CAMINO
N° 155 JUILLET 2015
bulletinCamino@aol.com
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T.M.V. transport de pèlerins avec minibus 9 places.
Retour sur Conques, Figeac, Cahors, Moissac, Lectoure… Retour gares, aéroports.
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Amis lecteurs de Camino, oyez bien !
Ce n’est pas tous les jours que nous commençons un numéro de Camino en partenariat avec le journal Les Zoreilles par une diatribe en bonne et due forme. Ordinairement nos pages sont réservées aux témoignages de bonheur que ramènent les pèlerins de leur Chemin. Mais nous ne pouvions demeurer indifférents à l’événement qui vient de secouer le village de Saint-Privat-d’Allier, à une étape du Puy, voici quelques jours, et plus spécialement l’hébergement « Emmaüs » tenu par Marie et Jean-Marc Lucien.
Pour donner plus de force à cet article, nous avons décidé avec notre collègue JacquesClouteau de le faire paraître à la fois dans les Zoreilles et dans Camino.
Nombreux sont les pèlerins à s’être arrêtés en cet endroit depuis son ouverture, il y a dix années, à y avoir trouvé chaleur, hospitalité et gentillesse, bonne table et bon feu. Cet hébergement se veut chrétien et applique depuis le début la règle du donativo, ou libre participation. Chacun, en partant, laisse la somme qu’il souhaite dans une petite boîte discrètement placée.
Cette manière de donner l’hospitalité n’a pas été du goût de tout le monde dans le village (comme en d’autres endroits du GR 65), et certains hébergements, ils se reconnaîtront sans avoir besoin de les citer, ont multiplié les chaussetrappes pour tenter d’éliminer cette « concurrence déloyale ». Comme si la Croix-Rouge faisait concurrence aux médecins… La justice s’en mêlant, un jugement fut rendu en 2004 par la cour d’appel de Poitiers, puis en 2009 par le tribunal de grande instance de Rodez, qui dédouanait totalement les accueils en libre participation de toute accusation de travail au noir ou de concurrence déloyale.
Mais les imbéciles ont la tête dure et la rancune tenace. Alors que la situation semblait à peu près calme, voici que Jean-Marc Lucien fut convoqué par la gendarmerie de Bains le 16 juin pour y être auditionné afin d’y répondre des chefs d’inculpation d’escroquerie, travail dissimulé, pratique commerciale trompeuse, publicité mensongère, ventes de boissons alcooliques entre 22h et 8h sans formation, ouverture d’un bar sans autorisation, atteinte à la propriété intellectuelle, etc… Ne manque plus à la panoplie du stupide que la tenue d’un lupanar et la vente d’armes de guerre…
À peine arrivé à la gendarmerie, l’officier-enquêteur a placé Jean-Marc en garde à vue… Heureusement, celui-ci avait pris la précaution de venir avec son avocat. Ils apprennent alors que cette enquête est diligentée suite à une plainte de la Communauté d’agglomération du Puy. S’en suit durant cinq heures un interrogatoire totalement décousu où se mélangent en un salmigondis gluant d’accusations hautement folkloriques. Par exemple que les balises en coquille de la variante de Saint-Joseph ont été posées afin de faire de la publicité pour l’accueil Emmaüs (la preuve, ce sont des coquilles…), que le site webcompostela est une pompe à finances pour vendre des produits dangereux et receler des sommes non déclarées, que le guide des Haltes chrétiennes cite l’accueil Emmaüs, preuve incontestable de publicité interdite (et pourtant quoi de plus anodin pour un guide des Haltes chrétiennes que de citer une halte chrétienne…). Jean-Marc, extrêmement rigoureux en comptabilité, apporte la preuve comptable de chacune des entrées et sorties d’argent, le tout ayant été dûment déclaré à l’administration des impôts.
Après signature du procès-verbal, l’officier-enquêteur annonce qu’il va effectuer une perquisition au domicile du criminel afin d’y découvrir les preuves incontestables de la gigantesque escroquerie. Sur place, n’ayant bien entendu rien trouvé, à part un accueil de pèlerins, il décide de poser les scellés sur les lits. Vous avez bien lu : en 2015, un officier de police judiciaire s’en va poser autour de chaque matelas, dans un accueil du chemin de Saint-Jacques, sa petite ficelle et son cachet de cire, avec l’argent de nos impôts, afin que cesse incontinent ce trouble gravissime à l’ordre public. Heureusement que le ridicule ne tue plus…
L’enquête transmise au procureur de la république du Puy, monsieur Louvier, étant truffée d’approximations et d’inexactitudes, va peut-être faire pschitt, d’autant qu’en droit français il est impossible de juger une seconde fois la même affaire. Cette histoire d’accueils donativo ayant déjà été jugée en 2004 et en 2009, on va peut-être s’acheminer vers un non-lieu qui honorerait la justice française. Sauf si le procureur décide de charger la barque avec l’ouverture de cabaret nocturne pour pèlerins en goguette…
Il est une question à poser à ceux qui ont initié un tel branle-bas, et notamment au président de la Communauté d’agglomération du Puy, monsieur Michel Joubert : quelle mouche vous a piqué ? Qu’est-ce qui vous a pris d’aller attaquer ainsi un honnête hébergement du Chemin, qui s’emploie depuis dix ans à donner aux pèlerins une image plus fraternelle de la route qui mène à Saint-Jacques ? En quoi certains accueils, d’un simple point de vue éthique (puisque judiciairement l’affaire est close) n’auraient-ils pas le droit absolu de dépasser la notion d’argent ? Est-ce que le mot Liberté possède encore un sens pour vous ? En bref de quoi vous mêlez-vous ?
