CAMINO
N° 153 MAI 2015
bulletinCamino@aol.com
« Il vaut mieux suivre le bon chemin en boitant que le mauvais, d’un pas ferme » (saint Augustin).
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T.M.V. transport de pèlerins avec minibus 9 places.
Retour sur Conques, Figeac, Cahors, Moissac, Lectoure… Retour gares, aéroports.
Contactez Éric au 06.14.05.90.28 & 05.63.65.75.13
www.midi-voyage.com & contact@midi-voyage.com
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Le gîte l’Ancien Carmel de Moissac recherche hospitaliers : mi-mai, août et octobre.
Tél : 05 63 04 62 21 ou accueil-cafmoissac@wanadoo.fr
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A vendre : cause santé, ensemble immobilier dans ancien couvent de 1783, à 850 m dans le parc du Haut Languedoc, situé à 1h d’Albi, Castres, Bézier, Millau et 2h de Montpellier, sur le chemin de St-Jacques de Compostelle (GR 653) de la voie d’Arles. Bâtisse de 715m2 sur 1750m2+terrain de 3800m2 constructible, et composé de 2 chambres d’hôtes 3 épis gîte de France, un gîte de groupe (6 pers) 1 épi, 8 appartements locatifs (t2 t3 t4) région de lacs (lac de Laouzas à 8 km avec base de loisirs. Halte pèlerins et accueil touristique depuis 13 ans. Nous avons la marque parc ; notre site dans :
http://www.letapedesmenhirs.com/Pages/default.aspx
Commerces à 350m (boucherie, pharmacie, boulangerie, 2 épiceries, un tabac presse avec distributeur de billets, un café, un magasin d’objets d’art, une gendarmerie, les pompiers, un office du tourisme avec un musée des mégalithes, une poste qui va être bientôt gérée par la mairie ; il y a un médecin, un dentiste, des infirmières libérales, une maison de retraite, 2 salles des fêtes et un gîte communal. Il y a également une bibliothèque et un cinéma itinérant : cinécran. Le village compte environ 850 habitants.
Prix : 550 000 euros.
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Cens : Au Moyen Age, redevance payée par des roturiers à leur Seigneur ! Merci à M. X pour son courriel !
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A vendre magnifique gîte d’étape et de séjour, dans le Pays Basque, à OSTABAT, au carrefour des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, du Puy-en-Velay, de Vézelay, de Tours, à deux pas du Piémont Pyrénéen, avec une très bonne fréquentation, bon rendement. Se trouve à 20 km de Saint-Jean-Pied-de-Port, 28 km de la frontière espagnole. A une très belle capacité d’accueil, est labellisé Gîtes de France 3 épis. 33 places réparties en 6 chambres avec SDE et WC privatifs soit 19 personnes et 2 petits dortoirs de 6 et 8 personnes. Ainsi qu’une superbe terrasse tout le long du bâtiment, qui surplombe toute la vallée. Un coin de jardin détente avec un jacuzzi 6 places, transats faces aux Pyrénées, pour « massages » après la randonnée. À 25 mètres, très belle villa basque sur 3 niveaux :
Au RDC 3 chambres avec SDE et WC ; au 1er : logement avec 3 chambres, cuisine, SAM, bureau, SDB, 2 WC, entrée-bureau, avec cheminée-insert + climatisation réversible par aérothermie. Au 2e, meublé de tourisme pour 4 personnes labellisé clévacances 2 épis. Le tout avec environ 6000 m2 de terrain.
Le gîte et la maison surplombent le village, qui est à 1 km. On y trouve un multiservice-boulangerie, 2 auberges, 1 maison de l’enfance un centre de formation agricole, le siège de l’AOP OSSAU IRATY, 22 bureaux d’associations diverses en milieu rural, installés fraîchement dans les locaux flambants neufs à la mairie. 2 kinés, maçon, peintre, plombier. À 3 km une école primaire publique, et une école basque (ikastola) de la maternelle à la fin du collège. 1 docteur, pharmacie, kiné. À 14 km, grandes surfaces, lycées, hôpital, maison de retraite… Vallée rurale très dynamique.
Notre téléphone : 05 59 37 81 10 ou 06 72 73 78 56
site : www.gites64.com/ostabat-compostelle
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Refuge familial Saint-Sauvant (86), voie de Tours, cherche hospitaliers en Sud-Poitou sur la Voie de Tours vers Compostelle : tranquilles@orange.fr
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Bonjour à tous et un très grand merci pour ce journal qui nous permet de revivre le camino. Nous habitons Dunkerque et après avoir fait le chemin du Puy à St-Jacques, nous souhaitons partir de chez nous pour rejoindre Vézelay. Merci à ceux qui peuvent nous donner des renseignements sur le chemin à prendre, des adresses ou autres… merci.
