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Je suis un nostalgique des canaux. Cela tient sans doute à l’enfance, la ferme de mes parents se dressait sur la rive droite du canal de Pierrelatte, qui fut creusé comme le canal du Midi, sous le règne de Louis XIV. Le Prince de Conti en fut l’organisateur. Son eau irriguait la plaine d’Orange, il faisait le bonheur des maraîchers, il n’existe plus… les maraîchers non plus… hélas !
La berge d’un canal est un microcosme de végétations complémentaires, de vie intense. C’est un monde baigné d’un souffle de fraîcheur qui tranche souvent avec l’aridité des terres voisines. Tout pèlerin a éprouvé ce sentiment qui le vivifie soudain lorsqu’il pénètre dans ce microclimat. Sur le Camino, on longe plusieurs cours d’eau, canaux, ruisseaux, sources… qui m’évoquent chaque fois les vers du « Dormeur du val » de Rimbaud :
« C’est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D’argent, où le soleil, de la montagne fière
Luit ; c’est un petit val qui mousse de rayons »
Je voulais consacrer un pèlerinage au canal du Midi, découvrir sa singularité, loger sur ses rives, le parcourir en bateau. J’ai cheminé sur les berges d’autres cours d’eau en France en Allemagne en Espagne en Chine. Chaque lieu recèle ses caractéristiques, un parfum, un style, une personnalité, une cuisine, une hospitalité…
Si je compare la distance Le Puy-en-Velay / Figeac d’une longueur de 250 km égale à celle du canal du Midi, le vécu du pèlerin est très différent.
Sur le Camino, on découvre des dizaines de paysages différents, le pèlerin affronte les vents, les sens tournés vers l’espace, il a l’impression de s’élever dans le ciel, comme s’il se dilatait. En revanche, sur les berges du canal, j’ai ressenti une certaine monotonie, le terrain est plat, le miroir calme de l’eau réfléchit ses pensées, les mouvements des bateaux ont des vitesses sénatoriales. J’ai parfois éprouvé une tension claustrophobe, générée par la voûte des platanes qui limite l’accès à l’horizon. Tel un rail, la largeur du chemin souvent étroit suit la berge, se transforme en sentier pour franchir des forêts de cannes de Provence.
Sur la Via Podiensis, j’ai vécu un sentiment transcendant spatial, sur le canal, je ressens un terroir minéral-végétal humide clos. Le canal du Midi, c’est une autre expérience et la découverte pas à pas, du défi réussi en son temps. Pierre-Paul Riquet n’a pas seulement maîtrisé les multiples techniques, il fut aussi un remarquable diplomate pour que l’autorité royale Louis XIV et Colbert acceptent son projet. Ses ouvrages sont des prouesses novatrices. Départ Toulouse, Castelnaudary, Carcassonne, Homps, Le Somail, Béziers, Agde, Sète, au fil des étapes on découvre ses ouvrages. Le point d’orgue du canal se situe à 8 kilomètres avant Béziers avec le tunnel de Malpas puis les célèbres écluses de Fonsérannes en haut desquelles on aperçoit à l’horizon la cathédrale Saint-Nazaire.
L’écluse de Fonsérannes est une succession de 8 bassins ovoïdes soit 9 portes. Sur une longueur de 312 mètres, ils permettent de franchir un dénivelé de 21,5 mètres. Le lieu était en chantier et interdit au public, j’ai donc pris le bateau pour le pénétrer. J’embarque à Béziers en direction de l’Ouest environ 2 km plus loin c’est Fonsérannes. Il faut environ 35 minutes aux mariniers pour hisser le bateau à son point le plus haut. Puis à raison de 5 à 8 km à l’heure nous poursuivons notre route vers le tunnel de Malpas.