Quoi qu’il en soit, des centaines de pèlerins se sont levés pour clamer leur indignation. Une pétition a déjà circulé, et les courriels de soutien et d’amitié ont crépité chez Marie et Jean-Marc depuis quelques jours. Même s’ils décident de partir, écoeurés par cet acharnement, il importe de continuer à leur apporter notre sympathie.
Cette affaire concerne tout le monde :
– les pèlerins en premier, qui ont le droit du choix de leur hébergement.
– les hébergeurs, auxquels on déniera un jour toute liberté d’établissement.
Rappelons-nous la guerre récente entre hôtels et chambres d’hôtes… Ce qu’on ose faire aujourd’hui à un petit accueil chrétien, on vous le fera demain au prétexte que l’eau de votre douche sera trop mouillée.
– les élus des communes riveraines, auxquels certaines structures technocratiques imposeront un jour leur propre vision du Chemin, et décideront qui a droit de s’y implanter.
Messieurs les justiciers de l’imaginaire, souvenez-vous que le chemin de Compostelle n’appartient à personne, sinon aux pèlerins qui le foulent en ce moment. Les infrastructures qui se sont créées sur l’itinéraire ces trente dernières années ont le droit d’exister et de prospérer, car elles apportent un réel service aux marcheurs, mais leur droit s’arrête là : elles n’ont pas à décider ce qui est bien ou mal pour le Chemin, qui a le droit de s’y établir et à quelles conditions. Et ce n’est pas aux élus de la république de décider ce qui sied aux pèlerins, mais aux pèlerins eux-mêmes.
Monsieur le procureur Louvier, monsieur le président Joubert, et monsieur l’adjudant-chef chargé de l’enquête, avez-vous marché sur le chemin de Saint-Jacques ? Sans doute non, car si vous n’aviez effectué ne serait-ce qu’une semaine sur ce beau chemin d’histoire, vous y auriez rencontré la fraternité et la bonté, bien loin de l’image que certains vous en ont donnée. Nous vous souhaitons cet été 2015, avant de boucler votre dossier, d’y aller traîner vos chaussures afin de voir ce qu’il est réellement. Petite note de sympathie : l’ancien président des Bâtonniers de France, ancien pèlerin et hospitalier bénévole, a demandé à être inculpé pour complicité de tous les chefs d’accusation précités, puisqu’ayant scandaleusement profité du corpus delicti, lits, table et bouteilles…
L’adresse-courriel de Marie et Jean-Marc : jmlucien@pelemmaus.com
Jacques Clouteau (Zoreille) – François Lepère (Bulletin Camino)
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Je m’adresse à vous à propos de l’article d’Alfonso Méndez intitulé "Mobilisation sur le Camino del Norte", article paru dans le bulletin du camino N°152. J’ai bien compris qu’il s’agit de soutenir le Padre Ernesto de l’albergue de Güemes, car prochainement, et à la demande du gouvernement de Cantabrie, le camino del Norte ne passerait plus par Güemes. Alfonso Méndez donne trois adresses de messagerie pour réagir. Mais pourrait-il me préciser qui est derrière ces adresses ? S’agit-il de membres du gouvernement de Cantabrie ? Ou de l’UNESCO ? Ou d’une autre organisation ? Pourrait-il également (mais peut-être est-ce beaucoup demander) me fournir un courrier type de protestation rédigé en espagnol car je ne maîtrise absolument pas cette langue ?
Je souhaite vivement participer à cette mobilisation car, le 20 mai 2012, il a plu une grande partie de la journée sur la Cantabrie. Au bout de six heures de marche sous la pluie mes chaussures étaient pleines d’eau. J’étais seul sur le camino et à la recherche de l’albergue de Güemes. Je pensais m’être égaré quand j’ai fait la rencontre d’un pèlerin allemand qui m’a rassuré : l’étape était proche. À peine avions-nous franchi la porte de l’albergue du Padre Ernesto qu’un hospitalier, sans rien nous demander, nous a débarrassé de nos vêtements de pluie qu’il a mis à sécher devant la cheminée, nous a aidé à poser nos sacs, nous a assis à la table la plus proche du feu et nous a servi deux grandes assiettes de soupe bien chaude. Un régal ! Mille mercis au Padre Ernesto, à son université de la vie, ainsi qu’aux hospitaliers qui l’accompagnent avec tant de générosité !
