Contrairement à ce que pourrait laisser entendre le titre de ce billet, il sera bien question ici de chaussures, et uniquement de chaussures… Parce que sur le chemin, c’est vos godasses qui seront votre moitié, votre meilleure compagnie, presque un autre vous-même.
« Voilà l’homme tout entier, s’en prenant à sa chaussure alors que c’est son pied le coupable. » Samuel Beckett, En attendant Godot.
Et avant de partir, on a intérêt à bien les choisir, ses chaussures. Le randonneur qui sur la route souffre d’être mal chaussé ne doit pas s’en prendre à ses pompes, ni même à ses pieds… c’est lui le seul coupable, au moins de négligence! Ça pourrait paraître une évidence, mais ça va mieux en le disant: ses tongs, ses crocs, ses ballerines, ses espadrilles, ses sandalettes, ses tennis ou ses tatanes en tous genres, on se les garde dans le sac à dos, et on les chaussera une fois arrivé au gîte pour se relaxer.
Mais sur les chemins, tous les marcheurs le diront, il est absolument nécessaire d’être chaussé convenablement, et sérieusement si l’on peut dire. Le confort des pieds est le nerf de la guerre: le mal au pied entraîne les ampoules et transforme une randonnée en cauchemar, c’est même l’une des principales causes d’abandon.
Outre le fait que les baskets ne sont pas adaptées pour la marche au long cours, il faut rappeler qu’elles prennent l’eau en cas de pluie. On choisira donc de vraies chaussures de randonnée. Beaucoup préfèrent les chaussures montantes, pour mieux protéger le pied et la cheville, mais c’est à chacun de voir ce qui convient le mieux à sa morphologie et à son idée du confort… Cela dit, point besoin de chaussures hi-tech achetées à prix d’or, les magasins de sport proposent des chaussures de marche tout à fait adaptées pour Saint-Jacques à des prix très raisonnables. Petit investissement qui vous permettra de ne pas garder de mauvais souvenirs de votre pèlerinage.
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