Ce tunnel d’une longueur de 173 mètres, fut un enjeu pour raccourcir le tracé et un pari que de percer la roche friable… sans autorisation royale. C’est une première mondiale qui fut réalisée entre l’automne 1679 et le printemps 1680. La roche est soutenue par des arceaux en maçonnerie, seule une fraction de la sortie Est du tunnel reste à nue et présente une curieuse dentelle de grès taraudé en alvéoles par le temps, l’humidité et les mouvements de l’air. Au fil des kilomètres, j’ai constaté la perte du couvert qu’offraient les platanes. Il m’a semblé que le sinistre augmentait d’Ouest en Est. Après Béziers, ce sont des kilomètres qui sont nus, en direction de la Méditerranée les rives sont davantage peuplées de cyprès gigantesques que de platanes. Comme à mon habitude, je visite toutes les églises qui jalonnent le parcours. Béziers fut le point de jonction de la Voie du Piémont, la Via Tolosana et la Voie venant de Rome. L’église Saint-Jacques et la cathédrale Saint-Nazaire de Béziers furent les haltes des jacquets. J’ai découvert une étonnante statue de Saint-Jacques dans l’église Saint-Étienne à Villeneuve-lès-Béziers.
En juin de cette année, sous l’impulsion du maire de Béziers, un gîte a été ouvert. Il se situe sur les remparts, entre l’église Saint-Jacques et la cathédrale Saint-Nazaire et offre un fabuleux paysage sur l’Orb.
Le temps m’étant compté, je n’ai pas pu suivre les derniers kilomètres vers la mer, ce sera pour plus tard.
Un périple chargé d’histoire, de traditions, de couleurs, de courants culturels, une autre page du pèlerinage vers Saint-Jacques qu’il est possible de réaliser en partant de Sète pour rejoindre Toulouse et de là poursuivre sur la Via Tolosana, franchir le Somport vers Eunate et Puente la Reina… vers Santiago.
Ultreia. Alain Iametti pèlerin
blog : legrandcanal.com
Réservez vos dates pour cette manifestation annuelle au Forum104 (104 rue de Vaugirard, 75 006, Paris), qui devient le carrefour des chemins de pèlerinage. Au programme : 2 tables rondes (« Le chemin qui guérit » avec Bernard Ollivier, Claire Colette et Nicolas de Rauglaudre ; et « On ne revient pas comme on est parti »), stands d’associations et dédicaces de livres, exposition de l’association Seuil, remise du Prix Pèlerin du témoignage (mention « En chemin ») à Bernard Ollivier et Bénédicte Flatet, « Messe du pèlerin », repas festif, jeu de piste dans Paris sur les traces des pèlerins du Moyen Age. Un événement coorganisé par l’hebdomadaire Pèlerin et le Forum104, en partenariat avec Compostelle 2000.
Rens : 01 45 44 01 87 (Forum104) – itinera arobase club-internet.fr – www.pelerin.com (rubrique « Pèlerinages »)
Le vendredi 20 janvier 2017 à 20 h salle Jacques Brel à Montreuil-Juigné (49, Maine-et-Loire) (10 km au nord-ouest d’Angers) Cette projection d’une heure quarante sera suivie d’un échange avec le public. Je remercie la commune de Montreuil-Juigné pour son invitation. Si vous n’avez pas encore vu le film ou si vous souhaitez le revoir, pensez à réserver rapidement par mail ou par téléphone. Si vous pensez que des amis peuvent être intéressés, n’hésitez pas à faire suivre l’info. Un grand merci et à bientôt j’espère ! xavier.vallais@orange.fr tél : + 33 6 72 84 07 91 ou le 06 88 42 562 83 Une projection de qualité. Entrée Gratuite
Le gîte associatif de Baziège est fermé définitivement depuis le 30 novembre 2016. L’ACSJOccitanie a récemment aménagé un nouveau gîte qu’elle va gérer et qui va ouvrir ses portes à partir du 1er avril 2017 à l’adresse suivante : 8 chemin de la Tuilerie 31450 AYGUESVIVES. Les saisons d’accueil seront du 1er avril au 30 octobre (avec un hospitalier pour accueillir les pèlerins). Le gîte comportera, à l’ouverture : 8 couchages répartis dans deux chambres (une chambre de 3 lits et une de 5 lits). Le carnet de pèlerin (crédencial ou creancial) est obligatoire pour être hébergé. Les touristes voyageant sur les routes vers St-Jacques en voiture ne sont pas admis. Priorité est donnée aux marcheurs avant l’accueil des cyclistes. Nuitée à 15€. Tél. : 05 34 66 30 09.
texte proposé par Bernard et Fafa (Gite Ultreia)
Les gîtes d’étape (albergues):
À part les montagnards habitués aux refuges et les (anciens) routards qui connaissent les auberges de jeunesse, peu de gens connaissent les gîtes d’étape et leur fonctionnement.
