CAMINO
N° 161 JANVIER 2016
bulletinCamino@aol.com
« N’attends pas que les événements arrivent comme tu le souhaites. Décide de vouloir ce qui arrive…
et tu seras heureux ». (Epictète)
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En mai 2016, je compte marcher sur le chemin d’exil « sur les pas des huguenots » qui traverse la Drôme, l’Isère, la Savoie, la Haute-Savoie, la Suisse et une partie de l’Allemagne (1600 km). Le but de mon voyage est d’honorer une de mes ancêtres et aussi de rencontrer des personnes de la communauté protestante. Si sur ce chemin vous avez des contacts qui seraient susceptibles de m’accueillir n’hésitez pas de me contacter. Merci.
Jean-Marie Sailly, 5 avenue d’Ecosse
16200 Jarnac tél : 05 45 81 78 19 saillyjm arobase aol.com
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Bonjour à tous, notre amie commune du chemin GR653, Renée Debard, vient de nous quitter après une longue et douloureuse maladie. Elle a accueilli pendant de nombreuses années les pèlerins au départ d’Arles, elle restera pour la famille pèlerine une hospitalière exceptionnelle. Ses obsèques ont eu lieu le mercredi 16 décembre 2015 à 10h30 en l’église de Trinquetaille à Arles.
Vous pouvez envoyer un message à sa famille si vous le voulez, voici le mail: renee.debard arobase wanadoo.fr
Amitiés pèlerines. Noëlle Morcillo, accueil Saint-Gilles
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Bonsoir Camino,
Atteint du virus depuis 2003, il y a huit jours je rentrais à la maison d’un superbe camino (mon 15ème différent), celui del INVIERNO. Un matin de septembre, je quitte l’albergue de Ponferrada, l’usine à pèlerin(e)s sur le camino Francès où s’élancent au moins 150 personnes. Je suis le seul à obliquer vers le sud, puis le sud-ouest. Ce sont évidemment des choix personnels que de cheminer en solo et de préférer les routes non connues aux « autoroutes à pèlerins ».
D’emblée, ce camino del Invierno montre de forts dénivelés, il est très bien fléché. Pas beaucoup de refuges pèlerins, mais possibilité de logement dans des pensions ou petits hostals (15 à 20 euros). Paysages superbes, étapes parfois longues, une multitude de petits hameaux traversés, pas de grandes villes impersonnelles, mais de grosses bourgades où le contact est très facile avec les gens du cru.
C’est la saison des vendanges sur les coteaux et à chaque rencontre, du raisin (blanc ou rouge) m’est offert. Les figues fraîches, les noix, les châtaignes bordent ton chemin…
Une douzaine d’étapes jusque Santiago (du bonheur à l’état pur), mais ce n’est qu’à deux jours de Compostelle que je rencontre deux pèlerines irlandaises au croisement (à Laxe/Lalin) avec un des deux chemins montant du Portugal.
À Santiago, j’ai eu le bonheur de continuer pour la deuxième fois (intentionnellement je n’écris pas seconde fois), ma route jusque Fisterra, via Negreira et Muxia. Dans ces deux lieux mythiques (presque mystiques), j’ai obtenu à ma simple demande le document attestant de mon passage en ces lieux. Pour ce camino del Invierno, j’ai utilisé le guide de Gérard du Camino, largement suffisant.
CERISE SUR LE GÂTEAU
Fisterra. Mon voyage 2015 est fini. Premier bus du matin pour Santiago, avec beaucoup de pèlerins. À quelques mètres, un visage me semble connu… Ce n’est pas possible… M’approchant du pèlerin, je l’interpelle : Emilio ! Quelques secondes où je suis dévisagé puis son exclamation : El bombero…
Eh oui, en 2005, ça fait juste dix ans, nous avons remonté le chemin portugais ; lui dormant dans des albergues, moi chez les pompiers (je suis pompier retraité), mais nous retrouvant souvent sur le chemin… La dernière fois, nous nous étions vus au Faro de Fisterra ! Bref, émotion commune indéfinissable.
