2017, l’accueil est ouvert du mois d’avril au 31 octobre ; les heures d’ouverture sont de 9h à 19h. Les bénévoles sont logés gratuitement dans un studio seul ou en couple pour un séjour minimum d’une semaine, s’adresser à Daniel au 06.30.17.86.82
Le gîte COMPOSTELA à Montréal-du-Gers organise sa session 2017 pour l’Espagne* et la France (l’accueil et sa tradition, les attitudes et le travail de l’hospitalier, la description des lieux d’accueil en France et en Espagne), les vendredi 24 mars (soir), samedi 25 mars et dimanche 26 mars 2017. Renseignements et inscriptions auprès de herve.haller@gmail.com
* les « hospitaleros voluntarios » demandent à avoir suivi ce type de session
Pour recevoir gratuitement le bulletin Camino par courriel tous les mois, pensez à vous abonner ! Il suffit d’envoyer un message à cette adresse : bulletincamino@aol.com
L’automne et le bon moment pour découvrir le chemin de Saint Jacques, on peut encore s’attendre en septembre à de belles journées tout en évitant les grosses chaleurs. Le chemin nous appelle encore une fois en 2016 en accompagnant un couple d’amis italiens. Sonia et Paolo, charmant et chaleureux au tempérament transalpin. Rencontré en 2015 sur le chemin portugais, nous nous étions donné rendez vous pour un nouveau voyage en France pour un départ du Puy.
Sur Youtube notre rencontre en 2015 https://youtu.be/n5zNbICh1qY
Paolo ne parle pas le français, s’exprime beaucoup avec les mains et veut absolument apprendre la chanson Ultreïa. Sonia qui s’exprimera en italien, nous fait partager sa sensibilité et sa joie de vivre en français. Les paysages de la Margeride et de l’Aubrac nous conduiront jusqu’à Conques dans cheminement ou Sonia et Paolo nous feront part de leur joie et de leurs craintes dans une volonté inébranlable de partager ces moments inoubliables avec un humour à l’italienne.
Je vous prose de regarder le film que j’ai réalisé qui s’appelle CAMINO À L’ITALIANA
Amitiés jacqueries Daniel et Arlette
dborza arobase orange.fr
N’aie pas peur
N’aie pas peur.
Tout ce dont tu as besoin Est déjà en toi.
Tu ne le sais pas encore,
Mais cela deviendra clair.
D’autres sur le chemin t’enseigneront.
Dieu te montrera le chemin.
Aie confiance, crois.
N’aie pas peur.
Quelqu’un qui t’attend depuis toujours Te prendra la main.
Tous tes besoins seront comblés
Même avant que tu n’aies à le demander.
Laisse aller ton illusion de contrôle.
Lâche prise, laisse Dieu.
Aie confiance, crois.
N’aie pas peur.
Quand finalement après ta longue marche
Tu regarderas la magnifique cathédrale
Tout ton être chantera.
Tes peurs, anxiétés doutes et inconforts
Seront transformés en une joie profonde.
N’aie pas peur.
Laisse-toi aimer.
Aie confiance, crois.
Le chemin continue même après Compostelle.
Linda Magher. Pèlerine Québécoise. Juillet 2007
Bonjour, je m’appelle Philippe Dufloux,
En 2016, j’ai décidé, suite à une disponibilité professionnelle, de relier les 6 principaux chemins de Compostelle (inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO) en une seule fois, soit environ 5000 kilomètres en 5 mois…
Bien sûr, je n’en suis pas à mon coup d’essai: j’ai déjà effectué 2 fois le pèlerinage de Compostelle en entier de Vézelay à Santiago/Fistera et du Puy en Velay à Fistera et Muxia.
J’ai également fait des parties de la voie d’Arles et de Tours ainsi que dans un autre domaine, la descente de la Loire en canoë, en entier, du Mont Gerbier de Joncs à Saint-Nazaire (écriture d’un livre-témoignage)
Mon périple a commencé le 22 juillet et j’ai terminé la voie du Puy en Velay et celle de Vézelay (par Nevers) en la remontant depuis la stèle de Gibraltar, où les chemins se rejoignent.