Ils sont de trois types : communautaires (mairie, paroisse …), associatifs ou privés.
Seuls les gîtes de plus de 15 places sont soumis à certaines règles de sécurité et d’hygiène car considérés comme établissements recevant du public (EPR).
Les autres ne sont soumis qu’à une déclaration d’ouverture en mairie, la notion de gîte d’étape n’étant pas spécifiquement réglementée en France.
Les « donativos »:
Auberges plus fréquentes en Espagne qu’en France, dans le plus pur esprit du chemin, où chacun paie ce qu’il veut et ce qu’il peut. Devant les abus, de nombreux donativos annoncent maintenant « Donativo, minimum x Euros ». Très courus, ils fonctionnent sans réservation.
Les refuges (refugios):
Ceux que vous rencontrerez sur les chemins de St-Jacques ne sont rien d’autre que des gîtes d’étape. N’ont droit à l’appellation réglementée « refuge » que les gîtes d’étape qui ne sont pas accessibles par un moyen motorisé. Les vrais refuges sont soumis à une réglementation très stricte et ont par ailleurs l’obligation de mettre à disposition un abri clos et gratuit, accessible en permanence aux randonneurs.
Les gîtes (casas rurales):
Meublés privés autonomes, déclarés en mairie, en général proposés à la location touristique pour une semaine… En période creuse, certains gîtes acceptent des locations ou des hébergements pour une nuit.
Les chambres d’hôtes, chambre chez l’habitant, chambre à la ferme, Bed and Breakfast… (habitaciones)
Comme le nom l’indique, une chambre avec éventuellement sa salle de bains privative. Petit-déjeuner en général inclus dans le prix. Restent bien entendu encore, les hôtels, les campings et… la belle étoile ou la grange à foin (mais ne rêvez pas trop sur cette dernière solution…)
Réserver ou pas son hébergement?
Dans la tradition jacquaire, le pèlerin marche en fonction de ses envies et de ses capacités du moment ; ses étapes ne sont donc pas programmées à l’avance et la vraie liberté réside là ; vous ne la rencontrerez pas si vous êtes tenus, ou plutôt si vous vous êtes astreints à un tableau de marche. Imaginez par ailleurs, les rencontres qu’une telle gestion de l’instant procure. Alors oui, avancez comme il vous semble bon sur le chemin, arrêtez-vous quand vous le souhaitez, prenez votre temps, ne vous fixez pas la contrainte d’un but à atteindre, pour une fois que vous pouvez faire ce que vous voulez…
Bien entendu, cela suppose de ne pas faire porter son sac et de se voir contraint de temps en temps à être un peu imaginatif, voire audacieux certains soirs. Si les hébergements sont complets, n’hésitez pas à dévier votre chemin de quelques centaines de mètres, vous y trouverez souvent de bonnes volontés ravies de vous accueillir et souvent dans un esprit totalement désintéressé. N’hésitez pas à demander aux prêtres, si vous les trouvez…, quelles sont les familles de la paroisse susceptibles de recevoir un pèlerin. Sachez quitter les hordes et les chemins battus, cela fait aussi parfois beaucoup de bien…
Si vous réservez, ce qui est parfois préférable pour certaines étapes très courues, ne réservez qu’un seul hébergement et non pas, à 21, 26 et pourquoi pas si la forme y est à 31 kms du départ.
Le développement des « No show » (Ne se présente pas) est astronomique sur le Chemin et la gestion des places disponibles suite à de tels comportements devient complètement impossible, d’autant que bon nombre ne prennent même pas la peine de téléphoner pour annuler leur réservation. Pensez aux autres pèlerins qui se verront refuser des places qui resteront au final vides. Pensez aux hébergeurs qui ont préparé les repas, qui vous attendent et refusent, qui ne rempliront pas leur gîte… et ne vous dîtes pas « Ce n’est pas grave, avec tout ce qu’ils gagnent grâce au Chemin … », c’est très très loin d’être vrai …!