C’est aussi à quelques mètres de cette parada d’autobus qu’en 2005, j’ai retrouvé, également par le plus grand des hasards, un pèlerin canadien, Jean-Guy avec qui j’avais cheminé quelques étapes sur le chemin du Puy-en-Velay deux ans auparavant.
C’est aussi grâce à votre Camino que nous nous sommes retrouvés une seconde fois, suite à une demande de renseignements de ma part. Camino m’a aussi permis de retrouver deux pèlerines françaises super sympas, MaRo et Marie… Je suis persuadé que nombre de pèlerin(e)s ont également vécu ces moments impensables, « non-normaux » qu’on nomme « coïncidences »… J’espère bien retourner à Fisterra. Pour y retrouver qui cette fois ?
MERCI à Camino de permettre contacts et retrouvailles et ULTREIA à vous, anciens et futurs pèlerins sur nos si beaux chemins. Guy, pèlerin belge. Guyjaminetsr (arobase) gmail.com
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L’association Via Francigena propose une application permettant un complément d’information sur les hébergements disponibles tout au long de la via Francigena….
http://francigena-international.org/applications/
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À VENDRE en Midi-Pyrénées, sur la voie d’Arles
Dans un magnifique environnement boisé, gîte d’étape dans l’ancien hôtel du village. Situé sur la voie d’Arles, entre La Salvetat-sur-Agout et Castres, au coeur du parc naturel régional du Haut-Languedoc (à 80 km de la mer). 370 pèlerins en 2015, nombreux travaux réalisés et réelle capacité d’extension.
Renseignements : Jean-Claude Carré. Tél. 05 63 50 39 86 / 06 37 30 86 15.
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L’Association Rhône-Alpes des amis de Saint-Jacques ayant en charge la gestion de deux accueils pèlerins au Puy-en-Velay et à La Côte-Saint-André, recherche des hospitaliers(ières) pour la saison prochaine 2016. Pour être hospitalier, il faut avoir fait le chemin ou du moins en grande partie, être adhérent d’une association jacquaire, respecter le règlement des hospitaliers.
Le gîte du Pèlerin Saint-Jacques, au Puy-en-Velay, accueille les pèlerins du 1er avril au 15 octobre 2016. Les hospitaliers s’engagent, sur une période de 10 jours consécutifs.
LʼAccueil pèlerin des Apprentis dʼAuteuil situé au 22 avenue Hector Berlioz à La Côte-Saint-André (38200), accueille les pèlerins du 1er juin au 1er octobre 2016. Les hospitaliers s’engagent, sur une période de 8 jours consécutifs (le changement d’hospitalier a lieu le vendredi avec partage le midi du déjeuner afin de se transmettre les consignes).
La commission hospitalité de l’Association Rhône-Alpes des Amis de Saint-Jacques organise en 2016, pour la huitième année consécutive, une session de préparation à l’hospitalité pour les futurs hospitaliers. Elle aura lieu pendant 3 jours du lundi 14 mars à 18h au jeudi 17 mars 2016 à 17h. Pour suivre une session, il est nécessaire d’avoir fait le chemin, du moins en grande partie. Le prix demandé à chaque participant pour suivre la session est de 55€ (hébergement, repas, location de salles, visites etc…).
Si vous êtes intéressé : Répondre avant le 20 janvier 2016. Pour plus de précisions sur tous ces sujets, consulter le site de l’ARA, par le lien suivant : http://hospitalite.amis-st-jacques.org/
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L’Association Bordeaux Compostelle Hospitalier Saint-Jacques 28 rue des Argentiers à Bordeaux (centre historique) recherche des « hospitaliers » pour la Maison du Pèlerin de Bordeaux pour la période du 1er mars 2016 au 31 octobre 2016.
