Bulletin Camino avril 2016

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CAMINO

164 AVRIL 2016
bulletinCamino@aol.com
« Il vaut mieux suivre le bon chemin en boitant que le mauvais, d’un pas ferme » (saint Augustin).

Retrouvez les éditions Lepère au…
SALON DU LIVE DE VOYAGE
À SABLE SUR SARTHE (72, Pays de Loire)
Le DIMANCHE 24 AVRIL 2016
« Salon du livre de voyages »
Hôtel de ville, place Raphaël Elyzé,
Salle G. Mention
De 10h à 16h (buvette)
www.sable-sur-livres.com
10h–18h entrée gratuite, venez nous retrouver !

Une petite vidéo courte (3 mn) pour la promotion du "camino" en Vendômois, incontestablement une belle région authentique et une association jacquaire dynamique : https://youtu.be/szu6UC7xVYA

Pour Marcel… l’Alsacien
J’ai parcouru un premier tronçon du Piémont pyrénéen. J’avais choisi le chemin d’Arles mais à partir de St-Pons, j’ai rejoint le Piémont depuis Carcassonne. Le chemin est peu fréquenté (on m’a parlé de 200/300 pèlerins.) Ce qui à mes yeux fait son charme ; mais avec comme corolaire, un balisage irrégulier, parfois fantaisiste. Mais on est rarement en difficulté. L’hébergement est possible mais en devant varier les possibilités : accueil pèlerin, gîte communaux voire même chambre d’hôtes. J’y suis allé en mars (je me suis arrêté à St-Bertrand-de-Comminges) et ai trouvé les conditions idéales pour la marche. Donc avril peut être du même acabit. Matinée fraîche, bel après-midi.
Je n’ai pas encore l’habitude d’autres chemins mais je recommanderai volontiers le Piémont pour sa tranquillité, l’hospitalité des gens, la beauté du parcours (un peu vallonné) et quelques curiosités. Je poursuivrai le chemin dans deux mois à partir de St-Bertrand mais je rejoindrai la côte atlantique et le Norte. Bien à vous et bon chemin.
Jean-Marie jmbbocket arobase hotmail.fr

Loin du calme bucolique du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, Paris fut une étape importante pour les pèlerins du Moyen Age qui venaient du nord de l’Europe pour se rendre sur le tombeau de l’apôtre. Les pèlerins qui traversaient Paris y trouvaient un lieu de réconfort, les malades un secours et un abri. De nombreux édifices dédiés à saint Jacques sont bâtis au XIe siècle mais peu de ces bâtiments sont visibles aujourd’hui.

Ce pèlerinage connaît une croissance extraordinaire à l’époque où les moines de Cluny encourageaient les fidèles pour favoriser la reconquête chrétienne en terres espagnoles occupées par les Maures. Les pèlerins arrivaient à Paris par la porte Saint-Denis dite « porte des peintres » et poursuivaient vers l’église Saint-Jacques-de-la-Boucherie construite en 1060 au coeur du quartier de la Grande Boucherie qui conservait les précieuses reliques de l’apôtre, un doigt, une dent et une côte. Depuis cinq siècles, la tour Saint-Jacques construite en 1509 trône aujourd’hui au milieu du premier jardin public de Paris aménagé au XIXe siècle. Lieux symbolique, ce sanctuaire était le point de ralliement et de départ de la via Turonensis.

La tour, élément prédominant aujourd’hui de la rive droite, était le clocher de l’église Saint-Jacques-de-la Boucherie de style gothique flamboyant. Elle constitue le seul vestige restant de l’église démontée pierre par pierre pendant la Révolution pour être vendue. Les pèlerins du Moyen Age traversaient la Seine pour rejoindre Notre-Dame et remontaient la rue Saint-Jacques, ancienne voie romaine et sans doute la plus vieille rue de Paris. En arrivant en haut de la rue Saint-Jacques, un hôpital les attendait, fondé en 1180, qui a donné son nom à l’église Saint-Jacques-du-Haut-Pas construite au XIIe siècle.