Une petite réflexion : être sur le camino est une chance extraordinaire, découvrir la vie, la nature, la simplicité, se sentir léger et se décharger de tout ce qui peut nous encombrer… un bonheur à l’état pur.
A. CHARLET marc.charlet5@wanadoo.fr
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Tout débuta au Puy-en-Velay, c’était en 2008
Nous, Christa, Laurence et moi, novices en hospitalité, abordions ce gîte tout juste ouvert. Il n’était pas connu, pas cité dans les guides et fut donc peu fréquenté durant notre séjour.
Le Puy, nous y avons attendu tant d’hypothétiques pèlerins !
Malgré tout j’y ai connu ma part d’émotions :
– C’était cette jeune femme arrivant de Genève, épuisée par l’isolement qu’elle avait subi sur le chemin. Cette solitude non désirée l’ayant profondément affectée.
– C’était ces deux hommes sur le départ, avec des sacs horriblement lourds, reconnaissants de les avoir aidés à se délester de tant de choses inutiles.
– C’était ce petit bout de femme de 70 ans avec une volonté de fer. Elle venait de Leipzig seule.
– C’était cette jeune femme avec un petit chat comme seule richesse affective, à qui nous avons dû refuser le gîte, mais qu’au lendemain nous avons copieusement nourrie.
– Et ça a été aussi ce monsieur très arrogant et fier de lui d’avoir terminé son périple et à qui, malicieusement, nous avons glissé une grosse pierre dans son sac… en souvenir !
Le Puy a été une découverte et une mise à l’épreuve. La présence de l’hospitalier, chaleureuse et accompagnatrice, s’accomplissait surtout dans la gestion de la peur qui se manifestait chez le pèlerin qui se mettait en route avec son vécu et ses espérances.
Puis est venue l’expérience d’une petite structure chez les soeurs à Moissac. J’ai trouvé là davantage de ce qui correspondait à mes besoins, c’est-à-dire la possibilité d’être à l’écoute du pèlerin dans son vécu, ses ressentis, puisqu’il avait déjà bien cheminé. Si au Puy c’était l’angoisse de l’inconnu qu’il fallait calmer et surtout répondre à des questionnements matériels bien naturels, à Moissac c’était un ami, un frère qui me parlait.
C’est trois ans après Le Puy que nous nous sommes retrouvées avec Christa pour accueillir au couvent du Malet à St-Côme-d’Olt. C’est un lieu magique avec une forte puissance de paix et de sérénité. Le passage des pèlerins n’a pas été important et ils étaient mêlés à des groupes divers que le couvent accueille. C’était à nous de faire comprendre par notre présence que cet endroit n’était pas que de l’hôtellerie.
Au Malet, ce qui m’a le plus touchée, c’était l’émerveillement des pèlerins quand ils découvraient leur chambre avec des draps dans les lits, la salle de bain individuelle avec de confortables serviettes de toilette. Il est certain que l’Aubrac les avait bien dépouillés et transformés en pèlerins.
L’année passée, avec une autre amie, nous avons assuré l’accueil à La Côte-St-André durant une semaine. Nous y avons reçu essentiellement des étrangers non francophones car dans le village il y a des accueils jacquaires. Dans ce gîte, les repas sont préparés par les hospitaliers et les pèlerins, fatigués de leurs longues marches journalières, goûtaient avec plaisir notre prise en charge totale.
Et puis cette année-là, avec Christa nous nous sommes retrouvées à Salamanque sur la Via de la Plata. Merveilleuse ville au riche passé. Les pèlerins, pour beaucoup, sont cyclistes. Ils ont pratiquement tous déjà connu le Camino Francès. Un tiers seulement sont espagnols et il n’y a pas ce foisonnement de nationalités, le chemin reste très européen. Nous devions faire observer des règles d’hygiène sévères, car le gîte avait eu une invasion de punaises. Tout un savoir-faire, parfois très diplomatique, nous revenait à nous, les hospitalières, afin que les directives soient respectées.
L’année passée c’est l’Italie qui cette fois nous a accueillies, à Valpromaro petit village perdu en Toscane, sur la Via Francigena. Un gîte s’est ouvert depuis deux ans, depuis le Grand St Bernard, c’est le premier accueil avec hospitaliers. Les pèlerins y trouvent une écoute car même si peu s’y arrêtent pour dormir, la porte grande ouverte, toute la journée, les invite à un petit temps de repos et de partage autour d’une boisson.
Durant ces périodes d’hospitalité, les journées s’écoulent dans l’apaisement.
Les matins sont consacrés à la mise en ordre du gîte puis nous avons du temps à nous pour nous familiariser avec les lieux, avec les gens du coin.
