CAMINO
N° 156 AOÛT 2015
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T.M.V. transport de pèlerins avec minibus 9 places.
Retour sur Conques, Figeac, Cahors, Moissac, Lectoure… Retour gares, aéroports.
Contactez Éric au 06.14.05.90.28 & 05.63.65.75.13
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Camino portugais
Le 21 mai 2014, Roland, Jacques et Alain se retrouvent à l’aéroport de Marseille pour un envol vers Lisbonne (Lisboa – LX – Lisboa cidade da tolerância), pour une durée de vol de deux heures. Arrivé au Portugal, il y a un décalage horaire de moins une heure.
Le lendemain, découverte de la ville en faisant usage d’un pass multitransport métro/bus/tramway valable 24 heures. Au programme : le port, le château St-Georges, la cathédrale, l’ascenseur de Santa Justa, la tour de Belém, la visite du mercado da Ribeira où nous achèterons quelques boîtes de sardines pour mettre au fond du sac… enfin le hasard du calendrier a voulu que nous assistions au défilé et à la présentation de la coupe d’Europe de football.
Le 23 mai à 6h30, le premier métro nous amène à la station Oriente qui se trouve sur l’emplacement de l’exposition universelle de 1998 et qui est le point de départ des 600 km du chemin.
Il y a un double balisage : flèche jaune (camino de Santiago) et flèche bleue (camino de Fatima). Au cours des premiers jours, la mer de paille et le fleuve Tage seront fréquemment en visuel. Première petite pluie, très bien pour roder l’équipement ! Premiers contacts avec la population qui s’exprime très souvent en français, pour nous c’est sympa ! Premier hébergement chez les bombeiros (casernes des pompiers) où il règne une ambiance conviviale très particulière.
Le lendemain, un autre type d’hébergement qui se répétera : la casa da miséricordia. Il s’agit d’établissements pour personnes dépendantes et nécessiteuses. Avec elles, nous partagerons donc simplement leur repas et dans une pièce servant habituellement de halte garderie pour des petits enfants, il sera mis à notre disposition quelques matelas. Jusqu’à la ville universitaire de Coimbra, les hébergements se répartiront entre bombeiros, casa da miséricordia, petits hôtels à prix modiques et hébergeurs privés. Par contre, sur ce tronçon, la marche sur le goudron sera souvent de mise. Il y aura quand même les parcours en longeant les digues du Tage, les quintas, les champs de tomates et les vignobles.
La gentillesse des habitants sera toujours au rendez-vous, c’est un des points forts de ce cheminement. Après l’effort de la marche, pour reprendre des forces, les repas régulièrement proposés seront très copieux et bien arrosés par ces délicieux vinho verde et vin de Porto qui sont un bon complément de fin de journée à l’eau copieusement ingurgitée tout au long du parcours. Fatima arrivera rapidement avec un superbe accueil au gîte des « pélerins » (au sens large du terme).
Pour FATIMA… ce qui est dit et ce qui s’est passé : François Marto (1908 – 1919) et sa soeur Jacinthe Marto (1910 – 1920) naquirent à Aljustrel, hameau de la paroisse de Fatima. En compagnie de leur cousine Lucie dos Santos (1907 – 2005), ils eurent la grâce de voir trois fois un ange et six fois la très sainte mère de Dieu qui les exhortèrent à la prière et à la mortification afin d’expier les péchés et d’obtenir la conversion des pécheurs et la paix dans le monde. Brûlant d’amour pour Dieu et les âmes, ils eurent une seule aspiration : prier et souffrir comme le leur avaient demandé l’ange et la Sainte Vierge.
Pour ceux qui le désirent, dans un esprit de communion, il y a sur l’esplanade de la Cova da Iria un chemin que l’on parcourt sur les genoux jusqu’à la chapelle des apparitions. À partir de Fonte Coberta, il y aura la traversée très agréable de quelques villages de campagne où le pèlerin est particulièrement bien attendu. En ce 31 mai 2014, le soleil et la chaleur sont au rendez-vous.
À l’entrée de la ville de Coimbra, le cloître « Rainha Santa Isabe » sera notre premier hébergement dans un albergue compostellan… mais à 19 heures nous sommes « cloîtrés » au sens réel du terme !