De ce Paris jacquaire médiéval à celui du Paris contemporain, il n’y a qu’un pas, j’ai essayé de débusquer les traces, coquilles, statues, vitraux encore visibles à ce jour.

C’est dans ce sens que j’ai réalisé un film « SAINT JACQUES in PARIS » que je vous présente sur Youtube.

https://www.youtube.com/watch?v=Zvmsz_6eJjI

A VENDRE en Midi-Pyrénées, sur la voie d’Arles

Dans un magnifique environnement boisé, gîte d’étape dans l’ancien hôtel du village. Situé sur la voie d’Arles, entre La Salvetat-sur-Agoût et Castres, au cœur du parc naturel régional du Haut-Languedoc (à 80 km de la mer). 370 pèlerins en 2015, nombreux travaux réalisés et réelle capacité d’extension.  Rens. : Jean-Claude Carré Tél. 05 63 50 39 86 / 06 37 30 86 15.

Micmac à Compostelle !!

On entend partout que le bureau des pèlerins de Saint-Jacques exigerait à partir de 2016 un seul carnet du pèlerin pour obetenir la Compostela ? Qu’en est-il réellement et pourquoi un tel « micmac à Compostelle » ?

À l’origine, la lettre de créance était un document que le pèlerin faisait tamponner jour après jour pour prouver sa condition de pèlerin en chemin vers un sanctuaire… Cette lettre qui pouvait être accompagnée d’un courrier de recommandation du curé de sa paroisse, permettait au pèlerin de bénéficier plus facilement de l’hébergement et du souper. Au fil des ans, l’archevêché de Saint-Jacques a souhaité faire une distinction entre pèlerin et simple randonneur… dans la délivrance du diplôme appelé Compostela. Pourquoi pas ? Et tout randonneur peut arriver en pèlerin, le contraire étant aussi vrai, mais finalement assez peu fréquent.

D’après nos informations (fiables), c’est surtout en Espagne que les relations archevêché-associations ne fonctionne plus du tout et se sont dégradées aux cours des années passées. Les uns voulant imposer aux autres tout un tas de choses futiles.

Le bureau des pèlerins voit surgir des crédenciales de toutes parts et de toutes origines mais surtout, chacun revendique une provenance plus ou moins officielle de ce document. Il faut savoir que sur les 250 000 pèlerins qui arrivent à Santiago, la proportion d’Espagnols est écrasante (autour de 80 %, chiffre presque constant depuis des années), et pour notre pays on comptait en 2014 seulement 9 000 Français arrivant à pied (minimum des 100 derniers kilomètres).

C’est cette anarchie de crédenciales espagnoles de toutes provenances que l’archevêché espagnol souhaite stopper. Et pour apaiser l’atmosphère, il serait donc question que chaque document espagnol soit référencé par un moyen (à trouver) et qui permette d’en vérifier (pour celles délivrées par les associations espagnoles accréditées) la provenance.

Pour les autres pays, Allemagne, Angleterre, Belgique, France, Italie, Luxembourg, etc… il semble que les autorités ecclésiastiques pensent qu’on ne fait pas 1500 ou 2000 kilomètres (et même 2500 km pour nos amis Belges, Allemands, et Italiens), sans une forte motivation spirituelle… reste juste à déterminer ce qu’est une bonne, une moyenne, ou une mauvaise motivation… spirituelle ! Comment lire dans le coeur des gens leur « niveau de foi » et à quel niveau faut-il être pour être « bien » selon « les critères divins et glorieux… » C’est la parabole du pharisien et du publicain (Luc 18, 9-14)…

Bref ! Souhaitons que tout cela s’apaise… Il me semblait depuis mes cours de caté il y a 30 ans que nous étions « tous fils et filles de Dieu » et qu’une vie belle et réussie est une vie dans laquelle on est tourné vers les autres, à l’écoute des uns et des autres pour vivre en paix les uns avec les autres. Chacun se fera son idée selon ses critères.