J’ai ensuite emprunté la branche ouest de Vézelay (Bourges) jusqu’à la Charité sur Loire, je suis actuellement (c’est-à-dire au moment où j’écris ces lignes, le 15 septembre) en train de suivre la Loire par les GR3 et 31, jusqu’à Orléans pour ensuite redescendre par la voie de Tours, pour rallier le Camino Norte, jusqu’à Saint Jacques de Compostelle.
Arrivé à Santiago, si ma condition physique, mon matériel et surtout les conditions météo me le permettent (car nous serons au début de l’hiver) je remonterai le Camino frances et la voie d’ Arles à l’envers, pour une arrivée à Arles vers la fin décembre…
Mon but est multiple :
– Réaliser l’analyse heuristique des différents chemins, tant sur les plans religieux et spirituel, que du côté culturel, sportif et relationnel..
– Préparer une thèse universitaire sur les voies jacquaires, le formidable élan social qui s’est crée autour (hébergements, associations, sites dédiés, œuvres artistiques, communication, échange, partage, esprit d’appartenance à un nouveau genre humain ethnologique…) et son influence, au cours des siècles écoulés sur le paysage européen…
– Tester l’aptitude du corps humain à s’adapter à l’effort dans la durée, dans le but d’aider la recherche médicale dans ce domaine…
– Enfin, écrire un livre qui s’intitulera « Partout les chemins », dont une partie des bénéfices s’il y en a, seront reversés à la FFREE (Fondation sur la recherche sur l’épilepsie); ce livre donnera lieu à un cycle de conférences…
Je vous tiendrai bien entendu informé des suites de ce périple au long cours sur les chemins de Compostelle, que vous pourrez suivre également sur ma page facebook: « Philippe Dufloux » où je publie actuellement en « Public », c’est à dire visible par tous…
Au long de nos chemins de Compostelle, commencés en 2001, nous avons souvent et accueillis par des « hospitaliers » bénévoles et j’envisageais de tenir ce rôle pour « rendre » les services reçus mais Yvette, mon épouse, ne me suivait pas sur cette voie. Puis en juin 2011 j’ai vu la demande de Compostelle 2000 pour accompagner des PMR – Personnes (pèlerins) à mobilité réduite – sur le chemin de Compostelle, ce qui me semblait correspondre à mon désir de me rendre utile sur les chemins, et c’est pourquoi j’ai retrouvé le ce 3 juillet 2011, au pied de la tour Saint Jacques à Paris, l’équipe qui entamait le chemin vers Compostelle. Un peu surpris car je n’avais pas eu de précisions sur le rôle d’accompagnant. Cette première étape nous a conduits à Tours. Je me suis bien habitué aux différentes tâches qui nous sont évolues : lever, habiller, faire la toilette, faire manger un PMR, tirer les joëlettes, participer à la cuisine, déménager le camp, etc…
J’ai donc continué les années suivantes qui nous ont amenés successivement à Bordeaux, Roncevaux, Leon, Burgos et Santiago de Compostela en 2016.
Ce fut une grande émotion jeudi matin 14 juillet quand nous sommes arrivés en fanfare devant la cathédrale, les organisateurs avaient requis la participation d’une joueuse de cornemuse. Un PMR a fait le chemin complet, et quatre autres étaient à l’arrivée, certaines ayant fait une à cinq étapes. Cette expérience a été très riche pour moi, les PMR malgré leurs handicaps ont une force et une joie de vivre étonnantes. Le groupe a toujours été soudé et dans la bonne humeur. Nous avons connu la chaleur, le froid, la vie sous tente n’est pas toujours agréable. Certains passages étaient acrobatiques et souvent nos n’étions pas de trop à quatre pour tirer les joëlettes mais il n’y a jamais eu de problèmes.
Pour découvrir ce que nous avons vécu rendez vous sur le site de Compostelle 2000 ou pour cette année http://www.compostelle2000.org/index.php/Le-pelerinage-d-ete/pelerinage-2016.html , vous pourrez y voir notre arrivée au son de la cornemuse.