Refuge de 12 places, coin cuisine, WC douche. Période de permanence sur 8 /15 jours. La permanence sera effectuée pour toutes les périodes par 2 hospitaliers. Pour toutes informations contacter Jean-Lou. jeanlou33 arobase orange.fr téléphone : 06 03 87 40 54
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(Suite au Camino de novembre 2015) : Merci pour ce témoignage concernant les « pèlerins » abusifs qui font le chemin partiellement ou exclusivement en bus. Pas de souci face à eux, il y a de la place pour tous, sauf que je ne veux pas qu’ils dévalorisent mon chemin d’une part, d’autre part, j’ai la sensation qu’ils volent une part de mon chemin quand ils exigent, prétendent, râlent… La cohabitation entre les touristes et les pèlerins peut être considérée comme une offrande, une joie partagée, une célébration collective, cela ne m’a pas gênée à la seule condition que ces touristes n’exigent pas notre place et notre reconnaissance. Donc merci beaucoup pour la vigilance des hospitaliers sur le chemin mais aussi à l’accueil jacquaire de Santiago où en effet j’ai dû attendre 1h30 ma Compostella, et alors ? Quel bonheur après de 2 mois de marche !
En effet, j’ai entendu à mon retour des fausses critiques du chemin, un prétexte pour certains pour ne pas accomplir leurs chemins. Donc nous les dérangeons et les mettons face à leur choix ou leur difficulté.
Avec toute ma reconnaissance et mon amitié aux pèlerins et hospitaliers. Ultreia !
Nathalie Richet (chemin accompli à pied de mai à juillet 2015 entre Le Puy-en-Velay et le Cap Fisterra par le Camino frances).
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Nous avons bien aimé ce livre qui sort de l’ordinaire !
Histoire(s) des chemins de Compostelle
Écrit par Christian Sambin, édité par Magellan & Cie, broché, 144 pages, paru mi-septembre 2015, 15 €
Disponible chez les libraires et sur Internet
Encore une publication sur Compostelle ! Encore le carnet de souvenirs d’un marcheur ! Non, un livre différent, une explication courte et facile à lire agrémentée d’une soixantaine d’illustrations et de cartes, pas non plus l’histoire, avec rois, batailles et dates.
C’est la description simple des étapes de la formation de ce parcours mythique. Écrit par un pèlerin ayant parcouru les différents chemins français et espagnols, ce récit permet de saisir comment la détermination des puissants sut utiliser et amplifier la conjonction d’événements. La foi des pèlerins, alliée aux roitelets chrétiens du nord de l’Espagne fortement appuyés par l’Église, a servi de ferment pour la lente et efficace Reconquista. Il s’agissait de repousser hors de la péninsule ibérique l’envahisseur musulman, le brillant émirat des Omeyyades de Cordoue, foyer d’une grande culture du VIIIe au Xe siècle.
Le contexte de l’époque et la légende de saint Jacques, largement explicités, ouvrent à la compréhension de l’histoire millénaire de ces itinéraires qui connurent âge d’or et déclin, puis le renouveau actuel. La fréquentation de ces routes dépassa l’objectif initial. Elle devint au cours des siècles l’expression européenne, aussi bien de la recherche du sens de la vie que celle d’une foi vive. Agrémenté d’histoires et de commentaires, cet ouvrage se termine par la description des différents itinéraires, à la fois médiévaux et très actuels.
« Les pèlerins modernes reproduisent à leur manière les désirs, les intentions et les gestes séculaires accomplis par des centaines de milliers d’autres pèlerins avant eux sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Ces itinéraires convergents vers le tombeau supposé d’un disciple du Christ, au bout du Finisterre espagnol, permettent à toutes les nationalités, toutes les envies et toutes les motivations de se côtoyer pendant l’effort. La marche ou la recherche du dépassement de soi sont physiques autant que spirituelles, et il est probable qu’il en était de même dans les siècles passés.
Entre légendes et réalité, l’histoire de ces chemins parcourus par des foules de plus en plus nombreuses permet de mieux comprendre ce qu’ils représentent pour les consciences d’aujourd’hui. Elle nous rappelle également les traces profondes laissées par la période médiévale, au coeur des paysages traversés comme au plus intime de notre culture européenne commune ».
Christian Sambin, marcheur et voyageur, a parcouru plusieurs fois les itinéraires de Compostelle. Loin des témoignages à la mode, son texte présente les faits, l’histoire et la légende de cette route mythique qui séduit toutes les générations. Il a par ailleurs publié avec Didier Destremau Le Roman de la Syrie aux éditions du Rocher (2012).