Nous essayons de poursuivre notre chemin vers notre étoile ! Ultreia !

François Lepère

Du dimanche 26 juillet au samedi 1er août 2015, nous avons marché en compagnie de Ludovic TOSOLINI d’Aumont-Aubrac à Conques. Nous savons qu’il est arrivé à Compostelle le 29 septembre. Nous souhaitons beaucoup avoir de ses nouvelles.
Dirk et Jean-Paul. jpol53guillaume arobase gmail.com

L’ancien Carmel de Moissac recherche des hospitaliers sur certaines périodes. Si cette belle expérience vous tente, contactez-les au plus vite au 05 63 04 62 21

Le retour du pèlerin… sur la voie de Vézelay

Marcher sur le Chemin de St-Jacques-de-Compostelle, c’est poser ses pieds sur ses pensées.
Mais que reste-t-il lorsque l’on a rangé son sac à la maison ?
Tant d’images, de rencontres, d’échanges, de partages, de prières sont encore et toujours gravés dans nos mémoires. Le Chemin est en nous, il nous habite. Le Chemin nous a pris et nous prendra encore.
Mais comment faire goûter le frisson des départs dans l’allégresse des matins silencieux ? Le soleil n’est jamais si beau que le jour où l’on se met en route.
Témoigner pour partager avec celui ou celle qui a déjà cheminé, avec ceux qui veulent vivre cette expérience unique, car ce qui rend ce Chemin extraordinaire, c’est son ordinaire.
Voilà pourquoi "Sur le Chemin de Compostelle – Partage- La voie de Vézelay" a été réalisé :
https://www.youtube.com/watch?v=JaJHNpXhw6A
Bon Chemin, Buen Camino.
Laurent et Annie, bordet_l arobase yahoo.fr

À propos de M. Louis Janin

2004 : Quatre jours de coma, trois mois de rétablissement, ma décision est prise, je rencontre mon directeur et lui demande trois mois de congés. Premier signe : il accepte. Ne me reste plus qu’à partir sur ce chemin que je parcours par petits bouts depuis 1990.
C’est là que je rencontre un ami du président de l’association jacquaire dont je suis membre : Louis Janin. C’est lui qui ma rassuré, m’a soutenu et m’a même adressé une longue lettre me recommandant des lieux, des amis. Ce courrier n’a pas quitté mon sac durant mon pèlerinage et m’a ouvert bien des portes. J’ai revu Louis quelquefois lors d’AG ou dans ses repaires espagnols. Dire qu’il était connu est bien en dessous de la vérité, il était la mémoire de ce chemin que nous aimons, celui des rencontres et du partage. Merci Louis et "buen Camino".
Patrick Vial 06 51 152 152

On recherche des hospitaliers, périodes hospitalières vacantes à l’Hospitalité Saint-Jacques, hospitalité Chrétienne d’Estaing (12), pour les périodes suivantes : du mercredi 27/04 au mercredi 11/05, du samedi 07/05 au samedi 21/05, du samedi 21/05 au samedi 04/06, du vendredi 10/06 au vendredi 24/06.
Contacter : 05 65 44 19 00. Attention, il faut savoir qu’être hospitalier c’est accepter d’aider les autres, de faire la vaisselle, préparer les repas, ranger… et passer aussi le balai quand les pèlerins sont partis de bon matin… c’est un service et comme tout service c’est transmettre des valeurs… à ceux qui mettent « leur pas dans ceux des anciens » qui ont façonné le Camino, la France et l’Europe Jacquaire… en avant ?