Je lis (et conserve) le bulletin du Camino depuis le N° 108 d’août 2011. J’en apprécie son contenu (encarts publicitaires compris) qui, à sa façon, me ramène sur le chemin de Saint-Jacques. J’aime particulièrement les articles où les pèlerins partagent les expériences et émotions qu’ils ont vécues tout au long de leur cheminement. Avec joie quand je perçois combien le chemin peut nous faire grandir, et avec tristesse quand certains me semblent ne mettre en avant que des aspects négatifs : commercialisation du chemin, accueil pas toujours aussi chaleureux qu’espéré, fréquentation jugée comme excessive… etc. Même si, pour quelques semaines, le pèlerin se met (ou tente de se mettre) en retrait de ses soucis quotidiens, il n’en reste pas moins un homme ou une femme du vingt et unième siècle. L’Espagne subit une crise économique bien plus grave et plus longue que ce qui se vit en France. Il me semble tout à fait naturel que les Espagnols tirent une partie de leur subsistance d’un chemin qui traverse leur pays et, à titre personnel, j’apprécie d’apporter une modeste contribution à leur économie.
Quant à l’accueil parfois désagréable (mais c’est très exceptionnel) qu’on peut rencontrer certains jours et dans certains lieux, je ne le nie pas. Mais seuls les moments (eux, beaucoup plus nombreux) comme mon arrivée à Güemes sont restés dans ma mémoire. J’espère que ces pèlerins, dont j’entends les plaintes, ont vu également le soleil levant caresser le sommet des collines. J’espère qu’ils ont apprécié les paysages, les montagnes, les forêts traversées. J’espère qu’ils ont aimé la simplicité des nombreuses églises romanes comme la majesté des cathédrales gothiques de Burgos et de Léon. Je souhaite qu’ils aient eu des échanges profonds avec les compagnons rencontrés et qu’ils ont noué des amitiés durables avec d’autres pèlerins. Je pense que, comme moi, ils ont apprécié, après une longue journée de marche de trouver un toit, un lit, une table garnie qui leur ont apporté le réconfort et l’énergie nécessaire pour reprendre la route du lendemain. Quand de futurs pèlerins s’adressent à moi avant leur départ, je leur donne les traditionnels conseils sur le point du sac, la qualité des chaussures… etc. Mais je termine toujours par cette phrase :
« Réjouissez-vous chaque jour. Comme dans la vie quotidienne, certains événements peuvent vous gâcher la journée, mais n’attisez pas votre rancoeur et votre colère. Vous vivez une expérience exceptionnelle et peut-être unique dans votre vie. Ne la gâchez pas par votre mauvaise humeur, savourez-en chaque instant ! »
Luc DELASAUSSE. luc.delasausse@orange.fr
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Chaque être a son chemin, et le chemin de l’un n’est pas le chemin de l’autre mais tous les chemins sont dans LE CHEMIN.
1721 kms, 44 jours pour atteindre le champ des étoiles. C’est la voie de Tours que j’ai empruntée. Aller à Compostelle ! Pour montrer à deux proches que la vie est belle et mérite d’être vécue mais aussi un rêve d’enfance… Prier, écouter, partager, donner, recevoir, mais aussi tout voir, sentir, peindre dans sa tête les images, imprimer les souvenirs…
Non sans avoir éveillé l’inquiétude de mon entourage, départ le 14 mai 2014 avec Esteban, mon VTC, acheté la veille, un sac à dos avec le minimum de linge et de matériel, le camino frances à vélo, et un sac de couchage de montagne. Jamais égarée, jamais réservé et pourtant jamais refusée dans un gîte : tout est bien indiqué dans les guides.
Sur le chemin, pas d’obstacles, discuter, se raconter sa journée et faire des confidences qui resteront à tout jamais « dans le chemin »… On se tutoie, prénom, ville de départ : Mickey du Kentucky, Luan de Corée, etc… Partage aux repas ce qu’il a dans les sacs et quand c’est possible, la cuisine se fait en commun, dans la bonne humeur (souvenir inoubliable à Puente la Reina où la cuisine bourdonnait comme une ruche), la fatigue s’efface… Car fatigue est là, à vélo c’est le dos en S, trempé, ou brûlé par le soleil. L’accueil par les bénévoles est chaleureux. Les gîtes sont confortables ; je n’ai jamais dormi dans un endroit sale, et je n’ai pas été confrontée aux punaises de lits ou autre vermine. À Pons, un pèlerin a écrit dans le livre d’Or cette phrase : « Le vacancier exige, le pèlerin rend grâce»…
J’ai eu de la chance : je me suis sentie protégée tout le temps… Pas de crevaison, d’incident mécanique, une chute en Charentes, quelques hématomes, vite soignés dans une abbaye, coups de soleil sur le visage soignés par mes hôtes à Poitiers, des escarres et une bonne fièvre à Sarria. Ce fut dur, j’ai des fois pesté contre la pluie, le vent et le soleil, poussé mon vélo, épuisée, mais toujours une récompense en bout d’étape – une rencontre furtive avec un bel animal, un paysage magnifique, une soirée chaleureuse au gîte, le sourire d’un commerçant – qui vous redonne du baume au coeur. MERCI à tous ceux qui m’ont accueillie chez eux, accordé un moment pour parler, raconter leur histoire, qui mont gâtée, bichonnée, soignée… qui m’ont serrée dans leurs bras avant que je reprenne le chemin.