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AGEN Vendredi 12 février 2016 à 20h "SHIKOKU… LE PÈLERINAGE… TÉMOIGNAGE" L’association "Les amis de Nishinomiya" invite Christiane Fitzpatrick auteur de Pèlerine au Pays du Soleil Levant paru le 1er avril 2015
La causerie et présentation d’un diaporama interactif aura lieu à AGEN, au Centre Culturel rue Ledru-Rollin, salle Luigi Comencini ; tarif : 5€ pour les non adhérent,s gratuit pour les adhérents. Venez nombreux ! Yokoso (bienvenue)
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L’association "Les Petits cailloux du chemin" pour son gîte de Gramat (LOT) sur la voie de ROCAMADOUR, recherche des hospitaliers pour des périodes de 15 jours, du 1er avril au 30 octobre. Nous accueillons les pèlerins en demi-pension. Capacité du gîte : 15 personnes en chambres de 1, 2, 4, 5 personnes. Pour être hospitalier, il faut avoir fait le chemin… Adressez vos candidatures par courriel :
gite.gramat arobase gmail.com ou par tel : 05 65 40 79 36 ou 06 81 37 09 64, ou sur notre site
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Mont-Saint-Michel – Saint-Jean-d’Angély
NOUVEAU GUIDE. OFFRE DE SOUSCRIPTION PREFERENTIELLE
Depuis 2010, il n’y avait plus de guide sérieux en librairie sur ce parcours… Le guide du chemin de Saint-Jacques du Mont-Saint-Michel à Saint-Jean-d’Angély (via Rennes – Nantes – Clisson – Fontenay-le-Comte, 140 pages format 13 cm x 20 cm, 160 grammes) sera disponible entre le 15 et le 28 février 2016. Offre de souscription (à tarif préférentiel) à 16€ (règlement par chèque uniquement) au lieu de 21€ pour toute commande par courrier postal et règlement par chèque uniquement, avant le 15 février 2016.
Pour le commander avant le 15 février 2015 au prix de 16€ :
Lepère Éditions 13 le Bourg 27 270 Grand-Camp
Livraison par la poste entre le 15/02 et le 01/03
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Droit de réponse….
Réponse au « Petit coup de gueule » de François Lepère à propos d’un petit poème de mauvais goût.
Je n’ai pas lu le petit poème en question mais ma connaissance du petit monde jacquaire me permet de penser que je connais bien les personnes critiquées dans cet article.
Et, nonobstant le fait que François soit un ami de longue date, je trouve ce coup de gueule, bien pauvre tant dans la forme que dans le fond et aussi bien mal documenté.
Ainsi parler à propos de l’historienne d’un premier pèlerinage fait « (sans doute) dans les années 1990 » alors que ce premier pèlerinage date de l’année 1982, témoigne déjà de la légèreté des propos.
Accuser les auteurs de vouloir attaquer l’église lorsqu’ils distinguent la légende de l’histoire ne repose sur rien.
Critiquer les auteurs parce qu’ils parlent de faits historiques concernant saint Jacques et Compostelle sans avoir été présents quand la barque transportant saint Jacques se serait échoué en Galice ou sans avoir pu rencontrer la reine Louve n’a pas de sens !
Vouloir contrer l’avis d’un historien en faisant appel à une bulle du pape Léon XIII qui authentifie la tombe de saint Jacques à Compostelle, c’est d’abord négliger le fait que Léon XIII n’était pas historien, pas plus que le pape Paul V n’était astronome et que si la parole d’un pape devait nécessairement être une vérité, le soleil tournerait toujours autour de la terre…
Faire appel à propos de la tombe de saint Jacques, au seul pape Léon XIII, c’est ou bien faire preuve de partialité ou bien d’ignorance de ce qu’ont dit les papes Jean-Paul II et Benoît XVI à propos de Compostelle. Ces derniers ne mentionnent plus le tombeau ou les reliques de saint Jacques, mais parlent pour l’un du fait que « l’Europe tout entière s’est trouvée elle-même autour du mémorial de saint Jacques » et l’autre du fait que « saint Jacques le Majeur, y est vénéré depuis des temps immémoriaux ».