Message aux associations jacquaires, de France, de Navarre et du bout du monde…

Vous souhaitez passer une annonce dans Camino, vous avez raison car vous toucherez plus de 24 000 abonnés, mais vous devez ANTI-CI-PER vos annonces. Si vous attendez le tout dernier moment vous pouvez être sûr que votre texte sera refusé de façon systématique. En effet, « la rédac » de Camino demande que les textes soient envoyés au minimum 6 semaines avant leur parution. Exemple : pour une annonce dans le N° 166 (mai 2016), vos textes doivent nous parvenir avant le 15 mars 2016… Merci à tous

Je crois avoir toujours aimé marcher. Chaque pas est un mouvement vers l’avant, marcher c’est avancer, marcher c’est croire en soi, en ses possibilités.

Alsacien de Colmar, en 1998 je suis parti du Mont-Ste-Odile, proche de Strasbourg, pour rejoindre Le Puy-en-Velay suivre le GR65 et enfin arriver à Santiago que j’ai atteint en 97 jours. Cette belle aventure m’entraîna alors au Québec où j’ai ouvert mon entreprise.

Début 2015, un épuisement professionnel m’oblige à prendre du recul. Plus rien ne va et je me retrouve allongé aux urgences face à un médecin qui me dit de me reposer… Il est temps pour moi de me choisir, de m’autoriser à partir et de retrouver le pas du marcheur.

Un avion de Montréal à Paris, puis un autre pour Santiago. J’ai décidé de revenir de Compostelle !

Le 29 mars 2015, après avoir validé ma crédenciale auprès du bureau des pèlerins, je mets mes pas sur le chemin du retour, face aux autres, face à moi, dans une complexité ou toutes les symboliques m’interpellent.

Camino Frances, Voie du Piémont Pyrénéen jusqu’à Oloron puis Via Tolosana jusqu’à Arles, 1600 km et des rencontres incroyables, la mesure du temps, la connaissance de soi… Le GR653A, en direction de Menton et l’entrée en Italie. Je sais que je marche, je sais que je vais à Rome. La Via della Costa et quelques péripéties, dans les collines de la Ligurie, Gênes et sa traversée, les Cinq Terres, je rejoins la Via Francigena à Sarzana. D’ici j’accompagne les pèlerins et marcheurs qui vont à Rome ou je pose mon sac place St-Pierre après 2700 km…

Sortir de Rome n’est pas une évidence, pour aller en direction de Rieti (merci aux gentilles personnes en voiture qui m’ont aidé à y arriver)… Camino de Francesco sur 350 km de Rieti à Assise puis La Verna et les faubourgs de Florence. Quelques jours de repos. Je reprends la Via Francigena à l’envers, depuis Lucca pour remonter vers le nord de l’Italie, par Sarzana, Passo della Cize, Piacenza, Pavia, Ivrea et Aosta. L’ascension du Grand St-Bernard, me voilà en Suisse pour une traversée par St-Maurice, Aigle et les rives du Léman vers Lausanne et Ferreyres. Je remonte les gorges de l’Orbe, j’entre en France et retrouve la Via Francigena. Pontarlier, les rives de la Loue, Ornans, Mamirolle j’atteins le Doubs et la piste cyclable E6 jusqu’à Montbéliard. Puis le long du canal vers le Lion de Belfort !

Enfin l’Alsace par le Piémont des Vosges, Thann, Colmar, Barr puis le Mont Ste-Odile ou je boucle ma boucle. Mon sac est posé le 17 septembre 2015 après 172 jours de marche et 4500 km…

Je sais que ma vie ne sera plus jamais la même.

Aujourd’hui je témoigne sur l’épuisement professionnel au Québec et en France, selon ma propre expérience et les enseignements de mon chemin.

Philippe Maschinot, philippe.maschinot arobase gmail.com

Le « départ » de Louis Janin m’a profondément attristé dans un premier temps, puis j’ai pensé qu’il continuait le Chemin, cette fois dans les étoiles et j’ai été rassuré.