Au niveau gastronomie, nous sommes régalés par un juteux ARROZ COM MARISCOS qui s’apparente à une paëlla et où l’accompagnement du vinho verde blanc local fait merveille.
SANTIAGO est à 350 km
Les forêts d’eucalyptus, de pins et la culture du vignoble sur des arceaux (pour le vinho verde) font désormais partie du visuel quotidien.
À l’étape de Mealhada s’impose la dégustation de la spécialité du pays : le petit cochon de lait. Porto est tout proche, mais à Albergaria a Velha nous nous posons dans une residentiale qui a la particularité d’être un très vieil entrepôt à vin. Le souper sera pris au milieu des barriques qui délivrent un succulent nectar rouge rubis. Au cours de ce cheminement, à la vitesse des pas, l’on prend la mesure du désastre économique de ce pays.
Multitude de maisons à vendre et même parfois abandonnées. Nous avons l’occasion d’aborder ce sujet avec des personnes de rencontre. À leur contact, nous ne pouvons que nous dire que la France est un beau et bon pays.
La ville de Porto sera l’objet d’une halte touristique de 24 heures. Le pont Eiffel sur le Douro, la cathédrale, la librairie Lelloe Irmao qui fait partie des plus belles librairies du monde et qui aurait inspiré J.K. Rowling, la romancière de la saga Harry Potter, les azulejos de la gare de Sao Bento, le centre historique et la visite des caves de Porto (avec dégustation) occuperont pleinement cette journée.
Maintenant, le chemin devient un peu plus compostellan du fait de l’approche de la Galice. Les chemins de terre supplantent avantageusement le goudron. Ponts anciens, voies romaines, vieilles églises sont de la partie.
La ville de Barcelos se fait fort de nous conter l’histoire de son coq. Cette histoire, reproduite dans tous les guides touristiques, imprimée sur toutes sortes de supports, s’est évidemment diversifiée avec le temps en une foule de versions et de variantes. Mais nous pourront retenir celle-ci : une certaine fois à Barcelos, un homme fut condamné au gibet. Convaincu de son innocence et pour la prouver, il implora Notre Dame de faire un miracle. Et, pour dernier voeu, il demanda à être reçu par son juge. Celui-ci le reçut dans sa salle à manger ; le condamné, dans un inattendu défi à la Providence, voyant un coq braisé sur la table du juge, jura que le coq se lèverait et chanterait pour prouver son innocence. Aussitôt dit, aussitôt fait, le coq se leva en chantant. Cette légende est passée de génération en génération et le typique et bien connu « coq de Barcelos » est devenu ainsi un des symboles du Portugal. Il est symbole de foi, de justice et de bonne chance. Un restaurateur de cette ville aura la sympathique idée de nous faire déguster, de trois façons différentes, le bacalhau qui est le nom portugais de la morue.
À partir de Ponte de Lima, la structure des albergues devient plus imposante. Nous sommes dans la zone des 200 km de Santiago. Il faut commencer à composer avec la cohorte des jeunes gens, pour la plupart portugais et espagnols, qui ne font que cette fin de parcours afin d’obtenir la Compostella délivrée à Santiago. Valença, la ville fortifiée par Vauban, sera le lieu de passage du pont de Gustave Eiffel sur la rivière Minho pour rejoindre juste en face la ville de Tui en territoire Espagnol. Il faudra avancer nos montres d’une heure.
Redondela, Pontevedra où nous dégusterons le pulpo a la gallega cuisiné sur le bord du trottoir et Valga seront les dernières étapes avant l’arrivée finale sur l’esplanade de la basilique de Santiago de Compostelle. Ce 16 juin 2014, ensoleillé, marquera la séparation des trois pèlerins qui venaient de vivre ce superbe cheminement… qui comme à son habitude, a favorisé de très belles rencontres et permis de découvrir « à la vitesse des pas » de belles contrées.
Ultreïa Poret Alain
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Cher ami de toujours, après dix années passées à l’Accueil du Pèlerin de Saint-Jacques nous sommes appelés à d’autres services ailleurs et nous prenons la décision de mettre en vente notre bien à Saint-Privat d’Allier avec les aménagements et mobiliers pèlerins pour une possible reprise sans délai. Nous ne sommes pas dans l’urgence mais souhaitons communiquer un maximum autour de cette mise en vente :
http://www.pelemmaus.com/Vente-de-l-Hospitalite_a210.html
En toute amitié. Jean-Marc LUCIEN
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Je vends, cause double emploi, mon GPS Garmin Dakota 20, presque neuf, excellent état avec la carte Topo du grand Sud-Ouest. Acheté en mars 2015 à 289€, je le vends 180€ (à débattre) – frais de port compris
Merci par avance pour l’insertion.