Quand les pèlerins arrivent, tout est centré sur eux, leur confort, l’aide pour la prochaine étape, l’écoute de leurs joies, leurs peines…l’accueil !
Et demain ?…Rome ? Jérusalem ?
Marthe marthe_brunet@yahoo.fr
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Mon chemin et la liberté !!!! Quand j’ai dit à une amie, en lui tendant ma main ouverte : tope là, Catherine, je pars à Saint-Jacques, je n’avais pas la moindre idée de ce à quoi je m’engageais. Du chemin, je n’avais jamais entendu parler à tel point que je n’avais même pas pensé qu’il s’agissait d’aller aussi en Espagne. Et pourtant trois mois plus tard, moi qui n’avais jamais marché, je suis partie du Puy pour le voyage de ma Vie.
75 jours de marche et 7 années plus tard, si je parle de chemin de liberté, c’est parce qu’aujourd’hui j’ai conscience d’avoir fait un choix qui, ce jour-là, s’est imposé à moi. J’ai choisi, c’est-à-dire que j’ai utilisé mon libre arbitre : quand je dis que cela s’est imposé à moi, vous entendez bien que lorsque Catherine, mon amie, m’a dit : cette année, je te verrais bien aller à Saint- Jacques, ce fut comme une évidence, cette petite voix intérieure qui se manifeste, chose à laquelle je n’avais jamais prêté attention, prise dans le tourbillon de la vie. Il m’arrive fréquemment de dire qu’en quelque sorte, ce jour-là, j’ai donné le feu vert à mes guides, pour m’accompagner alors qu’en réalité, ils étaient là au quotidien, et je n’en avais pas conscience. (C’est vraiment sur le chemin que j’ai pris conscience du fait que j’étais « guidée », « accompagnée »). J’ai juste choisi de suivre la voie qu’ils m’indiquaient, que mon âme souhaitait que je suive. Pour moi, c’est cela ma Liberté, mon pouvoir de dire Oui à celle que Je Suis, de prendre Mon chemin de Vie. Pour lire davantage sur mes témoignages, retrouvez-moi sur mon blog :
lumiereduchemin.com
Maria Loire lespetitesmainsdelalumiere@gmail.com
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Un nouveau récit sur les chemins de Saint-Jacques : Dis maman, c’est encore loin Compostelle ?
Une nouveauté au rayon des libraires : le récit de la photographe Céline Anaya Gautier, qui vient d’accomplir le chemin de Saint-Jacques avec son fils de 7 ans.
Franco-péruvienne, Céline avait dit à son fils Santiago qu’il était un jeune guerrier des Andes, descendant direct des Quechuas, et qu’il devrait un jour choisir un rite initiatique pour devenir un petit homme. À 7 ans, Santiago déclare : « Maman, je veux aller sur mon chemin, le chemin de Santiago de Compostela ! » C’est ainsi que le 22 juin 2014 débute leur périple de 1200 km vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Entre jeux, rencontres, expériences spirituelles, disputes et fous rires, le fils apprend que sa mère ne sait pas tout, et la mère découvre un fils qui grandit trop vite. Dis maman, c’est encore loin Compostelle ?, de Céline Anaya Gautier, Le Passeur Editeur, 464 p., 22 euros (parution le 4 mai)
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Shikoku, le « Compostelle japonais » : un livre et une conférence
• Après avoir marché sur les chemins de Saint-Jacques, Marie-Édith Laval a effectué à pied le pèlerinage de Shikoku, surnommé le « Compostelle japonais ». Sur ce trajet de 1 200 kilomètres, elle a vécu des moments intenses de partage, d’émerveillement et d’épreuves. Une pérégrination tant géographique qu’intérieure, qu’elle raconte dans un récit plein d’enthousiasme, préfacé par Bernard Ollivier et accompagné d’une annexe pratique. Comme une feuille de thé à Shikoku.
Sur les chemins sacrés du Japon, de Marie-Édith Laval, Le Passeur Editeur, 288 p., 19,50 euros (parution le 13 mai)
• Pour fêter la sortie de cet ouvrage, elle donnera une conférence (avec projection de photos) le jeudi 28 mai au Forum 104 (104 rue de Vaugirard – 75006 Paris), organisée par Les Amis de Chemins d’étoiles. Cette conférence aura lieu de 20h à 22h15, mais Marie-Édith Laval se tiendra disponible dès 19 h pour échanger avec les personnes intéressées par ce chemin et pour dédicacer son livre. (Participation aux frais : 5 euros.)