J’ai eu la chance de rencontrer Louis lors d’une permanence des amis de Saint-Jacques à Seynod où je m’étais rendu pour prendre quelques renseignements. L’idée de faire ce pèlerinage s’était ancrée en moi depuis plusieurs mois pour de nombreuses raisons d’ordre personnel mais essentiellement spirituelles. Après quelques échanges avec Louis, il m’a immédiatement proposé de venir chez lui afin qu’il puisse me donner tous les renseignements nécessaires pour envisager ce pèlerinage que je voulais réaliser en solitaire. Je me souviens avoir été frappé par sa connaissance du Chemin d’une part et aussi par la juste perception qu’il a eue sur ma démarche. Près de trois heures à l’écouter, à prendre de nombreuses notes… ma décision fut prise dans la foulée et je partis seul dans cette aventure qui restera la plus belle de ma vie. Il aura été pour moi un élément déclencheur des plus importants et je garde pour lui une reconnaissance sincère et profonde. Arrivé à Compostelle, je lui ai fait parvenir une pensée sous forme de carte postale et de retour à Annecy je lui ai téléphoné pour lui transmettre mes remerciements tout en lui rendant compte brièvement de ma démarche. Attentif à mon court récit, il balaya mes remerciements marquant ainsi l’humilité qui caractérise les hommes à haute grandeur d’âme.

C’était en 2004, j’ai récidivé en 2010, et si Dieu le veut je repartirai en 2021… avec toujours les encouragements de Louis dans le coeur. Merci Louis.

Michel goliard.michel arobase neuf.fr

Konnichiwa, bonjour à tous

Le 3 novembre 2015, après 54 jours sur l’île de Shikoku au Japon, je suis de retour de ce périple des 88 temples. Le décalage horaire a été laborieux dans sa phase de récupération (je pense que l’âge y est pour quelque chose !) Globalement, tout s’est bien passé. Sur cette île de Shikoku, le dépaysement fut total. La langue et l’écriture, le comportement, la culture, les traditions de ce pays nous plongent dans un univers des plus surprenants. Le Japonais vit « dans et avec » la religion bouddhiste de Kūkai, plus connu sous le nom de Kōbō-Daishi qui est le saint fondateur de l’école bouddhiste Shingon. Ceci a fait émerger un raisonnement que je n’avais pas perçu lors de mes précédents voyages « exotiques ». En temps qu’individu on a des racines enfouies au fond de nous qui nous classent dans un type de société. Dans nos contrées, que nous soyons croyant fervent, athée ou simple citoyen… nous sommes des judéo-chrétiens ! C’est quelque chose d’enfoui dans nos gènes.

Je ne parle toujours pas japonais, ce qui ne m’a pas empêché d’avoir des contacts superbes avec la population qui est toujours dans le sourire, l’amabilité, le respect des autres et de leurs traditions. Ces comportements m’ont enchanté. J’ai d’ailleurs marché pendant un mois avec un Henro (nom du pèlerin japonais) très pratiquant, qui ne parlait que japonais et qui était dans son vingtième parcours des 88 temples. Je ne pouvais trouver mieux comme compagnon de marche. Il m’a fait découvrir des endroits réservés aux initiés et m’a mis très rapidement au fait des pratiques courantes de la vie au Japon. Il n’y a pas eu une journée sans faire de nouvelles rencontres.

Ce chemin, avec ses longs parcours en milieu urbain, a été beaucoup plus rude que Compostelle car les quelque 30% de parties montagneuses sont des plus éprouvantes. J’ai perdu du poids, le peu de graisse superflue a fondu comme neige au soleil ! Mais je suis en pleine forme. Avec les temples secondaires et quelques détours que m’a fait découvrir mon compagnon, ce cheminement s’est étiré sur 1400 kms. Il faut compter de 40 à 45 jours pour faire les 1200kms du parcours pédestre des 88 temples.

La nourriture est à base de poisson, riz, légumes et udon (nouilles). Le poisson cru, tel qu’il est préparé au Japon, est une merveille visuelle et gustative. L’utilisation des baguettes est un passage obligé (je m’y suis fait assez rapidement). Le thé vert est dégusté tout au long de la journée. Et il y a de très bonnes bières ! Bilan plutôt positif … mais physiquement, ce fut RUDE !! Mes chaussures, neuves au départ, n’ont plus de talons dignes de ce nom. Il me reste des photos, des séquences vidéo. Il va y avoir du travail pour les exploiter.