Cinquante uniques et enrichissantes rencontres : l’entraide spontanée, l’accueil des particuliers, un repas comme pour un soir de Noël, un fauteuil qui se pose dès mon arrivée après l’étape épuisante ! Combien de fois me suis-je vue proposer de l’eau, une barre énergétique, un bout de chemin ensemble, par d’autres cyclistes et toujours la question : no problem ? Que de petits cadeaux reçus: porte-clés, livres, images, gâteaux, porte-bonheur, graines de fleurs, gardés comme des trésors…
En échange d’un repas, Calou m’a demandé de prier à Saint-Jacques. À Taillebourg, Patricia m’a offert une barquette de fraises. Jonathan et Séverine à Amou, m’ont offert le souper. Je pourrais parler de cette religieuse au Pian Médoc, son sourire tellement radieux, lorsqu’elle m’a demandé si j’étais fatiguée, je lui ai dit non, pourtant usée par l’étape… repas prêt, une corbeille de douceur, des mots réconfortants, la disponibilité ; idem à Saint-Jean-d’Angély où on s’est inquiété pour moi et Gérard, qui m’a abritée de la pluie diluvienne dans l’église à Saint-Genis-de-Saintonge, chez les religieuses à Carrion de los Condes, Maria a pris soin de moi comme une maman ; toutes les rencontres m’ont touchée en plein coeur, enrichie, et Marcelino à Logroño, une « figure » du Camino, qui offre biscuits, fruits, images de Saint-Jacques… Exceptionnels : Karl et Déborah, à Villamayor del Rio. Elle, en fauteuil, avec assistance respiratoire, souriante, lui aux petits soins à chaque instant, un amour immense comme le ciel se dégage de ce couple qui marche le coeur en avant vers Compostelle… je pense à eux tous les jours… Jamais nous n’avons pensé à regarder la télé, et pas de portable à table, à part pour faire des photos ou échanger les coordonnées. Le partage pour le partage… Aller à l’essentiel, une autre façon de vivre…
Beauté époustouflante des paysages, l’odeur des prés, du romarin, du thym qui pousse à foison sur les flancs de montagne… 2000 photos uniques : campagnes somptueuses, des ponts romains, rivières, fleuves aux eaux limpides. La nature enchanteresse, du matin au soir, un tableau différent ; la montagne, lumineuse, parfumée, inondée de soleil, ou enveloppée de brume vaporeuse. J’ai roulé au-dessus des nuages à O Cebreiro ; la route bordée de genêts, contrastes de jaune et du bleu de la lavande, camaïeu de violet et de rose des bruyères ! Du Claude Monet à toucher des doigts ! J’ai admiré les villages de Galice. Cinq provinces traversées, cinq couleur de terre, qu’on retrouve sur les habitations comme à Sahagun ; en Navarre, l’ocre foncé, en Léon, le blanc laiteux, puis à Astorga, niché dans la roche, le jaune d’or, l’ocre terre de sienne… Superbes tableaux avec la végétation et les rios, tantôt filet d’eau, ou vifs et pleins.
Que d’églises et chapelles magnifiques, richesse d’architecture, de peintures, de sculptures, la cathédrale de Burgos, dentelle de pierre. Burgos est la plus belle ville que j’ai jamais vue de ma vie, la ville du Cid et celle de Léon, très belle, (elle abriterait le Graal ?) un régal ! Mais aussi le palais épiscopal à Astorga, l’histoire du champ des épées à Sahagun… etc.
La messe célébrée à O’Pedrouzo dont le choeur de l’église est une immense coquille Saint-Jacques, m’a émue… Le prêtre enjoué, moderne, souriant a eu une attention pour tous les pèlerins qui représentaient dix pays différents, à Burgos, deux évêques s’étaient déplacés pour accompagner le prêtre à la messe dite pour les pèlerins…
Après des semaines d’effort, après avoir affronté les éléments, l’épuisement, dernière borne du chemin : SANTIAGO. Le coeur éclate, le champ des étoiles est là, à portée de pédales… le rêve devient réalité. Regain ! Le coeur bat à cent à l’heure, les larmes sur les joues, on est heureux, on se sent léger. Encore quelques coups de pédales pour atteindre le pied de la cathédrale, mais deux kilomètres, une goutte d’eau !!