Rens. : E-mail : itinera@club-internet.fr – Tél. : 06 82 75 99 38
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C’est par un article d’Alfonso Méndez, dans une très célèbre revue électronique « CAMINO », que j’ai appris cette triste nouvelle. Le « Padre Ernesto » va être écarté du CAMINO DEL NORTE, lui que tous les pèlerins connaissent et qui passe sa vie pour le bonheur des pèlerins de toutes nationalités et croyances ! Lui qui est la gentillesse même et chez qui j’ai séjourné à deux reprises.
Le redécoupage du chemin, avec une volonté touristique et économique ?), au détriment du bien-être et du bonheur de ceux qui parcourent ce chemin. C’est bien triste, messieurs, de voir de telles choses. Revoyez votre décision, revoyez-la vite ! Elle ne peut que faire perdre beaucoup d’attrait à cette portion du CAMINO.
Cela serait une décision catastrophique ! Dans l’espoir que ma prière soit entendue de vous, je demeure, Messieurs, très courtoisement vôtre
Bernard GAGNEUR, 61 BIS, bd Clemenceau 59510-HEM, France bernard.gagneur@club-internet.fr
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Comment croissent les organisations spirituelles. « Comment conserver un pagne »
Un gourou fut si impressionné par les progrès spirituels de son disciple qu’il jugea qu’il n’avait plus besoin de direction et le laissa à lui-même dans une petite hutte au bord d’une rivière.
Tous les matins, après ses ablutions, le disciple suspendait son pagne sur la corde à sécher. C’était son unique bien ! Un jour, à sa grande consternation, il découvrit que les rats l’avaient tout déchiqueté. Il dut donc en mendier un autre des villageois. Quand les rats eurent percé des trous dans celui-ci également, il se procura un chat. Fini les difficultés avec les rats, mais en plus de sa propre nourriture, il lui fallait aussi mendier du lait.
« Trop compliquée cette mendicité, pensa-t-il, et trop onéreuse pour les villageois : je vais garder une vache. » Une fois la vache acquise, il lui fallut mendier du fourrage. « II serait plus simple de cultiver autour de ma hutte » pensa-t-il.
Mais cela aussi se révéla compliqué, car il ne restait plus grand temps pour la méditation. Alors, il engagea des cultivateurs pour s’occuper de la terre à sa place. Or, superviser les cultivateurs devint tout un boulot : il épousa donc une femme qui partageait sa besogne. Bientôt, évidemment, il fut l’un des hommes les plus riches du village.
Plusieurs années plus tard, le gourou vint à passer par là et fut surpris d’y découvrir une somptueuse demeure où se trouvait autrefois une hutte. Il demanda à l’un des serviteurs : « N’est-ce pas ici l’endroit où l’un de mes amis disciples vivait ? » Avant même de recevoir une réponse, il vit apparaître le disciple en personne : « Qu’est-ce que ça veut dire, tout ça, mon fils ? » demanda le gourou.
« Vous ne me croirez pas, monsieur, dit l’autre, mais c’était la seule manière de conserver mon pagne ! »
Anthony De Mello in Dieu est là, dehors
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LIVRE : LES VIERGES DU CHEMIN FRANÇAIS DE SAINT-JACQUES DE COMPOSTELLE (de Roncevaux à Compostelle)
La Vierge Marie a toujours été vénérée aux côtés de Saint Jacques, sur les chemins de Compostelle. Le Camino francés, le plus ancien itinéraire, recèle un trésor de statues parfois très anciennes, dans les grandes cathédrales, ou les petites chapelles (ermitas) au bord du « Chemin ». L’abbé Bernès, ordonné prêtre en 1944, accomplit son premier pèlerinage en 1961. Il entame des recherches sur le Chemin et son riche patrimoine. L’abbé Bernès est ainsi connu pour avoir publié en 1971 le premier guide moderne du Chemin de Saint-Jacques en Espagne, communément appelé « Le Bernès », sur ce chemin pas encore balisé. Le carnet de route de son pèlerinage, Carnet de route d’un pionnier, n’est publié qu’en 2011. En 2012 paraît son livre Les Ponts du Chemin de Saint-Jacques. Aujourd’hui, le livre sur Les Vierges sur le Chemin de Compostelle vient compléter ses travaux sur le patrimoine jacquaire.
BON DE COMMANDE à retourner à Madame Marie-Françoise MIGEOT La Salasse 32700 LECTOURE. Je désire
commander le(s) livre(s) de l’abbé Bernès : Les Vierges du chemin de Compostelle : 12 € + 3€ de frais de port.
Renseignements auprès de : Marie- Françoise MIGEOT, 05 62 68 79 29 migeotbmf@alsatis.net ou M. Daniel SEGURA, 05 62 68 58 49 danielsegura32@gmail.com
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Lepère éditions, 13 Le Bourg, 27270 Grand-Camp, www.lepere-editions.com
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