Le Vestibule des causes perdues
L’été est bien là, et que vous soyez déjà revenu du chemin ou pas encore en route, voici une suggestion de lecture qui pourra vous mettre dans l’ambiance.
Il s’agit du premier roman de Manon Moreau,
Le Vestibule des causes perdues, paru chez Delphine Montalant. C’est un roman choral qui entremêle les histoires de Mara, de Robert, de Sept Lieues, d’Henrique, de Bruce, de Clotilde, de cet homme qu’on appelle Le Breton, de Flora et d’Arpad. Un retraité, un joueur de guitare, un cow-boy, un exégète de Claude Simon, une brunette maigrichonne, un taiseux, une grande bourgeoise fatiguée, un gars que la vie un jour a pris pour un punching-ball… L’histoire de gens qui dans leurs existences urbaines n’avaient aucune chance de se croiser, mais qui tous, un jour, enfilent de grosses chaussures, un sac à dos, et mettent le cap vers les confins de l’Espagne, le bout du monde, la fin de l’Europe : Saint-Jacques-de-Compostelle. Sans se douter que ce chemin vieux comme les contes emporte ceux qui l’arpentent bien plus loin que ce qu’ils pouvaient imaginer.
L’idée du roman est de reprendre l’histoire de la tour de Babel, en faisant en sorte cependant que les hommes aient le dernier mot.
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