Consécration du pèlerinage : la messe des pèlerins dans la plus belle thébaïde du monde ! S’agenouiller devant le reliquaire de saint Jacques (s’agenouiller et ne pas faire la pause bruyante genre publicité, devant le reliquaire comme vu hélas…) apporter tout ce qu’on a à donner, à demander, donner l’accolade au saint apôtre, le remercier de nous avoir protégés tout le long du parcours, s’imprégner de ces lieux, uniques, magiques… Aller chercher la Compostela, le certificat le plus beau de notre vie, et enfin visiter cette ville et ses églises chargées d’histoire.
Oui, il y a un côté commercial en arrivant à Santiago. C’est un peu choquant de se voir « alpaguer » pour dormir ou renvoyer son matériel, mais il faut le voir en temps que « travail ». De plus, on est hébergé, nourri, quand même pour un prix modique !
De Compostelle, je suis revenue transformée, libérée, comme en état de grâce, sereine dans mon coeur et dans ma tête. Le chemin apprend à dire MERCI pour cette beauté, cette humanité, toute cette disponibilité qui nous sont offertes ! On transcende… C’est bien vrai, avant le chemin, on existe, après, on vit… Compostelle, un voyage inoubliable vers soi et vers les autres.
edwige.bournisien@laposte.net
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Maison à vendre à St Alban sur Limagnole (voie du Puy en Velay)
Depuis 2008, la Maison du Pèlerin accueille les marcheurs. Aujourd’hui, nous souhaitons passer la main à celui ou
celle qui fera vivre le gîte après notre départ. Nous souhaitons pérenniser ce lieu dans l’esprit positif du Chemin. De
vous dépendra l’énergie qui s’y maintiendra. Ce gîte accueille 13 personnes actuellement en 3 chambres, il peut être
exploité tel qu’il est ou modifié à votre idée (grand potentiel). Un jardin, quelques dépendances, et un appartement
indépendant complètent le lieu (300 m²). Idéalement situé sur le Chemin, proche de toutes commodités, référencé dans
les guides, connu dans le monde entier ! Vous accueillerez 30 à 40 pays différents par saison. Merci de nous contacter
pour toute question au 04.66.45.74.33. Prix proposé : 211 000 euros (envoi de photos possible). Conviendrait aussi
pour associations ou grandes familles.
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IDÉE POUR VOS LONGUES SOIRÉES D’ÉTÉ ! Fin de stock ! À saisir !
En 2006, 2007, 2008 et 2009, Le roman policier La 4ème Invention (500 pages !) était proposé au mois de décembre aux lecteurs de Camino. Les avis nombreux allaient souvent dans le même sens ! (voir site web noté en bas de cet article). Mais oh ! surprise… Un carton à été découvert perdu au milieu d’un entrepôt mal rangé… (mea culpa !) Il reste donc encore 9 exemplaires de ce polar. La rédaction de Camino souhaite s’en débarrasser au plus vite et vous le propose à des conditions extrêmement avantageuses. Ce roman policier est normalement vendu 20€ en librairie et 23€ par correspondance. Pour vous, lecteurs du Bulletin Camino, ce roman de 500 pages vous est proposé à 16€ frais de port compris… Attention il n’y a que 8 exemplaires disponibles. Les premiers arrivés seront les premiers servis. Règlement par chèque uniquement : Lepère éditions 13 Le Bourg 27270 Grand Camp (chèque de 16€, Lepère éditions)…
Plus d’infos sur http://www.lepolardecompostelle.eu/4inv3.htm
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A vendre : cause santé, ensemble immobilier dans ancien couvent de 1783, à 850 m dans le parc du Haut Languedoc, situé à 1h d’Albi, Castres, Bézier, Millau et 2h de Montpellier, sur le chemin de St-Jacques de Compostelle (GR 653) de la voie d’Arles. Bâtisse de 715m2 sur 1750m2+terrain de 3800m2 constructible, et composé de 2 chambres d’hôtes 3 épis gîte de France, un gîte de groupe (6 pers) 1 épi, 8 appartements locatifs (t2 t3 t4) région de lacs (lac de Laou8zas à km avec base de loisirs. Halte pèlerins et accueil touristique depuis 13 ans. Nous avons la marque parc ; notre site dans :
http://www.letapedesmenhirs.com/Pages/default.aspx
Commerces à 350m (boucherie, pharmacie, boulangerie, 2 épiceries, un tabac presse avec distributeur de billets, un café, un magasin d’objets d’art, une gendarmerie, les pompiers, un office du tourisme avec un musée des mégalithes, une poste qui va être bientôt gérée par la mairie ; il y a un médecin, un dentiste, des infirmières libérales, une maison de retraite, 2 salles des fêtes et un gîte communal. Il y a également une bibliothèque et un cinéma itinérant : cinécran. Le village compte environ 850 habitants.
Prix : 550 000 euros.