Un nouveau chemin devrait démarrer l’an prochain sur la voie d’Arles, mais je n’y serai pas, en effet si j’ai pris grand plaisir à accompagner les PMR, je ne me sens pas le courage de recommencer et de plus cela grève trop mon budget. Compostelle 2000 recherche pour ce prochain pèlerinage des organisateurs : logistique, gestion du planning du camp, responsable du pélé, etc…,
Toutefois je reste en contact avec des PMR puisque j’ai récupéré deux joëlettes de Compostelle 2000 et les ai données à l’accueil de jour des APF de ma ville, Brie Comte Robert, nous en emmenons en randonnées en partenariat avec notre club de marche les Galoches Briardes.
Gilbert Site pelerin-detoiles.net
Ps : Je part sur la Via Francigena avec mon épouse en 2017, nous avons plus de 70 ans tous les 2 mais la marche journalière nous maintient en super forme. Je suis preneur d’un retour de voyage et d’expérience de ceux qui auraient déjà fait ce beau chemin vers Rome.
Merci à tous de vos retours amicaux.
Mon courriel : gilbert.besnier arobase free.fr
Vient de paraître : « En Chemin j’ai rencontré… » Éditions Jeanne d’Arc
Un nouveau livre sur le Camino, écrit par un pèlerin qui a effectué le Chemin de Saint-Jacques, du Puy à Fisterra, en 2013 et 2014, vient de paraître. Cet ouvrage est à la fois un guide, un récit de voyage, une évocation historique et géographique, une narration de rencontres et de témoignages et une somme de réflexions et de pensées inspirées par le Chemin. Son but est de faire vivre ou revivre le Chemin au lecteur, de satisfaire la curiosité de ceux qui le découvrent, et peut-être d’éveiller leur envie, de donner aux postulants des informations et de confirmer leur désir, et aux jacquets de se remémorer la joie qui fut la leur et qui demeure au fond de leur cœur.
Disponible sur les sites Editions Jeanne d’Arc-FNAC-Espace Culturel Leclerc. (25€ ou 23€50)
Inspiré de seize années d’accueil des pèlerins, et de son pèlerinage à St Jacques il y a vingt ans. Selon ceux qui l’ont lu : Un livre qui fait du bien ! Pour le commander, 07-87-72-07-82. (Camino vous informe que Ce livre est vendu à prix coutant, sans aucun bénéfice pour l’auteur qui est auto-edité, livre en vente à 7€)
bethanie-eauze.blogspot.com
ATTENTION : À partir de Villetelle, 3ème étape de la voie d’Arles, ou Via Tolosana, un pèlerin nous fait remarquer que le chemin historique (voie romaine VIA DOMITIA) a été récemment rebalisé. Il faut bien informer les pèlerins de ne pas tenir compte de la balise GR rouge et blanche positionnée 30 m après l’entrée dans le village de VILLETELLE et qui voudrait leur imposer de tourner à droite, mais de se diriger à gauche jusqu’à l’église. Le balisage jacquaire jaune et bleu réglementaire commence à cet endroit. Au stop, continuer tout droit (D 110e1 direction LUNEL), passer devant la Mairie. Dépasser le giratoire et au nouveau stop après l’abribus, tourner à droite chemin de Montpellier. Bien suivre ce même balisage sur 13,3 km. Ami pèlerin, « à chacun SON chemin » mais sache bien que l’itinéraire historique rebalisé aux couleurs de l’Europe fait économiser près de 6 km sur l’étape. En effet, ce tronçon du GR 653 a été détourné pour satisfaire certains intérêts… et avec en plus de nombreux kilomètres supplémentaires de bitume…, bref ! C’est un vrai piège à… pèlerins…
Merci de diffuser cette information le plus largement possible, dans les réunions et sur les sites Internet des associations du Languedoc, de PACA et de Midi-Pyrénées !