Bien chers tous, recevez les amitiés d’Alain Poret.

CAMINO STOP INFORMATIONS !

Vous souhaitez répondre à une annonce, vous avez une adresse mail du type machintruc arobase gmail.com il faut donc remplacer arobase par @. Si nous n’indiquons pas l’adresse mail sous la forme : machintruc@ gmail.com c’est parce que des programmes informatiques pirates détectent ces adresses e-mail pour les inonder automatiquement de publicités agressives vantant des produits douteux ;-)… Donc pour vous éviter de recevoir des pourriels dans vos boîtes aux lettres électroniques, Camino vous demande donc remplacer le mot « arobase » par « @ » !
La rédac

Compostelle 45 (Loiret) vous invite à une conférence à Orléans
Cette conférence est organisée par les Amis de St-Jacques dans le Loiret
à la librairie Passion Culture (place de Loire), le samedi 23 avril 2016 à 15 h

Gaële de La Brosse, écrivain, éditrice et journaliste, responsable de la rubrique « chemin de pèlerinage » de l’hebdomadaire Pèlerin, donnera à Orléans une conférence audiovisuelle intitulée : « Du chemin de Saint-Jacques au pèlerinage de la vie ». Elle nous montrera que les étapes du pèlerinage (épreuves, souffrances, découvertes, bonheurs) peuvent éclairer différentes étapes de notre vie, et que les valeurs retrouvées au cours de cette marche (hospitalité, partage, communion avec la nature, simplicité, paix, fraternité) sont transposables dans notre quotidien.
Elle est ouverte à tous. À l’issue de cette rencontre, Gaële de La Brosse dédicacera ses ouvrages.
Pour tous renseignements, tél : 06 77 816 770 – http://compostelle45.fr/

Ouverture d’un gîte sur la voie d’Arles à MONTPELLIER

« Chemin faisant », gîte d’étape, chez Alain CARRILLO, 1 rue Guynemer 34000 Montpellier
Email : carrillo.alain arobase free.fr
Blog : http://carrilloalain.wix.com/chemin-faisant

Réservations : Oui. Priorité à ceux qui ont fait l’étape à pied sans motorisation. Mais une exception est faite concernant les pèlerins ne pouvant porter leur sac pour des raisons médicales.

Je lance un appel afin d’aider Anne CHANTAL, en fauteuil roulant, qui aimerait obtenir des conseils pour préparer son prochain pèlerinage. Pour information, elle a déjà effectué entièrement le Chemin du Puy en Velay (Via Podiensis). Anne CHANTAL démarrera son chemin en Allemagne ou elle vit.

Depuis la ville de Strasbourg, elle souhaiterait connaître comment arriver sur le Chemin d’Arles ou la voie du Piémont. Je pensais à la voie de Vézelay. Vous serait-il possible s’il vous plaît de publier un article sur le sujet afin qu’elle puisse avoir des retours d’expérience de lecteurs pour réaliser son Chemin ? (Ndrl : voilà donc qui est fait !). Vous trouverez ci-joint le lien de notre groupe https://www.facebook.com/groups/467488450100542/ , avec lequel nous pouvons lire sa requête. Elle possède un profil facebook : Anne Chantal. Pour les lecteurs ne possédant pas de profil facebook, nous pourrons transmettre les informations via courrier électronique : haltespelerins arobase gmail.com

Je vous remercie d’avance pour votre retour et vous souhaite de passer une bonne semaine

Amitiés jacquaires a tous ! Marc DJELI (La Croisée de Saint-Cricq).

Lepère éditions, 13 Le Bourg, 27270 Grand-Camp, www.lepere-editions.com

Une réponse à Bulletin Camino avril 2016

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