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À vendre (St-Sauvant, 86), maison de 180 m², avec jardinet et nombreuses dépendances en Sud Poitou au bord du GR 655, Voie de Tours vers Compostelle, accueil pèlerin possible : tranquilles@orange.fr
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De Compostelle à Shikoku
C’est grâce au témoignage d’une pèlerine que j’ai découvert le pèlerinage des 88 Temples Sacrés qui nous mène autour de la 4ème île principale du Japon. Enthousiaste, à mon retour, j’ai réalisé un diaporama qui a été présenté à différentes occasions : Japan Expo à Paris, actions solidaires suite à la catastrophe de Fukushima et récemment à Marseille invitée par l’APPC. Pèlerine au Pays du Soleil Levant, un livre relatant cette pérégrination, contenant beaucoup de photos couleurs, vient de paraître. Si cela vous intéresse vous pouvez me contacter. Christiane : ceramchris@free.fr
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Le Chemin de Madrid
Fin septembre 2014. Jacques et moi bouclons nos sacs à dos et repartons parcourir un chemin jacquaire. Cette année : le Camino de Madrid. Environ 350 kms de Madrid à Sahagún. Un peu de tourisme pour commencer. D’abord l’Escorial au nord de Madrid. Puis à Madrid : la Puerta del Sol, les musées, le Palais Royal, l’enchevêtrement des rues et ruelles qui conduisent à la Plaza Mayor et ailleurs. Oui, avant de commencer votre périple sur cette magnifique voie, passez deux ou trois jours à Madrid. Et puis prenez le chemin, droit vers le nord. Nous sommes dans la Sierra de Guadarrama. Ça grimpe et descend sans cesse. Nous progressons doucement. Nous sommes fatigués après une saison d’accueil de nombreux pèlerins chez nous. Et puis, marcher aux environs de 1200 mètres d’altitude nous change de nos sentiers de la Haute Lande quasiment au niveau de la mer. Pas de pèlerins mais de nombreux troupeaux de vaches qui paissent en liberté dans de vastes pâturages.
Après quelques étapes et la traversée de jolis villages, nous sommes à Cercedilla. Là les choses se corsent et c’est une marche de 36 kms dans la montagne qui nous attend jusqu’à Ségovie. Étape longue et difficile sans halte que nous avons parcourue… en train. Ségovie : nous prenons le temps de visiter cette magnifique ville célèbre pour son aqueduc romain et dominée par son Alcazar. En quittant la ville c’est la plaine immense. Puis, pendant trois ou quatre jours nous traverserons des bois de pins gemmés. Cette activité a été reprise par des jeunes ne trouvant pas de travail. Le chemin est de sable dur et l’odeur des pins délicieuse. Mais pour autant l’ambiance est très différente de celle de nos forêts landaises. Les pins, moins hauts et à l’écorce rouge, sont d’une autre essence. La végétation du sous-bois que l’on trouve chez nous (chênes, bruyères, fougères) est absente ici. Envolée notre fatigue des premiers jours ! Notre énergie retrouvée nous marchons avec joie, protégés du soleil par les pins. Partout nous recevons un accueil chaleureux et dans chaque village il y a une curiosité à découvrir.
Nous sommes maintenant en pleine Meseta. Un espace vide à perte de vue. Nous marchons sur des chemins de terre dans une vaste plaine plate labourée. Pas un arbre, pas un buisson, pas un oiseau. Terre, ciel, vent, lumière. En plein coeur de cette immensité nous nous sentons infiniment petits. Et puis la respiration s’amplifie et l’âme s’élargit sans pouvoir toucher les limites de cet espace de démesure. Que c’est bon ! Nous traversons quelques villages ramassés sur eux-mêmes pour résister au vent qui semble souffler en permanence. Simancas, magnifique ville perchée dominant le río Duero que nous franchissons sur le long pont du XIIIe siècle. Wamba, lieu possible de l’élection d’un roi du VIIe siècle qui portait ce nom. Peñaflor où nous n’avions pas prévu de nous arrêter mais où nous sommes invités à célébrer la fête de la Vierge du lieu. Banda, vin et gâteaux. Nous y rencontrons le maire qui nous conduit à la nouvelle albergue du village. Nous y resterons. Medina del Rio Seco et les galeries de bois de la rue principale où nous nous régalons de churros sublimes.
À cette saison le temps est très changeant, soleil chaud, vent froid, nuages denses… mais nous n’aurons à affronter qu’un seul jour de pluie. Ce jour-là, arrivés dégoulinants à Cuenca de Campos, nous sommes hébergés dans une albergue de tout confort. Au bar du coin nous trouverons les journaux nécessaires pour bourrer nos chaussures trempées. Dans ce bar, outre la patronne qui nous a préparé un délicieux repas et avec laquelle nous bavardons un bon moment, nous rencontrons un homme au large chapeau qui nous déclame Verlaine et Apollinaire ! Enfin, juste avant Sahagún, nous nous arrêterons à Santervás del Campo qui a vu naître Juan Ponce de León (1460-1521) conquistador, découvreur de la Floride et de Porto-Rico dont il fut le gouverneur.
Ce fut un chemin merveilleux loin de l’agitation et plus près de l’essentiel. Un chemin au coeur d’une Espagne qui vit au rythme des saisons, des fêtes ancestrales (à Coca, dans l’église, des femmes préparaient la fête des récoltes et avaient apporté des paniers débordants de produits de la région). Partout nous avons été très bien accueillis. Et nous rêvons déjà de notre prochaine marche !