Si un tel phénomène continue à se développer, il n’y aura bientôt plus que des gîtes avec réservation obligatoire et règlement anticipé par Paypal ou autre… Que restera-t-il alors du Chemin ? Pensez-y !
Et puis, si vous avez réservé votre place il y a assez longtemps, n’hésitez pas à passer un petit coup de fil la veille ou le jour même pour bien confirmer votre arrivée, c’est souvent apprécié et représente pour vous une garantie supplémentaire.
FILM : Un Chemin de Compostelle Le vendredi 20 janvier 2017 à 20 h salle Jacques Brel à Montreuil-Juigné (49, Maine-et-Loire) (10 km au nord-ouest d’Angers) Cette projection d’une heure quarante sera suivie d’un échange avec le public. Je remercie la commune de Montreuil-Juigné pour son invitation. Si vous n’avez pas encore vu le film ou si vous souhaitez le revoir, pensez à réserver rapidement par mail ou par téléphone. Si vous pensez que des amis peuvent être intéressés, n’hésitez pas à faire suivre l’info. Un grand merci et à bientôt j’espère ! xavier.vallais arobase orange.fr tél : + 33 6 72 84 07 91 ou le 06 88 42 562 83 Une projection de qualité. Entrée Gratuite
Quelques règles fondamentales de la vie en gîte
– Avant tout, respect des hospitaliers et des règles du gîte (horaires …)
– En cas de réservation, informer au plus tôt le gîte si retard ou impossibilité de venir
– Laisser ses chaussures de marche, habits mouillés et bâtons à l’entrée
– Ne jamais poser son sac à dos sur le lit (contamination des punaises de lit)
– Occuper un seul lit sans éparpiller ses affaires sur d’autres.
– Ne prendre qu’un oreiller et qu’une couverture que l’on replie le matin.
– Partager l’eau chaude avec les autres, économiser l’électricité et le chauffage
comme à la maison.
– Éviter les crèmes, embrocations diverses, mercure au chrome, talc … sur les draps
– Laver son linge et ses chaussures dans les endroits prévus et non pas dans les lavabos
– Étendre son linge aux endroits équipés pour
– Faire sa vaisselle et ranger la cuisine
– Ne pas manger et boire dans les chambres
– À partir du couvre-feu, se déplacer et s’éclairer à la frontale
– En cas de départ matinal, préparer son sac la veille, le laisser à l’extérieur de la chambre, mettre son réveil sous l’oreiller
– Ne pas oublier le vieux dicton espagnol : « El cliente exige, el peregrino agradece. »
À suivre, bien d’autres thèmes possibles dans cette rubrique ouverte aux hospitaliers
Il n’y a pas si longtemps il était possible pour les pèlerins de rentrer dans les églises et cathédrales du Camino Frances sans payer. L’entrée dans l’église de Villalcazar de Sirga est payante depuis plusieurs années. DOMMAGE. L’entrée dans l’église Saint Martin à Fromista est payante depuis plusieurs années. DOMMAGE L’entrée dans l’église de Santo Domingo de la Calzada est maintenant payante. DOMMAGE.
L’entrée dans la cathédrale de Burgos est payante depuis plusieurs années (avec une réduction pour les pèlerins). DOMMAGE. L’entrée dans la cathédrale de Leon est payante: 6€/pers (sans réduction pour les pèlerins). Le Saint Sacrement en a été enlevé. Il est précisé dès l’entrée que c’est un lieu touristique et non un lieu de prières. La recette des entrées est considérable et fait l’objet d’articles dans la presse locale. DOMMAGE. DOMMAGE que des lieux de culte et de recueillement se transforment en musée à l’entrée payante. DOMMAGE d’autant plus que le Pape François a décidé que l’année 2016 serait l’année de la Miséricorde avec pour symbole fort l’ouverture de toutes les portes des lieux de culte.
La rédac avec l’aide d’André….
Cette nouvelle idiotie de la part des autorités concernant les jaloux du donativo m’incite à vous livrer mon sentiment en élargissant mon point de vue sur le Chemin en général.