Je ne sais pas si mars est la bonne période pour marcher en Israël depuis Acre jusqu’à Jérusalem. Il y a un guide, mais en italien. Si quelqu’un a fait ce chemin, nous serions ravis d’avoir des informations. Est-ce raisonnable de faire ce trajet dans le contexte actuel ? Merci d’avance à tous.
bertrandramesarobasehotmail.com
J’ai effectué cette année GRENOBLE/COMPOSTELLE, je souhaiterai faire début 2017 COMPOSTELLE/PORTIMAO(Portugal), j’ai acheté il y environs deux mois sur votre site le guide LISBONNE /COMPOSTELLE. Pouvez vous me dire si vous connaîtriez des personne qui ont effectué tout ou partie de ce chemin dans ce sens et qui voudraient bien communiquer leur expérience pour l’orientation essentiellement car c’est le chemin inverse du guide.
Michel Glandut eve.glandut arobase gmail.com
Nous partirons sur la Via Francigena au printemps 2017. Nous sommes intéressés par tous les renseignements concernant le chemin lui-même, les hébergements (auberge, pension religieuse, petit hôtel, chez l’habitant…). Merci d’avance pour vos informations et conseils avisés. thierrypierson arobase hotmail.fr
Gîte plus appartement sur le GR 65, Chemin du Puy, entre Cahors et Moissac. Pour fixer un rendez-vous, tél. : 05 63 29 11 85 ou port. : 06 85 31 71 31
Site www.lesfiguiers-lauzerte.com
michel.reversat@wanadoo.fr
Après votre pèlerinage, une autre expérience du Chemin de Saint Jacques. L’Association des Amis et Pèlerins de St Jacques du Limousin Périgord recherche des hospitaliers pour ses refuges de La Coquille, Sorges et Périgueuxsur la Voie de Vézelay.
Merci de prendre contact sur notre site :
compostelle-limousin-périgord.fr
jacques.gautraud arobase orange.fr
Jeune retraité, je viens de réaliser un vieux rêve de marcher jusqu’à Compostelle. Adhérant à l’association Compostelle 41, je suis parti de ma maison à St Palais sur Mer (17) le 1er Mai 2016 avec un ancien collègue de travail et ami par la voie du littoral de Soulac à Bayonne puis le Camino del Norte et arrivé à Santiago le 21 juin après 1400kms…et des paysages magnifiques….de belles rencontres….une belle leçon de VIE. Je souhaite retrouver un pèlerin qui a cheminé avec nous… nommé Christian SANTIAGO, et oui ! de nationalité hollandaise, polyglotte, septuagénaire en pleine forme et parfait imitateur du coucou après des journées… et des soirées bien arrosées !
Mon prénom est MICHEL et mon collège CLAUDE (il tirait un chariot Carix) et était donc très remarqué. Par avance, MERCI, aux pèlerins qui pourraient me renseigner. Mon contact: momami arobase orange.fr
En fuyant la renommée qui fut tout de suite la sienne, en répondant selon la légende à l’appel de Charlemagne, ou bien encore en partant à Rome pour assurer l’avenir du monastère Saint-Pierre, saint Gilles a précédé les pèlerins sur les nombreuses routes qui mènent à son abbaye et les a jalonnées de ses miracles.
Les pèlerins mettent leurs pas dans les siens, éprouvent les fatigues qui furent les siennes mais aussi les joies que l’Esprit Saint a toujours prodiguées à ceux que le saint auxiliateur veut consoler.
Le foisonnement des routes de Saint-Gilles permet donc tout d’abord de suivre l’inusable charité de son fondateur. Le premier exemple est l’itinéraire qu’a suivi saint Gilles au retour de sa fuite en Catalogne. De Nuria, il descend à Perpignan, rejoint la voie domitienne qui continue vers Béziers, Saint-Thibéry et Montpellier, puis oblique vers Notre-Dame-de-Vauvert jusqu’à Saint-Gilles. Continuer la lecture
Boire
Tout au long du chemin, il est important de boire de l’eau ou une boisson légèrement sucrée, régulièrement et par petites quantités. C’est essentiel pour éviter la déshydratation, mais aussi pour limiter le risque de tendinite. Continuer la lecture