Jacqueline Danigo – j.danigo@orange.fr
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Cher ami de toujours, après dix années passées à l’Accueil du Pèlerin de Saint-Jacques nous sommes appelés à d’autres services ailleurs et nous prenons la décision de mettre en vente notre bien à Saint-Privat d’Allier avec les aménagements et mobiliers pèlerins pour une possible reprise sans délai. Nous ne sommes pas dans l’urgence mais souhaitons communiquer un maximum autour de cette mise en vente :
http://www.pelemmaus.com/Vente-de-l-Hospitalite_a210.html
En toute amitié. Jean-Marc LUCIEN
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Voie de Tours : Amis pèlerins… vous pouvez venir passer de 8 à 15 jours en sud Poitou, pour assurer entre autres l’accueil des pèlerins de Saint-Jacques sur la via Turonensis dans le refuge familial de Saint-Sauvant (86, Vienne, à 30 mn au sud de Poitiers). Merci de nous dire vos disponibilités au 06 27 71 40 34.
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L’hospitalité sur les chemins de Saint-Jacques :
Louis Janin et le père Sébastien Ihidoy témoignent
Le 11 juin paraîtra un livre qui manquait à nos bibliothèques jacquaires, consacré à l’hospitalité sur les chemins de Saint-Jacques. Alors qu’elle fait souvent défaut dans nos sociétés, cette valeur est, de l’avis de tous les pèlerins, la plus emblématique de ce pèlerinage. Deux figures célèbres, qui lui ont consacré la plus grande partie de leur vie, racontent leur parcours unique.
Louis Janin, d’abord pèlerin puis hospitalier bénévole, a passé près de soixante années sur ces chemins. Le père Ihidoy a également accueilli à Navarrenx, dans les Pyrénées-Atlantiques, des milliers de pèlerins. Pour ces deux témoins, accueillir est une autre façon de pérégriner.
Cet ouvrage comprend également une liste des lieux où l’on peut devenir hospitalier pour une courte période, des annexes historiques et pratiques ainsi qu’un abécédaire de l’hospitalité jacquaire.
Louis Janin et P. Sébastien Ihidoy, L’hospitalité sur les chemins de Saint-Jacques, Le Passeur Editeur, 256 p., 19 euros
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Un forum à la croisée des chemins de pèlerinage de 7 à 77 ans… et plus !
Le 1er Forum des chemins de pèlerinage sera lancé au Forum 104 (104 rue de Vaugirard – 75006 Paris) le samedi 20 juin. Au programme : visite pédestre du Paris jacquaire, table ronde sur la spiritualité des différents chemins (avec François-Xavier Maigre, Olivier Lemire, Karen Guillorel et Édouard Cortès), stands, dédicaces, temps de méditation, bourse aux projets, buffet convivial.
Autre temps fort original : un atelier pour enfants (7-12 ans), qui comprendra une rencontre avec Céline Anaya Gautier et son fils Santiago, pèlerin de 8 ans, une marche méditative animée par Marie-Édith Laval et un parcours dessiné coordonné par Fabienne Sauvageot.
Deux films sont également proposés : le vendredi 19, en soirée, Compostelle, le chemin de la vie sera projeté en présence de son réalisateur, Freddy Mouchard ; et le samedi soir, Edouard Cortès présentera en avant-première son film Il était une voie – 3 enfants, un rêve et un âne : 1300 km sur les chemins de Rome.
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Pardons et chemins de pèlerinage en Bretagne : un livre de référence
Un livre vient de paraître sur les pardons et chemins de pèlerinage en Bretagne. C’est à Bernard Rio, journaliste et écrivain spécialisé dans le patrimoine et l’environnement, que nous le devons. De Locronan à Sainte-Anne-d’Auray, en passant par les pardons équestres, les pardons de la mer ou celui des motards, il décrit l’évolution de ces manifestations de la piété populaire, et il indique leur calendrier pour ceux qui veulent y assister. Les routes de pèlerinage sont également mises à l’honneur : les chemins de Saint-Jacques y sont particulièrement évoqués, tout comme ceux du Tro Breiz ou le sentier des trois abbayes de Brocéliande.
Assistant depuis de nombreuses années à la renaissance de ces chemins, Bernard Rio restitue d’un style alerte l’âme de cette Bretagne intérieure et nous invite à le suivre.
Bernard Rio, Sur les chemins des pardons et pèlerinages en Bretagne, Le Passeur Editeur, 368 p., 21 euros
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Une de mes étoiles sur El Camino.