Je suis en colère !
Rendons le Chemin aux Pèlerins ! (aux vrais)
Après le scandale de Saint-Privat-d’Allier, voici celui du Soulié ! Comme je l’ai écrit sur la pétition de soutien à ce gîte « donativo », on nous a volé notre Chemin ! Mais de quel droit des rapias peuvent-ils s’en prendre à des gens qui ne demandent qu’à rendre service, dépensant sans compter leur temps, hébergeant et nourrissant les pèlerins qui passent par là sans rien demander en retour si ce n’est qu’une participation à la hauteur des moyens de chacun ? De quel droit tout d’abord viennent-ils faire du commerce sur un chemin de pèlerinage s’ils ne savent pas ce qu’est la charité chrétienne ? Ils n’ont rien à y faire ! Les coquillards sont encore bien présents !
Par le passé, les pèlerins vivaient de partage ou d’aumônes, mangeaient ce qu’on leur donnait, dormaient où on voulait bien les recevoir, soit dans des auberges pour les plus fortunés, soit dans les établissements religieux, soit dans des granges (je me demande si les brins de paille étaient bien aux normes et de la taille réglementaire ?), soit à la belle étoile ce qui, par beau temps, est merveilleux pour suivre la voie lactée vers Santiago.
Et puis le commerce est arrivé, chacun voulant tirer profit du Chemin, les gîtes, les hôtels, les restaurants, les communes, les agences de voyage, la fédération des randonneurs du dimanche, chacun se voulant sur le chemin historique ce qui ne veut strictement rien dire ! Et quelle hypocrisie de la part de certaines associations jacquaires (Dieu merci, pas toutes) qui, de peur de perdre des « clients », crient haut et fort qu’il n’y a rien de religieux dans leur démarche !
Et la politique s’en mêle avec le « Chemin culturel de l’Europe ». Ont-ils honte de dire que c’est un Chemin chrétien ? Alors pourquoi marcher sur un chemin de pèlerinage, ne pas faire une randonnée vers Tataouine ou Fouillis-les-Oies au lieu d’encombrer le Chemin, et pourquoi ces gens-là vont-ils à la messe des pèlerins à Santiago si leur démarche n’a rien de religieux ? Bien sûr, certains diront qu’ils le font dans un but spirituel, pourquoi pas ? Mais c’est reconnaître intrinsèquement qu’il s’agit bien d’un chemin de pèlerinage où on peut partager ses idées et ses convictions si ce n’est ses croyances.
Et je ne parle pas des « petits sacs » ! Bien sûr il y a des personnes qui, pour des raisons de santé, ne peuvent pas porter leur sac et je les respecte, mais c’est heureusement une minorité, la majorité profite du chemin alors qu’elle ne le mérite pas et encombre bien souvent les gîtes pèlerins, mais la noria des taxis et des bus se nourrit aussi sur la bête et y trouve son compte !
Quand fera-t-on enfin la différence entre tourisme, randonnée et pèlerinage ?
Pour ma part, j’avais parcouru le Camino Francès en 2008 et j’avais trouvé à l’époque qu’il y avait bien des gens dont je ne comprenais pas ce qu’ils faisaient là à part profiter de l’intendance existante à la disposition des pèlerins (il est vrai que pour un touriste une albergue à 6 € c’est plus rentable qu’un hôtel étoilé) ; j’ai reparcouru ce Chemin cette année et je suis complètement écoeurée par le mercantilisme qui s’est encore accru et cette foule qui FAIT le Camino comme on FAIT les pyramides ou les États-Unis. Et en plus de prendre la place des pèlerins, ça marche en troupeaux et ça fait énormément de bruit.
Et je ne parle pas des innombrables bouquins où certains essayent de tirer profit de leur expérience plus ou moins objectivement et honnêtement, ça peut aussi rapporter des sous !
Bon, j’arrête de râler, en espérant que cet effet de mode va rapidement s’estomper, que les média de tout poil vont oublier le Chemin et que la paix et la sérénité pourront revenir bientôt sur ce cher pèlerinage.