Gérard Chemit gchemit.empreintes@gmail.com
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Bravo, bravo, bravo !!! (à propos de l’éditorial de camino dans le N° 154 de juin 2015), pour votre courage dans l’éditorial du numéro de juin. Sur tous les chemins, maintenant, c’est le « tourisme » qui fait la loi. Basta, assez de ces magouilles ! Bravo, encore bravo !!! Amitiés jacquaires. Bernard GAGNEUR
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Je cherche des infos concernant le Camino mozarabe depuis Malaga vers Mérida. Merci de me contacter ou me mettre en lien avec des personnes ayant déjà fait ce chemin.
roger.richoz@yahoo.fr ou 062493076. Merci
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Bonjour,
Comme tous les mois, je lis avec intérêt votre journal du Camino, je viens de lire votre article « Scandale sur la voie d’Arles ». J’ai fait cette voie en 2013, là, je rentre du pèlerinage du Puy-en-Velay à St-Guilhem-le-Désert, en passant par les gorges du Tarn, les gorges de la Jonte par les corniches… 350 km et 10050 mètres de dénivelé positif. Un ami est, lui, rentré il y a peu du chemin Français, Le Puy – Roncevaux… et nous faisait part de son étonnement par rapport à 2010, d’avantage de goudron… et de traversées de villages… Infos prises, et confirmées par la rencontre, lors de mon chemin, avec un responsable de la Fédération Française de Randonnée Pédestre, lors de leurs demandes de subventions auprès des conseils généraux, ces derniers y mettent une condition, que le tracé des chemins soit modifié pour faire passer randonneurs et pèlerins par ces villes et villages afin qu’ils s’y délestent de leurs deniers. Le caractère, de plus en plus commercial, est donc bien réel.
Cordialement. Jean-Marc DELATTRE
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Bonjour,
Entièrement d’accord avec vous (lire Camino N° 154 de juin 2015). J’ai fait le chemin d’Arles à Toulouse début mai et l’étape Gallargues – Montpellier est assez calamiteuse. Les ennuis de détournement de chemin commencent à l’entrée de Villetelle où plusieurs affichages informent le pèlerin. J’ai de suite compris qu’il y avait problème entre les associations jacquaires et le tracé du GR.
J’ai opté pour les coquilles jaune collées abondamment à la traversée du village. Celles-ci sont devenues très rapidement rares. Bref je me suis retrouvé sur l’ancien GR que j’ai suivi tant bien que mal. Les marquages étant en partie effacés.
J’ai longé très longtemps les travaux en bordure d’autoroute et j’ai retrouvé avec difficulté Vendargues. Arrivé ici, il m’a fallu retrouver le GR. C’est là que l’on voit que très peu de monde connaît sa ville. J’ai rejoint Montpellier sans encombres mais avec beaucoup de bitume. C’était le 1er mai et il n’y avait pas de bus. Pour Montpeyroux, c’est sans doute un très beau village, mais j’ai fait comme beaucoup, je l’ai court-circuité. J’ai constaté que beaucoup de pèlerins faisaient le choix de partir de Montpellier ce qui est dommage car la Camargue est très belle.
Continuez votre bulletin, on y apprend bien des choses utiles.
Cordialement. Guy Balme
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Laurence et Patrice CASTEX ainsi que leur fille Julia, pèlerins à vélo sur la voie du Puy en août 2013 entre Condom et St-Jean-Pied-de-Port et en juillet 2014 entre Le Puy et Figeac vous font part de l’ouverture de leur gîte en centre-ville d’Eauze. Deux chambres partagées : une de cinq lits et une de quatre lits (non superposés). Cuisine toute équipée à disposition des pèlerins. Deux salles d’eau privatives et deux WC séparés. Dans quartier calme, face à la chapelle St-Jacques tout juste rénovée et son jardin. Au plaisir de vous accueillir ou de vous revoir. gitecastex@orange.fr 05 62 09 72 84
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IN MEMORIAM
Nous apprenons ce jeudi 23 juillet, avant-veille de la Saint-Jacques, le retour vers le ciel de M. Philippe Duhalde (Bayonne). Pèlerin-marcheur infatigable, plein d’humour, attentif aux autres et avec un caractère bien trempé aussi, Philippe ne se laissait pas mener par le bout du nez et par les modes de ce monde. Il aimait le Camino parce que « sur le Chemin les gens savent se parler et se respectent, et si on n’est pas d’accord on en parle pour ne pas avoir de regret plus tard ».