Reprocher à « Jean et Jeannette » de ne pas connaître la bulle de Léon XIII, c’est faire preuve d’ignorance car sur leur site web, une page entière lui est consacrée (et une autre à l’évolution des discours des papes sur Compostelle desquels sont d’ailleurs tirés les textes cités plus haut).
Enfin, dire à des historiens qu’il faut « Laisse(r) les gens rêver de ce qui leur fait plaisir », sous-entendu par cela qu’il faut laisser les gens croire à toutes les légendes autour de saint Jacques et Compostelle, c’est faire peu de cas de l’intelligence des pèlerins et de la culture.
Autant François Lepère a-t-il le droit de croire aux légendes entourant le pèlerinage, autant l’historien a le droit de distinguer ce qu’il croit être une vérité historique de ce qui n’est que légende et inventions.
Est-ce que le fait que saint Jacques ne soit très probablement pas enterré à Compostelle, enlève tout sens ou toute valeur au pèlerinage ?
Est-ce que reconnaître que l’engouement pour ce pèlerinage n’a pas uniquement des origines religieuses ou spirituelles mais que d’autres intérêts passés et présents ont participé à son développement, enlève quelque chose à la démarche pèlerine ?
Pierre Swalus Pierre.swalus arobase verscompostelle.be
Ndlr : pour clôturer le débat, la rédaction précise que ce n’est pas l’histoire qui pose problème, chacun pensant ce qu’il veut, mais c’est le ton, c’est l’attitude de certains (depuis longtemps) qui attaquent systématiquement une institution avec un ton agressif et volontairement méchant. La liberté de chacun s’arrête ou commence celle du voisin… Le débat est clos.
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Début septembre, j’ai repris le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Je suis parti d’Irun et j’ai emprunté le Camino del Norte jusqu’à Santiago. J’ai fini mon périple à Fisterra.
En 2012, j’avais emprunté ce parcours jusqu’à Villaviciosa où je l’avais quitté pour prendre le camino Primitivo. À cette époque, j’avais eu l’occasion de dire combien les cartes figurant à la fin du guide de poche m’avaient été utiles pour la traversée des grandes villes au balisage souvent peu repérable, voire inexistant. Depuis 2012, le guide que j’avais s’est enrichi de cartes d’état-major pour chaque étape. Je m’y suis référé quasi quotidiennement lorsque j’étais hésitant, égaré ou simplement pour raccourcir l’étape lorsque la fatigue était trop prégnante. Je tenais à remercier vivement les auteurs du guide que j’avais, ils se reconnaîtront.
À propos du guide, je tenais à vous signaler deux choses. La première concerne l’étape de Güemes. Dans le bulletin du Camino du mois d’avril, Alfonso Mendez nous demandait de réagir contre le projet du gouvernement de Cantabrie qui envisageait de ne plus faire passer le chemin par le refuge du Padre Ernesto. Devant les protestations venues du monde entier, le gouvernement de Cantabrie a renoncé à son projet. Je le tiens du Padre Ernesto lui-même. La seconde concerne l’étape de Soto de Luiña à Cadavedo où, à de multiples endroits, vous conseillez de ne pas suivre le balisage. Tout récemment, cette étape a été complètement refondue et l’hospitalero de Soto de Luiña est venu, cartes à l’appui, expliquer le nouveau parcours aux pèlerins. Il est maintenant parfaitement balisé et praticable.
Au cours de ce voyage, j’ai retrouvé ce sentiment de vie profonde et intense que m’apporte ce chemin des étoiles, ainsi que l’émotion et la joie quand, en descendant de Monte del Gozo, on aperçoit enfin Santiago.
Buen Camino à tous.
Luc Delasausse luc.delasausse arobase orange.fr
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Lepère éditions, 13 Le Bourg, 27270 Grand-Camp, www.lepere-editions.com
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