Jacquairement vôtre,
Marie marie.gagneur arobase club-internet.fr
Gîte plus appartement sur le GR 65, Chemin du Puy, entre Cahors et Moissac. Pour fixer un rendez-vous, tél. : 05 63 29 11 85 ou port. : 06 85 31 71 31
Site www.lesfiguiers-lauzerte.com
michel.reversat@wanadoo.fr
À VENDRE Gîte 6 place sur la voie d’Arles (Aude) Pour des raisons personnelles, je mets ma maison équipée pour l’accueil de six pèlerins à vendre : une chambre partagée avec quatre lits et une chambre deux lits + sanitaire non privatif. Coin cuisine, jardin et terrasse. À 1,2 km du GR653, entre Castres et Toulouse. Contact La Passeur-elle 04 68 23 17 71
lambchris arobase orange.fr
Le gîte du Pèlerin Saint-Jacques, au Puy-en-Velay, accueillera les pèlerins du 1er avril au 15 octobre 2017.
Situé à 100 mètres de la cathédrale, il dispose de 27 lits en petits dortoirs et box. Il fonctionne selon le principe de la libre participation aux frais. Pour être hospitalier, il faut avoir fait tout ou une bonne partie du chemin, être adhérent d’une association jacquaire, être en forme physique et morale. Il faut aussi accepter de respecter le règlement des hospitaliers de ce gîte et s’engager, pendant une période de 10 jours consécutifs.
Pour plus de précisions, vous devez consulter le site de l’ARA : www. amis-st-jacques.org, onglet hospitalité, à partir de début décembre pour récupérer la fiche d’inscription à envoyer avant le 15/01/2017 à : COSTE Christiane (cf. ses données sur le site à l’onglet hospitalité). Si vous êtes hospitalier(e) pour la première fois, au Puy-en-Velay, il vous sera demandé de participer à une session de préparation à l’hospitalité. Inscription à la session de préparation à l’hospitalité au Puy-en-Velay en mars 2017
La commission hospitalité de l’Association Rhône-Alpes des Amis de Saint-Jacques organise en mars 2017, pour la neuvième année consécutive, une session de préparation à l’hospitalité pour les futurs hospitaliers. Cette session est ouverte aux personnes qui seront hospitalières au Puy-en-Velay ou ailleurs en France, mais aussi en Espagne. Elle aura lieu du lundi 27 mars à 18 h au jeudi 30 mars 2017 à 16 h. Les séances sont bâties autour de 5 axes de travail / réflexion : la fonction d’hospitalité, les aspects historiques et culturels du Chemin de Saint-Jacques de Compostelle, le patrimoine historique et religieux spécifique au Puy-en-Velay, une réflexion spirituelle sur l’hospitalité et les conduites à tenir en cas de problèmes sanitaires ou de sécurité. Pour suivre cette session il est nécessaire d’avoir fait le chemin, du moins en grande partie. Le prix demandé à chaque participant pour suivre la session est de 60 euros (hébergement, repas, location de salles, visites, etc.).
Si vous êtes intéressé(e) : vous devez consulter le site de l’ARA : www.amis-st-jacques.org, onglet hospitalité, à partir de début décembre 2016 pour récupérer la fiche d’inscription à renvoyer avant le 15/01/2017 à Christiane COSTE
(cf ses données sur le site à l’onglet hospitalité).
À Lourdes dans les Hautes-Pyrénées, le Centre Jacquaire situé au 16, boulevard de la Grotte, cherche des bénévoles pour la saison 2017, l’accueil est ouvert du mois d’avril au 31 octobre ; les heures d’ouverture sont de 9h à 19h. Les bénévoles sont logés gratuitement dans un studio seul ou en couple pour un séjour minimum d’une semaine, s’adresser à Daniel au 06.30.17.86.82
Le gîte COMPOSTELA à Montréal-du-Gers organise sa session 2017 pour l’Espagne* et la France (l’accueil et sa tradition, les attitudes et le travail de l’hospitalier, la description des lieux d’accueil en France et en Espagne), les vendredi 24 mars (soir), samedi 25 mars et dimanche 26 mars 2017. Renseignements et inscriptions auprès de herve.haller@gmail.com
* les « hospitaleros voluntarios » demandent à avoir suivi ce type de session
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