Il avait parcouru son premier Camino en 2001 et comme beaucoup d’entre nous il avait fini par tomber dans la marmite de potion magique…
Il a donc parcouru tous les chemins vers Compostelle en France, en Espagne et au Portugal… Il a été mes yeux pour la partie « grand sud » de la voie de Vézelay durant l’été 2014 et il était même reparti avec Marie-Jo sur le Camino del Norte durant le mois d’avril et mai 2015… Ce fut son dernier Camino, mais se sachant malade il avait insisté pour faire ce qu’il aimait et respecter son engagement… Âgé de 58 ans, il a été victime d’un cancer du poumon (amiante sur son lieu de travail). Ses obsèques ont été célébrées le mardi 29 juillet 2015 en l’église du Saint-Esprit de Bayonne.
Espérons maintenant que saint Jacques aime la moto et le Chemin parce que là-haut, Philippe va sans doute lui faire longtemps « la causette » de tous ces bons moments de vie passés sur les sentiers. François LEPÈRE
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J’ai lu à plusieurs reprises des témoignages de pèlerins mécontents à divers titres de l’accueil dans les gîtes, du comportement des autres pèlerins, etc. Je souhaite simplement apporter mon témoignage, dans l’espoir d’élargir leur point de vue. Je vous laisse juge de le publier ou non. Je suis parti de chez moi, à Genève, il y a 10 ans, en ne sachant pas exactement pourquoi, sinon que depuis longtemps, j’avais envie de voir où un chemin mène, lorsqu’il disparaît du regard dans la forêt ou derrière une colline, et ceci jusqu’à ce qu’il s’arrête pour de bon. C’est pourquoi d’ailleurs, je suis allé jusqu’à Fisterra (la première vision de l’océan un jour avant d’arriver à Fisterra !).
J’ai eu la chance de pouvoir bénéficier d’un congé sabbatique qui m’a permis de faire ce chemin en une fois. Comme tous les autres pèlerins, j’ai rencontré des gens et des paysages extraordinaires, marché sur des chemins merveilleux… et d’autres qui l’étaient nettement moins ! J’ai eu un mètre de neige au sommet de l’Aubrac (un 20 avril !) et, une semaine plus tard, je mourais de chaud en arrivant dans le Quercy.
Ce n’est qu’au bout d’un mois environ que j’ai vraiment compris pourquoi j’étais parti : moi qui ai toujours besoin de tout prévoir, que ma journée soit « bétonnée », planifiée, en sachant ce qui va m’arriver, j’ai dû accepter l’imprévu de chaque jour. Ça m’a obligé à apprendre la souplesse, l’adaptation au quotidien et l’acceptation de ce qui se présentait à moi, de prendre chaque événement, agréable ou non, comme un cadeau de la vie. Et j’ai pu le faire, en réalisant que le chemin est à l’image de ma vie, avec ses hauts et ses bas, et que c’est bien ainsi. En arrivant au bout du chemin, au pied du phare, je ne pouvais pas aller plus loin, c’était la fin du chemin. En même temps, ma vie s’ouvrait à 360°, à l’image de l’océan devant mes yeux. Comme finalement, je n’ai fait que la moitié du chemin, à ma retraite, je compte faire le chemin du retour. Jean-Marc Perrin jeanmarcperrin@yahoo.fr
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Faits divers….
Un ressortissant allemand, pèlerin de Saint-Jacques de Compostelle, passait la nuit sur le parvis de l’église de Lézignan hier. Vers 3 heures du matin, trois jeunes individus se présentent à lui et se font passer pour des policiers en lui demandant ses papiers. Sur la défensive, il refuse et demande aux « faux policiers » de lui présenter leurs papiers. Les trois hommes s’en prennent à la victime physiquement, en lui portant des coups.