15 juin 2014, arrivée au mythique O’Cebreiro, fatiguée mais si heureuse. À l’entrée de la charmante église romane Santa Maria, une affiche : à 16h, concert de Dane Johansen, violoncelliste. J’ai été tout à la fois ravie à l’écoute de suites de Bach, amusée à la vue de ce musicien si peu « classique » avec chaussures de rando aux pieds et short de marche. Intriguée, à la sortie de ce concert, j’ai appris que cet artiste américain, ayant étudié au conservatoire de Paris, avait entamé el Camino depuis St-Jean-Pied-de-Port, et voulait le poursuivre, violoncelle au dos jusqu’à Fisterra, en offrant un concert d’étape en étape*.
Une équipe l’accompagne pour prises de vues et de sons afin de produire un documentaire de ce Camino que je qualifie d’original. Les étapes de Dane correspondent aux miennes, aussi au fil des rencontres, un salut de tête, un sourire, un bonjour, un court dialogue s’établit. À Portomarin, après le concert du jour donné en la belle église, les pèlerins se retrouvent dans les cafés-restaurants de la place. J’y retrouve une bande d’amies et d’amis rencontrées le long du chemin et avec qui je partage les repas du soir et avec quelques-uns d’entre eux les dortoirs. Il avait fait très chaud, nous n’avions pas suivi le même parcours, nous étions heureux de nous retrouver. J’avais absolument voulu passer par le monastère bénédictin de Samos où d’ailleurs j’avais croisé, encore une fois, Dane. Pour mes nouveaux amis, j’y avais acheté une tablette de chocolat « monastique ».
Les jeunes Américains étaient à la table d’à côté. Notre groupe (quinqua-sexa, en majorité) avait la joie au coeur et une grande envie de rire… J’ai commencé à partager le chocolat, en offrir, bien sûr, à la table d’à côté et à chahuter Dane : lui disant qu’il y avait du magnésium, que ce serait bon pour la mémoire des notes, etc. qu’il fallait qu’il m’écoute car j’avais l’âge de sa mère et peut-être de sa grand-mère, etc. Cela a fini par une photo joyeuse et décontractée. El Camino a continué jusqu’à Santiago. Bises de Dane sur la place de l’Obradorio devant la cathédrale et avant le concert, il marque sur ma créanciale : « Merci » et signe. Je ne sais pas pourquoi a-t-il écrit « merci » mais je lui réponds « merci », car il a été étai une étoile musicale sur mon chemin des étoiles. Je ne pensais pas si bien dire… Mon Camino s’arrêtait à Santiago.
À mon retour, par curiosité, j’ai tapé sur le net « Dane Johansen ». Surprise ! J’ai bien rencontré une étoile : « Considéré comme l’un des plus grands violoncellistes de sa génération, Dane Johansen, s’exécute largement dans le monde entier en tant que soliste, musicien de chambre et en tant que membre du Quatuor à cordes Escher. Loué pour sa « courageuse virtuosité » et son « aplomb stupéfiant » par le New York Times et le New York Magazine », etc. Cela, par inculture musicale, je l’ignorais totalement et tant mieux car j’ai été totalement naturelle : cet artiste américain a été un inattendu compagnon de route, un joyeux moment de partage, une rencontre simple, un échange chaleureux de regards, une des étoiles de ce chemin qui fait que je l’aime tant. Cette année, je compte partir sur la Via de la Plata…
NPL * http://www.walktofisterra.com/project/ et blogs de Dane Johansen
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J’aimerais mettre un commentaire sur l’utilisation des créanciales dans votre prochain bulletin.
En effet, je travaille à un accueil pèlerin et vois trop régulièrement des pèlerins qui ont une utilisation particulière de leur créanciale : un tampon que sur les sites qu’ils choisissent (probablement la beauté du tampon).
Il serait bien que les personnes qui délivrent les créanciales expliquent que c’est un document qui doit recevoir le cachet du lieu où l’on fait étape (au moins), et non en faire un collector !!!!!!
De même que ceux qui apposent les cachets précisent à nouveau ceci lorsque l’on voit que le « pèlerin » dit avoir parcouru 100 km à pied sans aucun cachet lisible !!!! C’est une remarque qui fera un peu revenir à la vraie démarche de pèlerinage.
Pierrette Perreau
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Je suis journaliste pour l’émission TF1 Reportages diffusée le samedi vers 13h. Je réalise un sujet, dans lequel je recherche des pèlerins qui effectuent le pèlerinage de Compostelle, en sac à dos et tentes. Des personnes qui campent dans la nature. Si vous pouvez faire passer le message autour de vous ou si vous connaissez des pèlerins qui correspondent, n’hésitez pas à me contacter svp, ou à leur donner mes coordonnées.
Mickael Beurdouche 06 63 51 72 19 mbeurdouche@gmail.com
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Associations jacquaires : Camino est ouvert à toutes vos annonces, et c’est gratuit. Envoyez nous vos textes 6 semaines avant la parution (et non pas 2 jours avant !) vous serez ainsi sûr qu’elle sera publiée. Vous toucherez ainsi 23 000 abonnés à Camino… Profitez en puisque c’est gratuit, gratis, free !
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Lepère éditions, 13 Le Bourg, 27270 Grand-Camp, www.lepere-editions.com
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