Celle-ci, qui pratique les arts martiaux, se défend et met en fuite les trois individus, qui repartent à bord d’un Renault Scénic ancien modèle de couleur vert. Malgré les recherches, le véhicule n’a pas été retrouvé. Une enquête de la gendarmerie est en cours.
En savoir plus : http://www.ladepeche.fr/article/2015/07/24/2149119-pelerin-saint-jacques-fait-fuir-3-fauxpoliciers-infligeant-prises.html#EdWxE3sIMG5Wz5Jl.99
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Maison à vendre à St-Alban-sur-Limagnole (voie du Puy-en-Velay)
Depuis 2008, la Maison du Pèlerin accueille les marcheurs. Aujourd’hui, nous souhaitons passer la main à celui ou celle qui fera vivre le gîte après notre départ. Nous souhaitons pérenniser ce lieu dans l’esprit positif du Chemin. De vous dépendra l’énergie qui s’y maintiendra. Ce gîte accueille 13 personnes actuellement en 3 chambres, il peut être exploité tel qu’il est ou modifié à votre idée (grand potentiel). Un jardin, quelques dépendances, et un appartement indépendant complètent le lieu (300 m²). Idéalement situé sur le Chemin, proche de toutes commodités, référencé dans les guides connus dans le monde entier ! Vous accueillerez 30 à 40 pays différents par saison. Merci de nous contacter pour toute question au 04.66.45.74.33.
Prix proposé : 211 000 euros (envoi de photos possible). Conviendrait aussi pour associations ou grandes familles.
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Bonjour (suite à votre article sur la voie d’Arles, Camino N° 154 de juin 2015),
Pour avoir pratiqué divers chemins jacquaires en France et en Espagne, le problème n’est pas nouveau. En matière de balisage, suivant la nature et le classement du chemin, les compétences, les objectifs ou les finalités ne sont pas les mêmes. Dans les Landes, département traversé par les 4 principales voies (plus de 400 km), le problème a été résolu dans le cadre d’une convention partenariale intervenue entre le Département et la société Landaise des Amis de Saint-Jacques qui fixe « la règle du jeu ».
Si les itinéraires jacquaires peuvent être communs avec des GR, ils font l’objet d’une signalétique spécifique qui peut compléter celles des autres, GR, Randonnées Locales, Voies Vertes etc, ou qui identifie un tracé spécifique du chemin jacquaire. Cette signalisation simplifiée et discrète (normalisée), en place depuis plusieurs années, semble satisfaire les pèlerins qui traversent notre département. Une des spécificités du chemin est de conduire au plus court et au plus sûr, les pèlerins à Santiago…
Amicalement
André DUBERNET, Président de la Société Landaise des Amis de Saint-Jacques et d’Études Compostellanes
www.compostelle-landes.org
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Merci pour le bulletin Camino que je viens de recevoir : toujours aussi intéressant, il est vrai qu’on ne sort pas « intacts » d’un parcours du Chemin et que dans l’ensemble les émotions partagées souvent sont les mêmes. Merci aussi de dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas….
À ce propos, j’aimerais vous faire part de mon sentiment sur votre article concernant la voie d’Arles ; ceci n’est absolument pas exceptionnel, j’ai déjà parcouru avec mon mari six voies différentes (Le Puy/Pampelune – le Camino Francès – le Baztan – le Norte+le Primitivo – le Norte+la Costa – le Camino Portugais) et nous avons, à chaque fois, tant en France qu’en Espagne, trouvé des parcours qui ne nous semblaient pas logiques par rapport à notre but MAIS, habitués à la randonnée, nous avions notre botte secrète : une carte ! et avant de démarrer une étape, on vérifiait toujours par où « ils » voulaient nous faire passer. Notre libre arbitre nous a souvent fait gagner des kilomètres ! Des « puristes » nous ont souvent dit « mais vous ne prenez pas le chemin officiel ! », ce à quoi on répondait « c’est quoi le chemin officiel ? » Les anciens pèlerins partaient de chez eux, ça en faisait beaucoup des chemins officiels !
Vous me direz aussi, ça fait du poids en plus ; mais là aussi j’ai un truc, je découpe sur une carte la partie qui m’intéresse, ce qui se réduit à quelques grammes. Dom Ernesto à Guëmes sur le Camino del Norte nous a dit : « la beauté du Camino c’est de trouver son chemin et d’être créatifs »… À méditer… Marie Gagneur
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En septembre et octobre 2015, Nadine et Dominique (femme) avons parcouru la via francigena d’Aoste à Rome. En chemin nous avons fait connaissance de Chantal et Michèle. Michèle a fait plusieurs chutes, exténuée elle a pleuré lorsqu’elle fut obligée à dormir dans une caravane. Chantal nous a envoyé ses voeux 2015 sans noter son adresse, elle m’avait donné ses coordonnées mais je les ai perdues. Je sais qu’elles ne sont pas de la même région, qu’elles se sont rencontrées sur le chemin de Compostelle, et se retrouvent chaque année pour faire un bout de chemin ensemble. Si vous les connaissez, qu’elles nous fassent signe
janade@free.fr Merci. Nadine
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Exposition sur la voie de Vézelay
L’exposition « Des Chemins vers Compostelle à l’Itinéraire Culturel Européen » est présentée du 26 juin au 26 septembre 2015 à la médiathèque Albert-Camus d’Issoudun (Indre). Issoudun est une halte sur l’itinéraire pèlerin de la voie de Vézelay par Bourges vers Saint-Jacques-de-Compostelle.
Cette exposition retrace l’histoire du pèlerinage de Compostelle, évoque la magie des légendes et esquisse la silhouette intemporelle du cheminant. Elle rend compte de l’évolution du pèlerinage et de la revitalisation actuelle de ces itinéraires comme lieux de mémoire. Elle met en perspective cet itinéraire culturel européen, site du patrimoine mondial, grâce à des cartes, des chronologies, des graphiques, et par de courts témoignages inspirés. Proposée par l’ACIR. Entrée libre.
Médiathèque Albert-Camus, avenue de Bel-Air 36100 ISSOUDUN Tel : 02 54 21 61 43
mediatheque@issoundun.fr
Exposition sur la voie de Puy-en-Velay
Sur la voie du Puy-en-Velay vers Saint-Jacques-de-Compostelle, vous pouvez découvrir l’exposition photographique « Itinéraire Bis ». Elle est présentée à l’office de tourisme de Saint-Alban-sur-Limagnole, en Lozère du 18 juin au 22 septembre 2015. L’exposition relate en un parcours d’images et de paroles le caractère humain du pèlerinage. 34 panneaux dessinent l’univers quotidien des hôtes, ceux qui accueillent, ceux qui témoignent d’années d’hospitalité aux haltes situées le long des 1700 kilomètres entre Le Puy-en-Velay et Saint-Jacques-de-Compostelle. Proposée par l’ACIR et réalisée par Tita Riou et Alexa Brunet.
Entrée libre.
http://www.ot-saint-alban-sur-limagnole.fr
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L’ACIR Compostelle, installée à Toulouse, fête cette année ses 25 ans ! Pour l’occasion, l’association fait peau neuve : nouveau logo et nouveau site Internet !
Sur notre site www.chemins-compostelle.com, vous pourrez retrouver : la présentation des itinéraires en France et en Espagne, des informations pratiques, des informations historiques et patrimoniales, les services dans les communes haltes, l’actualité culturelle, un annuaire des hébergements des itinéraires, une lettre d’informations, la credencial … Et si vous partagez nos valeurs, vous pourrez désormais nous soutenir en faisant un don déductible de vos impôts.
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2008 / 2015… Déjà 7 ans que saint Augustin avait guidé mes pas à l’Auberge de l’Escargot à Uhart-Mixe. Je suis arrivé à l’Escargot, avec une tendinite au pied gauche, j’avais privilégié la variante, car, c’était plus court, pour la douleur… J’y suis resté 7 jours, et, reparti en forme, pour continuer le Chemin jusqu’a Santiago et Fisterra. Je voudrais profiter du Bulletin Camino, pour remercier, encourager, encenser, congratuler, embrasser, la famille Duhalde, Antoinette, Arno, deux personnages du Chemin, hors du commun, ils font partei des étoiles du Chemin. Mettre en avant le remarquable travail de la kiné… Sara. Donner le bonjour à l’hospitalier Jean-Pierre. Comme le Chemin est toujours en nous, cela fait du bien de l’exprimer… Cordialement. Athos
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Lepère éditions, 13 Le Bourg, 27270 Grand-Camp, www.lepere-editions.com
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